Toi, le faucon qui plane au-dessus de ma tête,
Toi, l’écureuil curieux qui fouine dans les bois,
La guêpe qui tournoie sur les corolles en fête,
L’agneau fou qui s’ébroue pour son premier printemps
Et le chat vagabond qui hante le jardin…
Dans ma prison dorée, je remplis les instants
Du salut vaporeux du soleil du matin,
De la course éperdue du chevreuil qui s’enfuit,
De la musique bleue d’un piano voyageur,
De ton regard brumeux au sortir de la nuit
Des rêves oubliés qui repeuplent mon cœur…
Contre le flot grondant du monde inquisiteur
Des humains englués dans des peurs viscérales,
Cernés par des fléaux en cascade d’horreurs,
Je cultive ces fleurs près des chutes fatales.
Laissez-moi donc rêver au rachat de ce monde
Aux ailleurs irréels aux beautés singulières
Aux âmes disparues dont la pensée m’inonde
A l’enfance perdue pourtant si familière…
17.04.2020
- hasia, Jérôme nyctalo, M. de Saint-Michel et 2 autres aiment ceci
Sublime approche de Vie...
si pure,
si délicate et
de haute distinction poétique
à Vous,
hasia