Chères chimères,
Je vous ai tant serrées contre mon cœur avide
Espérées, poursuivies, révérées et nourries.
Mais quand la bulle éclate et laisse un cœur aride,
Un cœur qui n'aspirait qu'à flamber à tout prix,
Alors la déchirure avive une blessure
Noyant ce monde gris de sa mélancolie,
Et je vais, gangrenée par des illusions pures,
Je m’en grise et m’agrippe à ma douce folie…
Ma solitude nue trouve un puissant refuge
Auprès de la nature et de rêves anciens
Qui de ces pluies d’aiguilles apaisent le déluge.
Je dirige mes pas vers un ciel plus serein...
Comme Sisyphe roule encore son rocher
Jusqu’en haut de ce mont qu’il gravit pour toujours,
Je repars en chantant afin de rechercher
L’indicible idéal de bonté et d’amour.
13.11.2022
Je vous ai tant serrées contre mon cœur avide
Espérées, poursuivies, révérées et nourries.
Mais quand la bulle éclate et laisse un cœur aride,
Un cœur qui n'aspirait qu'à flamber à tout prix,
Alors la déchirure avive une blessure
Noyant ce monde gris de sa mélancolie,
Et je vais, gangrenée par des illusions pures,
Je m’en grise et m’agrippe à ma douce folie…
Ma solitude nue trouve un puissant refuge
Auprès de la nature et de rêves anciens
Qui de ces pluies d’aiguilles apaisent le déluge.
Je dirige mes pas vers un ciel plus serein...
Comme Sisyphe roule encore son rocher
Jusqu’en haut de ce mont qu’il gravit pour toujours,
Je repars en chantant afin de rechercher
L’indicible idéal de bonté et d’amour.
13.11.2022
- silver, M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci