Au milieu de la nuit, une femme battue
Écoute avec angoisse un souffle continu.
C'est son mari qui dort,
D'un sommeil sans remords.
Un vieil homme voûté, frappé par son épouse,
Une grand-mère aigrie, méchante et très jalouse,
Rumine son passé
Et ses rêves brisés.
Dans une maisonnette, un garçon de six ans,
Caché dans un buffet, fuit le temps d'un instant
Les coups de son papa.
Sa maman n'est pas là.
Elle est dans un cercueil, à Morteaux-Coulibœuf,
Dans les bras de la mort et du COVID-19.
La quarantaine est dure !
C'est de mauvais augure.
Mieux vaut être tout seul à vivre ce calvaire,
Qu'être à deux dans l'appart, quand l'autre c'est l'enfer.
Les jardins, ces temps-ci,
Sont de vrais paradis.
Écoute avec angoisse un souffle continu.
C'est son mari qui dort,
D'un sommeil sans remords.
Un vieil homme voûté, frappé par son épouse,
Une grand-mère aigrie, méchante et très jalouse,
Rumine son passé
Et ses rêves brisés.
Dans une maisonnette, un garçon de six ans,
Caché dans un buffet, fuit le temps d'un instant
Les coups de son papa.
Sa maman n'est pas là.
Elle est dans un cercueil, à Morteaux-Coulibœuf,
Dans les bras de la mort et du COVID-19.
La quarantaine est dure !
C'est de mauvais augure.
Mieux vaut être tout seul à vivre ce calvaire,
Qu'être à deux dans l'appart, quand l'autre c'est l'enfer.
Les jardins, ces temps-ci,
Sont de vrais paradis.
- Esterina, M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci
Comment ne pas penser en ces temps de confinement à tous ceux qui vivent l'enfer chez-eux...
Mais on a beau y penser, est-ce vraiment assez ? Comment les protéger ?
Merci pour ce poème qui nous rappelle combien il est important de prendre le temps de faire attention à tous ceux qui souffrent et sont en danger, dedans parfois plus que dehors...