>Le Poëte est une pute
Tu ne parles qu'en ton nom, Apocope... De toute façon,
poëte étant différent de
poète, tu ne parles de personne...
Personnellement, je ne donnerai rien pour faire comme Char ou Baudelaire ni pour faire un quelconque ver. Si je n'arrive pas à versifier, c'est que je n'ai sans doute rien à dire de pertinent et cela ne sert à rien d'essayer de faire comme les «grands» si ce n'est à produire des copies plus ou moins réussies, voire des pastiches lamentables. Enfin, c'est mon opinion.
A propos du débat éculé sur la nécessité ou pas de l'éducation pour faire ou apprécier l'art, je voudrais aussi livrer quelques réflexions bien éculées elles aussi.
Si l'art se définit par l'émotion qu'on ressent, l'éducation artistique n'est pas nécessaire à l'art, l'éducation sentimentale peut être. On pourrait même dire en poussant le trait que l'éducation artitistique nuit à l'art car elle entoure son objet d'artifices et donc le dénature. ersonnellement, de nombreuses œuvres exposées à Beaubourg me laissent dubitatif. Je n'y vois que d'énièmes gloserie sur des idées novatrices en leur temps mais appartenant au passé. Je ne vois pas par exemple l'intérêt de faire des monocrhomes blancs après Klein si ce n'est par pur pseudo intellectualisme...
A l'inverse, il est indéniable que pour apprécier certaines œuvres, il faut un peu les comprendre et connaitre leur contexte. Pour le monochrome de Klein, c'est particulièrement essentiel. En tant que toile isolée, elle ne me laisse froid. Suivre l'évolution de la peinture à travers la démarche raisonné et sensible des peintres, suivre cette évolution de la peinture représentative à la peinture abstraite apporte assurément quelque chose.
Évidemment, je ne tranche pas le débat

Pour en venir à ton exercice, Apocope, je serais direct et dirais qu'en fait, sa lecture m'a ennuyée. Son thème m'indiffère et je me contrefiche de la technique de la césure épique. D'une manière générale, je ne suis jamais un admirateur de la technique pour elle même ; la vraie virtuosité est l'art de rendre la technique invisible, de rendre les choses
naturelles. Ton exercice est réussi mais cela reste un exercice.