La vie se joue de toi : rien ne te sera donné, pas même le poème. Tu as cherché l’amour aux confins de ton âme, là où la pluie n’efface jamais rien. Je cours vers toi, comme, du fond de la nuit, on court vers la lumière. Le temps nous est compté. Quelque boutiquier, au profond des nuages, comptabilise nos souffles. Que ta main se pose dans la mienne, nous marcherons ensemble vers tout ce que tu aimes. Jusqu’au bout de la course, la joie est incertaine.
1/9/22
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