azur minutieux
pierre à aiguiser
les angles de la ville
le silence des repères
la poudre des tours
les oiseaux des ailleurs voleurs de cristallins
pour étincelles
le lendemain s'arroge la coupure
le cher dessein s'épanche
c'est l'innocence des diamants roses
qui coagule
et nulle géométrie ne fabule plus
par-delà le sfumato des montagnes
- Esterina, silver, M. de Saint-Michel et 1 autre aiment ceci
Puis tout s'adoucit et s'estompe sous la tendresse du pinceau du peintre...
Chere Loup-de-lune, lire vos poemes est chaque fois pour moi une experience bouleversante, où je me sens a la fois déstabilisée et puissamment charmée...
Vous avez cette faculté extraordinnaire de vous approprier le langage et de le réinventer pour en faire le langage de la beauté, un langage qui parle au coeur, a l'ame...et qu'en vain on chercherait a traduire en langage plus cartésien...
Entrer dans vos poemes, c'est entrer dans votre univers, a la fois incroyablement intime et pourtant mystérieux, empirique et onirique
où chaque mot semble etre une pulsation de votre coeur, de votre sang, et chaque image un diamant taillé au filtre de votre expérience, de votre sensibilité, et lancé dans l'espace pour ricocher a l'infini...
Avec amitié et admiration,
Silver