Les Laconismes : Vagabondée
Musique
Effusions d'orgue pensif
à travers la pierre
des vitraux bordent la rue des Solitudes
imagier et féal le verre
parmi l'étincelle de mai
partage le sentiment de plaie
***
Épopée
Une encre de rosée
qu'avitaille la source de soleil
tout un destin clairvoyant
sur une fleur de lilas
tombée la veille
***
Au pied de la sainte
Flamme
légèrement tremblée
à travers le rouge photophore
miroir
de la corolle éprise du zéphyr
***
Insomnieuse
Ruisselé chagrin
parmi le midi du doute
laque couleur d'étoile
sur le double bistre
où lune le regard
***
Impressions
Ombres et lumières improvisent
dans le canevas du vent
parmi l'imminence vespérale
y soupçonner
l'épisode le plus dense
de son histoire fugitive
profusion d'oiseaux et de fleurs
dévouée à l'embellie
la literie des malingres enclot la cour
pour sécher atemporelle
fenêtre magicienne
par le seul mystère de son ouverture
tout un feuillage réfléchi
habite le lilas de l'abat-jour
cheminée parmi le pastel du soir
et les rayons ultimes
échevellent sa placidité de sentinelle
***
Église
Au ciel de la vagabonde
parcoureuse d'aurores
ces oiseaux qui musiquent
éternel d'une manne argentine
sur la pierre hôtesse des ocres
***
Consomption
Reflets du levant
flamme mûre
ton feu va se séparant de toi
et dans la cendre de vitre
vient gîter la ville partielle
***
Jardin
Délicat feuillage
souffle infime
le cartilage de la lumière
s'abandonne à l'émeraude
***
Ciel
Là où se croisent
les silencieux vols des oiseaux de charbon
est prononcé mon diamant premier
***
Fugace
mouvant clair de trapèze
parmi le voilage
comme traverse arachnéenne
au zéphyr
une ombre oscille
mendieuse de l'intense
qui recolore et mutile les oiseaux
***
Valeurs
à même une route encore
comme artère démissionnée
papier lingot d'un jour s'esquissant
et mon mimodrame d'ombres
donné par la quintessence du passage
dont se dédore l'obstinée faribole
Musique
Effusions d'orgue pensif
à travers la pierre
des vitraux bordent la rue des Solitudes
imagier et féal le verre
parmi l'étincelle de mai
partage le sentiment de plaie
***
Épopée
Une encre de rosée
qu'avitaille la source de soleil
tout un destin clairvoyant
sur une fleur de lilas
tombée la veille
***
Au pied de la sainte
Flamme
légèrement tremblée
à travers le rouge photophore
miroir
de la corolle éprise du zéphyr
***
Insomnieuse
Ruisselé chagrin
parmi le midi du doute
laque couleur d'étoile
sur le double bistre
où lune le regard
***
Impressions
Ombres et lumières improvisent
dans le canevas du vent
parmi l'imminence vespérale
y soupçonner
l'épisode le plus dense
de son histoire fugitive
profusion d'oiseaux et de fleurs
dévouée à l'embellie
la literie des malingres enclot la cour
pour sécher atemporelle
fenêtre magicienne
par le seul mystère de son ouverture
tout un feuillage réfléchi
habite le lilas de l'abat-jour
cheminée parmi le pastel du soir
et les rayons ultimes
échevellent sa placidité de sentinelle
***
Église
Au ciel de la vagabonde
parcoureuse d'aurores
ces oiseaux qui musiquent
éternel d'une manne argentine
sur la pierre hôtesse des ocres
***
Consomption
Reflets du levant
flamme mûre
ton feu va se séparant de toi
et dans la cendre de vitre
vient gîter la ville partielle
***
Jardin
Délicat feuillage
souffle infime
le cartilage de la lumière
s'abandonne à l'émeraude
***
Ciel
Là où se croisent
les silencieux vols des oiseaux de charbon
est prononcé mon diamant premier
***
Fugace
mouvant clair de trapèze
parmi le voilage
comme traverse arachnéenne
au zéphyr
une ombre oscille
mendieuse de l'intense
qui recolore et mutile les oiseaux
***
Valeurs
à même une route encore
comme artère démissionnée
papier lingot d'un jour s'esquissant
et mon mimodrame d'ombres
donné par la quintessence du passage
dont se dédore l'obstinée faribole
- Esterina, M. de Saint-Michel, bɔētiane et 2 autres aiment ceci
entre vos yeux et ce qui est vu, se déploient les ailes de votre imagination togée de votre savante sensibilité...
les fleurs, les oiseaux, les lumières sont vos vêtements - votre respiration, le tempo qui harmonise le tout...
***
mon sourire de vous lire...