Les mots du poème sont des passerelles toujours ouvertes, ils hèlent, ils appellent, ils implorent et je vous les apporte, je vous apporte l’amour en mots, en grappes, en fruits, en préludes, en isthmes, en marées, en clairs de lune, en « toccata et fugue », en symphonie, car je vous aime ainsi qu’au premier matin du monde, ainsi qu’une présence sans fin attendue, sans fin espérée, dans cet univers en expansion, en voyage, en incertitude. Je vous aime d’un cœur ardent, d’un cœur en flammes, que vous avez sorti de sa gangue de froidure, de ténèbres, d’obscure désespérance. Vous m’éclairez comme mille soleils d’été et je vous réponds par mille soifs, mille tendresses, mille impatiences, au-delà, oui, au-delà de tout.
3/5/22
"Les akènes" (3/5/20)
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