Réminiscences
IV
Oui, c’était vers toi, dans le silence obstiné de mon âme recluse, que voguaient toutes mes pensées, mes rêves secrets, la source de mes joies les plus profondes, ma joie de vivre. Toi, si lointain, dont je buvais les mots timides et glanais les regards indiscrets. De longues années, d’une enfance à la dérive, à laquelle je puise encore des raisons d’espérer…
- silver, M. de Saint-Michel et Loup-de-lune aiment ceci