1
Je me souviens
Posté par Esterina,
12 septembre 2024
·
65 visite(s)
déferlement émotions nostalgie souvenirs
Je me souviens, au soir venu,
Le ciel chantant son oraison,
Comme la beauté mise à nue
Tirait mon cœur de sa prison.
Je me souviens de ces embrasements
Qui noyaient le cœur, broyaient la raison,
Je me souviens du temps où l'horizon
N'était qu'un mystérieux linéament.
Je me revois glaner la vie
Quand je mendiais l'infime espoir
Dans le moindre de ses regards
Et le temps coulait à l'envie...
Je me souviens des rires dérisoires
De ces enthousiasmes incontrôlés,
Dissimulant de leur épais brouillard
Les angoisses crues, les obscures plaies.
Je me souviens des douleurs tues,
De si hermétiques silences,
De tous les rêves impromptus
De ma mélancolique enfance.
Je me souviens des mornes lendemains,
De l'aube bruyante au son des oiseaux
Des ruisseaux grouillants bordés de roseaux,
De la lumière éclairant le chemin.
Je me rappelle les parois vermeilles
Entourant les vignes ocres et rêches,
Une cabane arborée qui sommeille
Accrochée à la pente abrupte et sèche.
Je me souviens aussi de nos jeux insouciants,
Des étés éclatants, des vagues déferlantes,
De la mer irradiant nos regards désirants,
De la soif embrasant mon âme incandescente.
Quand renaissent les jours
Aux soleils flamboyants,
Je voyage à rebours
Sur les sentiers du temps,
Seule immergée au sein
D'un passé chatoyant
Je sens vibrer les heures
De leurs remous ardents.
12.09.2024
Le ciel chantant son oraison,
Comme la beauté mise à nue
Tirait mon cœur de sa prison.
Je me souviens de ces embrasements
Qui noyaient le cœur, broyaient la raison,
Je me souviens du temps où l'horizon
N'était qu'un mystérieux linéament.
Je me revois glaner la vie
Quand je mendiais l'infime espoir
Dans le moindre de ses regards
Et le temps coulait à l'envie...
Je me souviens des rires dérisoires
De ces enthousiasmes incontrôlés,
Dissimulant de leur épais brouillard
Les angoisses crues, les obscures plaies.
Je me souviens des douleurs tues,
De si hermétiques silences,
De tous les rêves impromptus
De ma mélancolique enfance.
Je me souviens des mornes lendemains,
De l'aube bruyante au son des oiseaux
Des ruisseaux grouillants bordés de roseaux,
De la lumière éclairant le chemin.
Je me rappelle les parois vermeilles
Entourant les vignes ocres et rêches,
Une cabane arborée qui sommeille
Accrochée à la pente abrupte et sèche.
Je me souviens aussi de nos jeux insouciants,
Des étés éclatants, des vagues déferlantes,
De la mer irradiant nos regards désirants,
De la soif embrasant mon âme incandescente.
Quand renaissent les jours
Aux soleils flamboyants,
Je voyage à rebours
Sur les sentiers du temps,
Seule immergée au sein
D'un passé chatoyant
Je sens vibrer les heures
De leurs remous ardents.
12.09.2024
- M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci
Face aux tribulations de la vie, ce « voyage à rebours » permet à notre âme de retrouver le paradis perdu…