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Marina

Posté par michelconrad, 16 avril 2024 · 91 visite(s)

Il en est de certains poètes comme de petites flammes, que rien ne peut éteindre. Les années et la nuit n’y suffisent pas. Il en est ainsi de Marina Tsviétaïeva, née à Moscou, en 1892, et qui se retrouve dans la déshérence, en 1925, à Paris, et à Saint- Gilles Croix de Vie. C'est à cette même Marina que Rilke écrit des lettres si ardentes, dans la « Correspondance à Trois », alors qu’il ne lui reste, à lui,  que quelques jours à vivre.

Tsvietaïéva mit fin à ses jours à Ielabouga, en 1941. Elle ignorait que le feu de la vie d’un poète ne lui appartient pas, tant que ses mots demeurent lisibles, en quelque point du monde.

 
Aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin de toutes les flammes des poètes, pour réchauffer nos cœurs, tandis que gronde, ici ou là, le bruit des bottes des soldats.
 
Je prie pour que les mots de Marina et les mots de Rilke fassent taire les canons aux quatre coins du monde et que le Printemps veille à la douceur des fleurs.

 

15/4/24

 



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