Il y a une attente du poème, une attente éternelle, c’est l’attente de celui qui écrit. Cette attente ressemble à l’attente de l’amour, lorsqu’elle est sans espérance. Il y a moi qui vous écris et qui espère l’impossible, parce que seul l’impossible peut me suffire, peut me combler.
Voilà pourquoi, à chaque jour et à chaque heure, je vous écris, je vous attends, comme si la montagne allait se mettre en mouvement, les murs se fendre, la solitude se briser. Être poète, ce n’est rien moins que cela, espérer que le ciel s’ouvre et qu’un miracle abolisse, à la fin, la nuit.
Voilà pourquoi, à chaque jour et à chaque heure, je vous écris, je vous attends, comme si la montagne allait se mettre en mouvement, les murs se fendre, la solitude se briser. Être poète, ce n’est rien moins que cela, espérer que le ciel s’ouvre et qu’un miracle abolisse, à la fin, la nuit.
11/5/22
"Printemps " (21/5/18)