Dans la nuit maquillée de sillons éphémères,
Sur les radieux rivages où l'on s'enivre à croire,
J’engrange vainement des oraisons d’espoirs,
Et m’envole parmi les ombres délétères.
J’épouse les ondes puissantes de la Terre,
Je puise la magie d’un scintillant miroir,
Qui étiole le temps de nuées dérisoires,
J’anéantis les liens malfaisants qui m’enserrent.
Dans le sillage obscur d’une chauve–souris,
L’air se pare de mille mondes que l’on prie,
D’abîmes infinis dont il n'est nulle trace.
Un appel insensé resplendit en mon âme.
Quel complot inédit contre le jour se trame ?
Plus rien ne me retient lorsque la nuit s'efface.
16.08.15
- M. de Saint-Michel, Loup-de-lune et Pas radis aiment ceci