tout à sa mélanique arborescence
la cour
ira glissant des éclis de safran
dans le confus de son faîte
reflets paniques
sur le carnaval des carreaux
flagelles de nacre
dyades pourpres
bluettant lapis
jusqu'à l'exhaustive épousaille
de l'alevinière des distances et des vitesses
que palissade le bambou
au clair des parallélogrammes
dont s'ensoufrent les solitudes de la maison
une séquence fissile
des palinodies de jokers
s'offrent au vent s'évadant
d'entre les ciels décloués
- michelconrad, silver, M. de Saint-Michel et 2 autres aiment ceci
Une navigation immobile
Il y a un voyage dans chaque poème de Loup-de-lune. C'est d'abord un voyage au travers des mots (qu'y -a-t-il de plus essentiel ? ) , -- des mots comme des sémaphores, pour nous perdre et pour nous guider.
On peut y refaire cent fois une navigation immobile : mille routes maritimes sont ici offertes, dont l'absence de ponctuation et de majuscules accentue, s'il en était besoin, l'immensité.
15/1/18
Michel Conrad