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Les Mondes perdus : à la recherche de Mademoiselle Lin - Épilogue

Posté par Loup-de-lune, 07 juillet 2016 · 482 visite(s)

C'était ta tombe et mille siècles avaient coulé

c'était ta tombe myocarde des mers battu
et radieux de vivants inouïs et de lexèmes recréateurs
c'était la calligraphie d'or où chuchote le recreusement des abîmes

la féale entrebâillure de la pierre noire
et la volute céruléenne de ta cendre qui s'enfuit
pour exaucer ma prière atemporelle

j'accrochai là le vieux gâchis tenace
avec toutes les solitudes et toutes les angoisses...
jusqu'à transfigurer la franchise du poème en mon corps qui s'allonge

renouant avec l'exquis de tes épaules sommeilleuses



Le poème est la véritable tombe de ceux que nos yeux de chair ne voient plus: une tombe où leurs cœurs ressuscitent...

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