Nénuphar était mon nom
Mais la lente agonie de nos plaisirs charnels,
Déchaînée par moquerie de l’obscure sablier,
Séquestre mon appétence des saisons euphoriques.
C’est alors que mon âme se prend à divaguer.
De ces vagabondages, éclosent les scepticismes,
D’une paires en prostration,
Victime quotidiennement de leur ignoble lâchage,
Favorisant l’enchantement des instants solitaires et futiles.
L’atrophie de nos émotions
Laisse peu à peu s’épanouir cette pesante tranquillité.
Tarissant tous les jours
L’étang où je vis le jours.
Tapis en son sein
Je m’enracine en vain
En espérant enfin
L’avalanche du destin.
Et combien de temps encore …
Source: Nénuphar était mon nom