1055 réponses à ce sujet

[Victorugueux]

intense / ouverture / possible

Ouverture/Possible/échecs/stratégie

[claricorne]

Echecs/Stratégie/Vacuité

[Victorugueux]

Echecs/Stratégie/Vacuité

Vacuité/ Vide/Zen

[claricorne]

Vacuité/ Vide/Zen/neZ (!)
ou
Zen/Vacarme interne/Douleur

[Victorugueux]

Zen/Vacarme interne/Douleur
Douleur/Existence/Angoisse

ou Zen/Contraires/Harmonie
Harmonie/Musique/Joie

Au choix

[claricorne]

Angoisse/Choix/Conscience

Conscience/Voie/Accident

[Victorugueux]

Accident/Manque/Réparation

Réparation/Dommage/Cicatrise

[claricorne]

Réparation/Dommage/Cicatrice

Cicatrice/Déchirure/Obsession

[Victorugueux]

Cicatrice/Déchirure/Obsession

Obsession/Cinéma/N&B

[claricorne]

N&B / explosion / sang

[Lé Clone]

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[Ariel]

Sang / clou


Do ‘ Do – (un peu plus loin) ‘ Do
Olivier Messiaen note : les gouttes de sang et de sueur.
Puis : le thème de la création.

« Visions de l’Amen » ; 18 septembre 2008, la crypte de la Trinité.

Parfois, la musique ferme les yeux (beaucoup des gens présents écoutaient les yeux fermés comme s’ils pensaient devoir les ré-ouvrir sur un monde différent. Plus soluble ? Peut-être).

Instruments d’une passion :
Sang, clous.

En physiologie de l’hémostase, quand le sang a des velléités de s’échapper du vase qui le contient – bref, quand on saigne -, les plaquettes s’agrègent en clou (c’est le terme utilisé, et qui me rappelle le clot anglais), pour refermer la brèche par où il fait effraction.

La curiosité du clou qui chasse l’autre, comme le silence du silence dit : bruit.

[Victorugueux]

Clou/Girofle/épices

Bruit/Sourd/Gris

[claricorne]

Bruit/Sourd/Gris

Gris/Uniformité/Angoisse

[Victorugueux]

Gris/Uniformité /Angoisse

Angoisse/Exister/Sartres

[Ariel]

Sartre / Mouches

[Gardia]

Sang / clou
Do ' Do – (un peu plus loin) ' Do
Olivier Messiaen note : les gouttes de sang et de sueur.
Puis : le thème de la création.
« Visions de l'Amen » ; 18 septembre 2008, la crypte de la Trinité.
Parfois, la musique ferme les yeux (beaucoup des gens présents écoutaient les yeux fermés comme s'ils pensaient devoir les ré-ouvrir sur un monde différent. Plus soluble ? Peut-être).
Instruments d'une passion :
Sang, clous.
En physiologie de l'hémostase, quand le sang a des velléités de s'échapper du vase qui le contient – bref, quand on saigne -, les plaquettes s'agrègent en clou (c'est le terme utilisé, et qui me rappelle le clot anglais), pour refermer la brèche par où il fait effraction.
La curiosité du clou qui chasse l'autre, comme le silence du silence dit : bruit.

"les pentes, les degrés que mon soleil descend,
"Sont d'une terre au goût comme aux couleurs du sang..."

permets-moi de t'offrir dans cette étrange année-centenaire O.M. la page "COULEUR GUALTIERI" dans le site
http://theatreartproject.com

(Ca reste entre nous ... )

[Victorugueux]

Mouches/Merde/Engrais

[Victorugueux]

Tuteur/Instit/Ecole

[claricorne]

Ecole/décollée/échec

[Victorugueux]

Echec/Défaite/Mort

[Ariel]

Mort / marguerite


Daisy, Daisy, give me your answer do
I'm half crazy all for the love of you....

3...2...1..

http://fr.youtube.com/watch?v=63h_v6uf0Ao

[.ds.]

Alcoolisé(e)

La chronique de Frédéric Beigbeder
Les écrivains recommencent à boire

par Frédéric Beigbeder
Lire, octobre 2008
© DR


"L'alcoolisme revient en force dans la littérature française. Ce doit être la crise économique: en période de disette, les gens picolent pour oublier la baisse de leur pouvoir d'achat. Les écrivains ne sont pas des gens comme les autres, mais le monde déteint parfois sur eux. L'éthylisme littéraire était un peu passé de mode: Antoine Blondin et Charles Bukowski étaient morts, la loi Evin limitait les allusions à l'alcool à la télévision et dans la publicité, même Nicolas Rey et Christophe Tison avaient arrêté de boire...

Certains auteurs étaient passés à des substances plus fortes, pour faire jeune... La scène de Vingt ans après où Dumas décrit Porthos buvant les bouteilles de vin cul sec, «comme des verres», semblait parfaitement désuète. La police arrêtait toute personne qui conduisait avec plus de 0,5 g d'alcool dans le sang (l'équivalent de deux bières). De toute façon, plus personne n'avait le permis de conduire (douze points duraient six mois). La France fabriquait le meilleur vin du monde et interdisait à tous ses habitants d'en boire. Notre pays avait décidé d'être sain. Avec le déficit de l'assurance maladie, les Français n'avaient plus le luxe de s'abîmer le foie.

