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Un soir en griserie

Posté par Loup-de-lune, 01 février 2018 · 924 visite(s)

Un soir en griserie



ces luminaires mis en défiance
par leur thèse de sources

le long d'un trottoir enclin au nocher
l'alternance du bistre avec le safran
pour les arbres-cerfs eschatologues

le fugitif hapax
d'une cochenille géminée

d'infinis atterrissages de roseur
de soufre et de bleuissure
la hauteur venue à la révérence incise

le nomadisme d'un faisceau
dans un sortilège interstitiel
impropice aux révèlements avachis

un tambour galactique
détraque ses jaillies de globes

une vacillante silhouette à mi-voix
dissémine l'alphabet limbique
sur le fabuleux des lendemains



Loup-de-lune,

 

Vous lire, c'est s'engager dans une galerie de mine souterraine, sans savoir quelles pierres précieuses, ou semi-précieuses, nous attendent, ou bien encore avancer dans un univers nouveau,  où nous attendent des "arbres-cerfs", un "fugitif hapax" ... Je suis un  très bon spectateur pour ces spectacles que vous nous donnez à voir, -- vous le pressentez, sans doute.

 

"Il faut lire la poésie comme le journal", disait, je crois , Aragon. C'est ainsi que je vous lis . Dans ce "journal" que vous nous donnez à lire, je trouve les nouvelles essentielles, les clefs pour déchiffrer le jour, que vous colorez "de roseur, de soufre et de bleuissure".

 

Tout cela nous conduit, au bout du compte, à l'espérance , au "fabuleux des lendemains"...

 

Merci.

 

Michel Conrad

Loup-de-lune,
 
Vous lire, c'est s'engager dans une galerie de mine souterraine, sans savoir quelles pierres précieuses, ou semi-précieuses, nous attendent, ou bien encore avancer dans un univers nouveau,  où nous attendent des "arbres-cerfs", un "fugitif hapax" ... Je suis un  très bon spectateur pour ces spectacles que vous nous donnez à voir, -- vous le pressentez, sans doute.
 
"Il faut lire la poésie comme le journal", disait, je crois , Aragon. C'est ainsi que je vous lis . Dans ce "journal" que vous nous donnez à lire, je trouve les nouvelles essentielles, les clefs pour déchiffrer le jour, que vous colorez "de roseur, de soufre et de bleuissure".
 
Tout cela nous conduit, au bout du compte, à l'espérance , au "fabuleux des lendemains"...
 
Merci.
 
Michel Conrad


... grand merci de m'avoir accompagnée durant cette promenade en u-topie (en non-lieu), un soir de monde nouveau impliquant des esquisses de formes nouvelles...

... je me suis en effet sentie comme un reporter dans l'un de ces kaléidoscopes qui pulsent à travers les apparences...


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