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Monde déchu

Posté par Esterina, 02 octobre 2018 · 518 visite(s)

Le monde où tu n’es plus
Jongle avec ses possibles
Déploie ses doutes
Déplie ses mille routes
Dans sa danse infernale.
 
Tu ne verras plus ses  couleurs,
Douces consolations de l’automne,
Mais tu y as laissé ta trace
Et ta féconde empreinte
Panse mon cœur en pleurs.
 
Dès lors tu hantes l’invisible,
Le lit des pensées profondes
Des souvenirs enfouis
Qui fusent et soudain nous inondent
Telle une lave de Jouvence,
Irradiant d’une ardeur qui ne se peut tiédir.
 
Chaque mélodie ranime ton visage
Chaque sourire, ta tendresse
Et ton large cœur
Renaît de chaque doux paysage.
 
Gravée sur l’écran de mon front,
Scintille la lueur têtue de ton âme.
Je te porte en moi
Comme un secret trésor
Où je puise la foi
Qui nourrit  cet espoir
Insensé et tenace
D’aller un jour vers toi.
 
Cheminant vers un horizon lointain,
Je mets tes couleurs sur ma route
Car, frère d’âme, tu m’as légué ta palette.
 
 
09.09.18



chutes et vers polychromes
du vivant

mouvement
de ce qui paraît s’éloigner
é-motion
de ce qui aspire à rejoindre
moment
de mélodier l’imminence

la musique du poème
de sillon en sillon
s’est faite l’image fidèle de la transformation

le rythme espiègle des espérances
carmine le sang des traversées


Cordialement,

Loup-de-lune
J'aime ce poème dont la douceur n'a d'égale que la pronfondeur des sentiments...

Merci, Loup-de-lune et M. de Saint-Michel, pour vos messages qui me touchent tout particulièrement.

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