Ton regard, seul, embrasse la flâne des ruines,
Et ce proche horizon des grandeurs éboulées
Forme un temps que l'argile a nué de sa pruine,
A ce que sous tes pas, dans ces boues éculées,
Albescent, il n'affleure le corps orgueilleux
De ces hommes de main dans la chair des statues,
Par le faste inspirés, mondains et si gueux
Hors le sol où leur art prend les terres battues.
Ton regard, seul, enlace ce lent crépuscule,
Condescend à son orbe un versant humble et doux,
Où dans l'ombre barbare d'un spectre brun roux,
Elle tombe la nuit. Et le monde recule...
Et ce proche horizon des grandeurs éboulées
Forme un temps que l'argile a nué de sa pruine,
A ce que sous tes pas, dans ces boues éculées,
Albescent, il n'affleure le corps orgueilleux
De ces hommes de main dans la chair des statues,
Par le faste inspirés, mondains et si gueux
Hors le sol où leur art prend les terres battues.
Ton regard, seul, enlace ce lent crépuscule,
Condescend à son orbe un versant humble et doux,
Où dans l'ombre barbare d'un spectre brun roux,
Elle tombe la nuit. Et le monde recule...