C'est alors qu'intervint Pierre Mérot. Depuis Hermann Broch, nous savons que le rôle du roman est de dire ce qu'on ne peut pas dire ailleurs que dans un roman. Puisqu'il est interdit de se pinter dans la rue, au bureau, au volant, à l'écran et sur les affiches, Mérot a compris qu'il ne lui restait plus qu'à le faire au bar du coin, afin de donner le tournis à la littérature française. Il est l'écrivain qui a redonné à l'alcoolisme ses lettres de noblesse. C'était en 2003, dans un roman intitulé Mammifères. Un vrai livre de résistant, un roman engagé. Toute gueule de bois est un combat.

«Ce soir, vous irez finir ce livre dans tous les bars du monde, sur les comptoirs rayonnants, sans penser à l'amour, dans la gueule fardée de l'alcool. [...] Vous aurez un vague sourire, celui que la forme du verre finit par creuser dans les lèvres.» L'influence souterraine de ce texte fut colossale. Les romanciers français se sont remis à taquiner le goulot. Au début de cette année, François Nourissier a pondu un livre splendide sur les bouteilles de sa femme. En cette rentrée, Amélie Nothomb imagine une piscine remplie de Dom Pérignon. Son roman vante les mérites de la quinzième gorgée de champagne. Par comparaison, Philippe Delerm, avec sa première gorgée de bière, semble bien trop sobre. Dans Polichinelle de Pierric Bailly (P.O.L), on mélange le whisky avec du Nesquik. On est bourré dès le petit déjeuner: la nuit commence tôt dans le Jura désoeuvré. Le superbe essai Promenades sous la lune de Maxime Cohen (Grasset) consacre un chapitre à l'influence du vin sur l'écriture: «Le vin favorise l'essor de phrases amples, généreuses, abondantes, prolixes, longuement figurées, insinuantes ou emportées, romanesques, oratoires, prophétiques.» On jurerait que Cohen décrit précisément le style de Pierre Mérot. C'est qu'il est de retour en 2008, le plus grand romancier alcoolique vivant (avec le Polonais Jerzy Pilch), et dans l'indifférence générale encore! Son nouveau roman, Arkansas (Robert Laffont) est victime d'une injustice: on le prend pour un règlement de comptes avec Michel Houellebecq alors qu'il est un mirage, une digression, une fable fantasmagorique qui rappelle Malcolm Lowry ou Mikhaïl Boulgakov. «Il y avait, en gros, les alcools montants et les alcools descendants; ceux qui se hissaient à toute vitesse dans les fosses nasales, dans les os résonateurs ou au sommet du crâne; et ceux qui tombaient lourdement dans les boyaux comme des cailloux et tiraient le corps vers le bas; ceux qui filaient dans l'oesophage telles des flèches brûlantes, puis finissaient de flamber dans le ventre en une petite flaque précise; et puis les alcools intermédiaires, lesquels s'infiltraient dans les épaules comme des cordelettes nerveuses et durcissaient après comme des cordages.» Qu'on se le dise: la boisson sauvera la littérature et, par conséquent, l'humanité.

Alcoolisé(e)/vers à soi
(puisqu'on a lamentablement évincé cette partie)

[Ariel]

grat grat grat ....

hum,


Alcoolisé, vers à soi, badaboum / égocentre de gravité

[.ds.]

Alcoolisé, vers à soi, badaboum / égocentre de gravité/marguerite/Hasard/ Nulle part ailleurs/

[Ariel]

Nulle part ailleurs / rien ne va plus

[claricorne]

Nulle part ailleurs / rien ne va plus

rien ne va plus / plus à dire, écrire

[Ariel]

plus à dire, écrire / La page blanche

...

« Au commencement était un double zéro. »

La phrase vient de l’éjecter du songe. Assez brutalement pour en refermer la porte et rendre inaccessible toute réminiscence de souvenir précis, exploitable.

Il considère le cercle de métal fin des lunettes sur le bureau. Depuis combien de temps s’est-il à nouveau « absenté » ? A la fenêtre sur la Nerudova, le brouillard renvoie une teinte jaune qui sonne la tombée de la nuit.

Eprouvant le besoin de se dégourdir les jambes, ou par simple souci d’émerger de sa nonchalance, le professeur fera quelques pas au travers de la pièce. Il videra au passage le fond d’une tasse de thé froid puis viendra se rasseoir devant la blancheur des pages.

Il posera les coudes sur la table et se massera les globes oculaires avec lenteur. Il analysera distraitement la perception des halos sur ses rétines comme compatible avec l’image d’une éclipse sur plusieurs planètes très voisines, événement dont la probabilité est extrêmement mince.

Un jour il avait parlé à Julie de Weidenau d’une étoile noire.
...

[Victorugueux]

[quote name='Ariel' date='Sep 26 2008, 12:14 PM' post='104057']
plus à dire, écrire / La page blanche/quote]

La page Blanche/Neige vierge/Ski

[Ariel]

Ski / Renne

...

Le mot ski vient du finno-ougrien suski, le quel mot veut dire ski, en finnois, mais pas en ougrien;
en finnois, surtout.
En français cela se traduit par "planche en bois avec des peaux de phoques pour glisser sur la neige pendant la chasse au renne".
On en retrouve des gravures rupestres dans les grottes scandinaves, ainsi que dans les couloirs du métro à la saison des sports d'hiver,
probablement d'inspirations voisines.

Les ougriens et les esquimaux préfèrent le terme de corneski, surtout à la belle saison,
la racine du mot désignant toujours une planche en bois, mais avec de la glace au phoque autour,
et non seulement dessous.

Bref ...

...

Modification après relecture :
- Est-ce que quelqu'un peut faire du café ?