
Tu viens en tête d'une multitude,
Ligne sans fin de tes instants derrière toi.
Tu ne peux en distinguer l'origine:
Combien de fois ton cœur a-t-il battu?
Tu portes un enfant sur les épaules, tu t'endors, tu regardes le ciel, tu descends l'escalier...
Jusque hors de ta mémoire
Toutes les secondes te composent.
Leur fil ininterrompu te rattache
Au tout commencement, à la Vie.
Encore et maintenant, tu vis.
Amicalement.
hasia