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Rencontre
Posté par Laurence HERAULT,
dans
Poèmes
27 mars 2019
·
474 visite(s)
Douceur printemps vent pluie rendez-vous Paris échanges nostalgie projets utopie
Rencontre
Cette douceur dans l'air
Si chaude, si légère,
Ce parfum printanier,
Et ce vent en rafales
Qui vous pousse et vous freine
Mais toujours vous entraîne
Dans sa course fantasque,
Au gré de ses fantasmes
Cette pluie fine et fraîche
Qui picote la peau
Et gifle le visage
Chaque fois que quelque bourrasque,
Lassée de vous tourner le dos,
Décide enfin de vous faire face
Et bouscule le paysage
D'une coiffure négligée ;
Et les cheveux ainsi défaits
Apportent une note sauvage
À laquelle on peut succomber
Quand on a les yeux pleins de rêve
Et le cœur un peu délaissé...
Cet après-midi avec toi
A compté pour moi, tu le sais ;
Repas en tête à tête,
Achats ici et là,
Dans le Paris en fête
Du début de l'année,
Mes questions sans réponse
Mes doutes, mes regrets
À peine différents
De ceux que j'éprouvais
Il y a quelques temps...
Tes propos qui pesaient
Étaient pleins de présent
Et d'avenir aussi ;
J'ai le cœur qui vacille
Lorsque tu me souris,
Lorsque tu me confies
Tes soucis, tes espoirs,
Tes projets, tes envies...
Et que j'aime à les croire,
Malgré leur utopie !
Laurence
09 janvier 1991
Cette douceur dans l'air
Si chaude, si légère,
Ce parfum printanier,
Et ce vent en rafales
Qui vous pousse et vous freine
Mais toujours vous entraîne
Dans sa course fantasque,
Au gré de ses fantasmes
Cette pluie fine et fraîche
Qui picote la peau
Et gifle le visage
Chaque fois que quelque bourrasque,
Lassée de vous tourner le dos,
Décide enfin de vous faire face
Et bouscule le paysage
D'une coiffure négligée ;
Et les cheveux ainsi défaits
Apportent une note sauvage
À laquelle on peut succomber
Quand on a les yeux pleins de rêve
Et le cœur un peu délaissé...
Cet après-midi avec toi
A compté pour moi, tu le sais ;
Repas en tête à tête,
Achats ici et là,
Dans le Paris en fête
Du début de l'année,
Mes questions sans réponse
Mes doutes, mes regrets
À peine différents
De ceux que j'éprouvais
Il y a quelques temps...
Tes propos qui pesaient
Étaient pleins de présent
Et d'avenir aussi ;
J'ai le cœur qui vacille
Lorsque tu me souris,
Lorsque tu me confies
Tes soucis, tes espoirs,
Tes projets, tes envies...
Et que j'aime à les croire,
Malgré leur utopie !
Laurence
09 janvier 1991
