Nuit parsemée de voiles
Où l’on s’enfonce en songes
Dans les puits bleus qui rongent
Nos douleurs ancestrales
Nuit clairsemée d’étoiles
Où l’on visite en rêve
Les romans dont on crève
Sur nos volutes pâles
Subtile déité
Qui entrouvre à nos yeux
Les chemins mystérieux
D’un éternel été
Sarabande diurne
Où chacun se prosterne
Au pied du Temps Tyran
Réglant tous nos printemps.
11.08.15
- hasia et M. de Saint-Michel aiment ceci