C'est au bas du sentier long pourvoyeur d'abîmes
cet are limoneux mêlant la lisière à la berge
où mon coeur vient assumer le dernier rythme des choses
Avec le vaste de tes yeux se sont clos tous les oiseaux blancs
Au-dessus des ramures oubliées du frisson
un pont semblable au repos d'une immémoriale bête
a par intervalle arqué dans sa pierre une lumière épaisse
Une barque stupéfie son emploi sous l'éternité bleue de sa bâche
Pourtant au gré de l'image liquide d'un monde immobile
incessamment flottent les feuilles orphelines de leur sève, lentes
lentes comme les mues des profondes douleurs
cet are limoneux mêlant la lisière à la berge
où mon coeur vient assumer le dernier rythme des choses
Avec le vaste de tes yeux se sont clos tous les oiseaux blancs
Au-dessus des ramures oubliées du frisson
un pont semblable au repos d'une immémoriale bête
a par intervalle arqué dans sa pierre une lumière épaisse
Une barque stupéfie son emploi sous l'éternité bleue de sa bâche
Pourtant au gré de l'image liquide d'un monde immobile
incessamment flottent les feuilles orphelines de leur sève, lentes
lentes comme les mues des profondes douleurs
- Esterina, M. de Saint-Michel, FlorentM et 1 autre aiment ceci
Merci pour ce superbe tableau d'automne !