Sculptures blanchâtres
Dans la nuit d’albâtre,
Se dressent les ombres plaintives
D’arbres muets aux branches rétives.
Dans la splendeur pétrificatrice
Des serres acérées de l’hiver,
Se dissimulent dans les interstices
De fragiles existences austères.
Elles s’épuisent et se figent
En un assoupissant vertige
Dans un long tunnel mortifère
Espérant revoir la lumière
Pendant que les humains leurs frères
Célèbrent en leur tanière
L’avènement d’un tout nouveau voyage
D’illusions, de luttes et de naufrages…
31.12.2016
- RichardTri, M. de Saint-Michel et Loup-de-lune aiment ceci
le passage du temps
Et les rimes
se répondent
comme pour le suspendre
jusqu'à stupéfier
pétrifier
la splendeur où il se love
Très respectueusement,
Loup-de-lune