Au bord d'un monde à la dérive,
Je pense aux matins évanouis,
Aurores calmes et radieuses
Enterrées sous le flot des jours
Dans les replis de la mémoire.
Au creux des vignes
Des pieds trépignent
Sur l'herbe folle
Lumière crue
En farandole
Des jambes nues
Qui dégringolent
Elan d'enfance
Vive cadence
Oh la douceur
De cette ardeur
Les rêves fous
Les ocres roux
Les peurs exquises
Les gourmandises
Abricotiers
Et amandiers
Tendaient leurs fleurs
sous la chaleur
Vers nos cœurs ivres
De soif de vivre.
Avril 2024
Je pense aux matins évanouis,
Aurores calmes et radieuses
Enterrées sous le flot des jours
Dans les replis de la mémoire.
Au creux des vignes
Des pieds trépignent
Sur l'herbe folle
Lumière crue
En farandole
Des jambes nues
Qui dégringolent
Elan d'enfance
Vive cadence
Oh la douceur
De cette ardeur
Les rêves fous
Les ocres roux
Les peurs exquises
Les gourmandises
Abricotiers
Et amandiers
Tendaient leurs fleurs
sous la chaleur
Vers nos cœurs ivres
De soif de vivre.
Avril 2024
- M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci
Comment ne pas être sensible à votre poème - à ce douloureux contraste entre un sombre maintenant et un lumineux jadis?