Survivre et voir fleurir des bouquets d’infini…
Dans la douceur feutrée de l’été alangui,
Aux promontoires ignorés,
Se déploient de possibles insoupçonnés,
Un éventail de rêves infortunés.
Loin des regards d’un monde abasourdi,
L’esprit avide de mirage
Se fourvoie en cet éden sage
Fuyant des horreurs insensées,
Ombres échevelées sur l’écran de la nuit.
Des débris emplissent l’espace recensé
Des bris de vies qui se déchirent
Se parent de mille tumeurs
Sur fond d’explosions tapageuses.
En son apogée tumultueuse,
La vie livre son œuvre monumentale
A coups de fracas destructeurs.
Dans la noirceur sépulcrale
Des profondeurs spectrales de la nuit
Se terre l’étincelle créatrice
D’où fusera la beauté glorieuse
Dans sa rayonnante stupeur
Paisible éternité rayée d’explosives fulgurances
Renaissances inespérées,
Hasardeuses fureurs,
Ratures rageuses d’un Etre tout-puissant.
22.08.17
- silver, M. de Saint-Michel et Loup-de-lune aiment ceci
et l'amertume
vieux contrats pulvérisés
horaires en déliquescence
noirs commencements de fantômes
bornés en reptiles
j'aurai tenu bon
jusqu'aux efflorescences
de ce qui n'a point de fin
jusqu'à l'oeil ivre des corolles galactiques
j'aurai donné mes éparpillements
mes dispersions
mes appétences
mes quantités obscurcissantes
à ce seul point qui scintille
qui sous l'air de reprendre
ou de détruire
fera fulgurer mon essence d'Homme
rayonner mes gestes denses
de Vivant par-delà
Amicalement,
Loup-de-lune