Je suis désespéré devant ma page blanche.
Elle me terrifie et je lui fais la manche.
Je lui dis "Aidez-moi" et "À votre bon cœur.
Chuchotez-moi des vers qui feront mon bonheur".
Mais la grave feuille ne m'est d'aucun appui.
Elle ne me fait pas l'aumône cette nuit.
C'est le triste miroir de mon esprit stérile,
Qui est cloué au sol et se sent inutile.
Où est l'idée chérie qui produit le déclic
Et qui m'emportera dans le ciel poétique ?
Ma muse s'est tirée et mon stylo Bic bleu
S'ennuie comme un rat mort entre mes doigts nerveux.
Trois heures du matin sonnent à ma pendule.
Je griffonne un quatrain sans âme et ridicule
Que je fous, par dépit, dans l'âtre incandescent.
C'est un en-cas frugal pour le feu dévorant.
Je regarde brûler ma minable pensée
Qui noircit prestement et s'envole en fumée.
Elle me terrifie et je lui fais la manche.
Je lui dis "Aidez-moi" et "À votre bon cœur.
Chuchotez-moi des vers qui feront mon bonheur".
Mais la grave feuille ne m'est d'aucun appui.
Elle ne me fait pas l'aumône cette nuit.
C'est le triste miroir de mon esprit stérile,
Qui est cloué au sol et se sent inutile.
Où est l'idée chérie qui produit le déclic
Et qui m'emportera dans le ciel poétique ?
Ma muse s'est tirée et mon stylo Bic bleu
S'ennuie comme un rat mort entre mes doigts nerveux.
Trois heures du matin sonnent à ma pendule.
Je griffonne un quatrain sans âme et ridicule
Que je fous, par dépit, dans l'âtre incandescent.
C'est un en-cas frugal pour le feu dévorant.
Je regarde brûler ma minable pensée
Qui noircit prestement et s'envole en fumée.
- Esterina, Sinziana et Laurence HERAULT aiment ceci
Pour notre plus grand plaisir, vous avez fini par avoir raison de votre page blanche !
Votre muse est peut-être matinale... ;-)