Comme à Pékin
Le temps est dur et maussade.
Tous les matins
Me paraissent si fades.
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Toutes les couleurs de l’été,
Ternies par le temps qui passe,
Disparaissent avec celles des prés,
Alors que la vie s’efface.
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Volatil, l’instant des amours s’arrête
Cédant la place au temps des pleurites
Mais le jour viendra où jamais,
D’elle, je ne me séparerais.
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L’Automne, dans mon coeur est entré
A chaque fois que je l’ai quittée
Et sans crier gare, il a frappé
Sans même que je ne puisse résister.
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Comme les feuilles qui, lentement
tombent
Du haut de la cime des arbres,
Du tréfonds de mon âme,
J’ai vu tomber les larmes.
Source: L’Automne.