Comme un bourgeon serti d’une gangue trop dure,
Qui garde emprisonnées ses floraisons futures,
Reclus dans ton armure,
Etouffé par tes peurs,
Encerclé par tes doutes,
Effrayé par la route,
Lourd de toutes ces fleurs qui ne pouvaient éclore,
Ange mélancolique au regard éperdu,
Au cœur déraciné perclus de ses blessures,
Des mots inavoués,
Des rêves avortés
T’ont conduit si souvent
Sur ces chemins de fuite,
Accompagné de ton fidèle confident,
Loin des duretés de ce monde,
Refuge auprès de l’eau qui court,
Tels les ans, indomptables,
Qui ne t’ont pas laissé le temps
De déployer des ailes bien trop pures.
Tenaillés par l’angoisse,
Ton esprit déraisonne
Et ton cœur se gangrène.
Nulle issue, nul espoir
Sinon cette rature,
Une abominable balafre,
Au cœur de la nature
Qui laisse ce cratère,
Béant, à cœur ouvert,
Chez ceux qui te chérissaient tant
Et n’ont pu te retenir plus longtemps.
A Antoine, ses frères, ses parents.
10.04.19
Qui garde emprisonnées ses floraisons futures,
Reclus dans ton armure,
Etouffé par tes peurs,
Encerclé par tes doutes,
Effrayé par la route,
Lourd de toutes ces fleurs qui ne pouvaient éclore,
Ange mélancolique au regard éperdu,
Au cœur déraciné perclus de ses blessures,
Des mots inavoués,
Des rêves avortés
T’ont conduit si souvent
Sur ces chemins de fuite,
Accompagné de ton fidèle confident,
Loin des duretés de ce monde,
Refuge auprès de l’eau qui court,
Tels les ans, indomptables,
Qui ne t’ont pas laissé le temps
De déployer des ailes bien trop pures.
Tenaillés par l’angoisse,
Ton esprit déraisonne
Et ton cœur se gangrène.
Nulle issue, nul espoir
Sinon cette rature,
Une abominable balafre,
Au cœur de la nature
Qui laisse ce cratère,
Béant, à cœur ouvert,
Chez ceux qui te chérissaient tant
Et n’ont pu te retenir plus longtemps.
A Antoine, ses frères, ses parents.
10.04.19
- silver, M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci