
Quarante-quatre jours et bien plus...
Posté par Laurence HERAULT,
dans
Poèmes
03 avril 2022
·
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Stupeur chaos agression Arménie souffrance colère iniquité silence coupable amertume Guerre des 44 jours
Quarante-quatre jours et bien plus...
Mais après la stupeur de ces mois de chaos,
Ces jeunes sacrifiés dans la force de l'âge,
Ces tombes alignées, la souffrance en écho,
Ces êtres arrachés à leur terre natale,
Ces foyers dévastés, ces prisonniers-otages
Ces lieux de chrétienté, mêlés aux paysages,
Laissés à l'ennemi par la force des armes ;
Comme si l'on pouvait abandonner son âme
Sans nourrir la colère et le ressentiment
Qui referont surface quand viendra le moment
Tous ces points épineux qui ne sont pas réglés ;
Ces agressions sans fin que l'on ne peut nier ;
Ces intérêts mesquins des nations alliées...
Peut-on continuer à faire comme si
Rien ne s'était passé au sein de l'Arménie ?
Je garde au fond du cœur, lancinante et amère,
Cette douleur secrète qui ne peut s'estomper ;
Comme une plaie qui saigne ne peut cicatriser
Dès lors que l'on revient toujours la raviver.
Laurence
16 février 2022
Mais après la stupeur de ces mois de chaos,
Ces jeunes sacrifiés dans la force de l'âge,
Ces tombes alignées, la souffrance en écho,
Ces êtres arrachés à leur terre natale,
Ces foyers dévastés, ces prisonniers-otages
Ces lieux de chrétienté, mêlés aux paysages,
Laissés à l'ennemi par la force des armes ;
Comme si l'on pouvait abandonner son âme
Sans nourrir la colère et le ressentiment
Qui referont surface quand viendra le moment
Tous ces points épineux qui ne sont pas réglés ;
Ces agressions sans fin que l'on ne peut nier ;
Ces intérêts mesquins des nations alliées...
Peut-on continuer à faire comme si
Rien ne s'était passé au sein de l'Arménie ?
Je garde au fond du cœur, lancinante et amère,
Cette douleur secrète qui ne peut s'estomper ;
Comme une plaie qui saigne ne peut cicatriser
Dès lors que l'on revient toujours la raviver.
Laurence
16 février 2022
- Esterina et M. de Saint-Michel aiment ceci
Sombres pans de l'histoire, tel un éternel recommencement...