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From: A la crête des blés.

Posté par decker, 25 mars 2013 · 467 visite(s)

La froideur diurne électrique,trépignée par le rayon astral
Laisse place aux fumeroles telluriques,se disséminant aux abîmes.
Et la lourdeur de l’aube, d’un pas décidé,
Ecchymose impérissable d’une matinée accablante,
Éveille le métabolisme des âmes de ces lieux.

Le croassement prééminent de ce piètre charognard
Entraînant férocement nos délicats osselets dans sa cacophonie,
N’a eu raison de nous, épanchés sur nos flans, dans cet infini drap blond
Quand le zéphyr matutinale, d’une légèreté exquise
Câline nos frimousses, jusqu’à la chaire de poule.

Les seings de cette nuit, estampillées en nous,
Ôtent l’inappétence, tant la libido est forte.
L’aboutage de nos chaires tout en concupiscence,
Ricochet des ébranlements incessants de nos anatomies dégarnies.
C’est alors que nos charpentes éreintées des ébats, soupirant de plaisirs
Sous le clin d’œil espiègle du curieux volatile
Bravent l’apesanteur à la crête des blés.



Source: A la crête des blés.



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