C'était
dans l'unique librairie
d'une bourgade
--comme un dernier fanal
dans la nuit.
En feuilletant,
au hasard,
une anthologie
de poésie
je découvris
les lignes
que tu avais écrites
à mon sujet.
Quelques mois plus tard
un article de journal
annonçait que tu étais
dans le paradis des poètes.
Ce matin,
je pense à toi
comme à d'autres
que je n'ai jamais,
comme dit Rilke,
que "frôlés"
"par des coups d'aile"
dans l'unique librairie
d'une bourgade
--comme un dernier fanal
dans la nuit.
En feuilletant,
au hasard,
une anthologie
de poésie
je découvris
les lignes
que tu avais écrites
à mon sujet.
Quelques mois plus tard
un article de journal
annonçait que tu étais
dans le paradis des poètes.
Ce matin,
je pense à toi
comme à d'autres
que je n'ai jamais,
comme dit Rilke,
que "frôlés"
"par des coups d'aile"