La Maison de Marianne I : 1-8
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*
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Dans la chambre de Marianne
voilages de sud et de gaze
abondent d'un rose élixir
et les autres pièces de sa maison
ouvertes comme des soifs cardinales
*
*
*
Deux bleus de nuit pour la symbiose du ciel et de la mer
une blancheur isocèle témoignant une voile
la traversée gouachée sur la boîte d'allumettes
partage parfois ses fanaux
avec les rivages du bain
au sein de féales étoiles de verre
*
*
*
Devant les essais les romans
les sommes qui épanchent l'histoire des Hommes
un visage en noir et blanc
sentinelle du sourire à l'angle d'un rayon
et mille alphabets impuissants
à nommer cette présence de la mère
*
*
*
Trois paniers surmontent une armoire
immobiles de la récolte des heures
et par degré leurs anses tressées
découvrent l'arceau des passages
*
*
*
Une lanterne suspendue
au flamboyant pêle-mêle du salon
tout le grand pleur
des transparentes aubes d'ascèse
qui perle et va coulant
*
*
*
Dans l'étagère menuisée
à travers la patiente réunion des verres anciens
se déforment et fabulent
les visages des femmes tristes
qu'aquarellait d'année en année
la grande amie d'outre-mer
*
*
*
Vêtement de carmin oublié
ces plis d'un soyeux nonchaloir
au-dessous de Venise impressionniste
bleu cyan de reflets et d'ogives ajourée
du temps que de canal en canal
un musée l'approchait de la rêveuse
*
*
*
À côté du falot où luit désormais
le trésor de cailloux des apaisantes promenades
un ange mutilé va se renversant sur le dos
sans cesser d'étreindre sa corbeille de fruits cendreux
dans le double nimbe d'ocre et d'argent
que lui fait l'empilage du balcon sans âge
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Dans la chambre de Marianne
voilages de sud et de gaze
abondent d'un rose élixir
et les autres pièces de sa maison
ouvertes comme des soifs cardinales
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Deux bleus de nuit pour la symbiose du ciel et de la mer
une blancheur isocèle témoignant une voile
la traversée gouachée sur la boîte d'allumettes
partage parfois ses fanaux
avec les rivages du bain
au sein de féales étoiles de verre
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Devant les essais les romans
les sommes qui épanchent l'histoire des Hommes
un visage en noir et blanc
sentinelle du sourire à l'angle d'un rayon
et mille alphabets impuissants
à nommer cette présence de la mère
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Trois paniers surmontent une armoire
immobiles de la récolte des heures
et par degré leurs anses tressées
découvrent l'arceau des passages
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Une lanterne suspendue
au flamboyant pêle-mêle du salon
tout le grand pleur
des transparentes aubes d'ascèse
qui perle et va coulant
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Dans l'étagère menuisée
à travers la patiente réunion des verres anciens
se déforment et fabulent
les visages des femmes tristes
qu'aquarellait d'année en année
la grande amie d'outre-mer
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Vêtement de carmin oublié
ces plis d'un soyeux nonchaloir
au-dessous de Venise impressionniste
bleu cyan de reflets et d'ogives ajourée
du temps que de canal en canal
un musée l'approchait de la rêveuse
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À côté du falot où luit désormais
le trésor de cailloux des apaisantes promenades
un ange mutilé va se renversant sur le dos
sans cesser d'étreindre sa corbeille de fruits cendreux
dans le double nimbe d'ocre et d'argent
que lui fait l'empilage du balcon sans âge
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- hasia, Esterina, michelconrad et 4 autres aiment ceci
Comme une fresque d'intérieure, brossée de mille teintes
et dont les harmonies douces s'accrochent à l'âme...
J'aime beaucoup!
belle journée
hasia