***
Inutile d'écrire, même au petit matin
A quoi bon se le dire, même en alexandrin
L'inspiration me fuit autant qu'elle m'échappe
Le silence en tombeau me couvre de sa chape
Lors l'angoisse m'étreint et me collant au train
Je perds donc tout entrain, perles fuyant l'écrin
Du collier des pensées. Hugo ! Sors de ta trappe !
Génie si tutélaire, Toi, roi de la varappe
Pourras tu m'inspirer de ton don sibyllin
Donneras tu, avec ferveur, au sot crétin
L'inspiration divine ? Si je peux je l'attrape
Par la queue, par le vœux, par les cieux, par la cape !
Mais le ciel est silence, le vent même s'éteint
Mêle si ailé, si lance, le temps même se teint
De ténèbres si denses, qu'enfin elles me happent
Je ne sais plus mes slams, plus de vers qui ne rappent
Ma Muse s'est enfuie, j'ai perdu mon refrain
Puits qui se désabuse, sécheresse du sein
Ma plume s'est tarie, et j'aboie et je jappe
A la lune pâlie, palinodie me frappe
Car il faut bien le dire, j'ai écrit sur des riens
Six quatrains de vieux vers tout en alexandrins
Me pardonnera-t-on, grelottant ma soupape
D'agiter mes grelots en faisant la retape !
***

Le Poëte est une Pute
#1
Invité_Apocope_*
Posté 14 octobre 2008 - 09:00
#2
Posté 14 octobre 2008 - 09:24
***
Inutile d'écrire, même en ce matin
A quoi bon se le dire, même en alexandrin
L'inspiration me fuit autant qu'elle m'échappe
Le silence en tombeau me couvre de sa chape
Lors l'angoisse m'étreint et me collant au train
Je perds donc tout entrain, perles fuyant l'écrin
Du collier des pensées. Hugo! Sors de ta trappe!
Génie si tutélaire, Toi le roi de la varappe
Pourras tu m'inspirer de tes dons sibyllins
Donneras tu, avec ferveur, au sot crétin
L'inspiration divine? Si je peux je l'attrape
Par la queue, par le vœux, par les cieux, par la cape!
Mais le ciel est silence, le vent même s'éteint
Mêle si ailé, si lance, le temps même se teint
De ténèbres si denses, qu'enfin elles me happent
Je ne sais plus mes slams, plus de vers qui ne rappent
Ma Muse s'est enfuie, j'ai perdu mon refrain
Puits qui se désabuse, sécheresse du sein
Ma plume s'est tarie, et j'aboie et je jappe
A la lune pâlie, palinodie me frappe
Car il faut bien le dire, j'ai écrit sur des riens
Six quatrains de vieux vers tout en alexandrins
Me pardonnera-t-on, grelottant ma soupape
D'agiter mes grelots en faisant la retape!
***
Ce qui est formidable,c'est de trouver une inspiration dans la non inspiration.........et là ,est le paradoxe du poète.....faire six quatrains en alexandrins......!!!! Chapeau......
#3
Invité_Apocope_*
Posté 14 octobre 2008 - 09:35
En fait c'est un exercice de style. Sur le sujet suivant: le poète écrit à tout prix même sans inspirationCe qui est formidable,c'est de trouver une inspiration dans la non inspiration.........et là ,est le paradoxe du poète.....faire six quatrains en alexandrins......!!!! Chapeau......
Il me fallait réussir un certains nombres de contraintes que je m'étais fixées:
Commencer le poème avec une structure ultra-classique d'alexandrin coupés en deux hémistiches
Y placer des césures épiques
Y placer au moins un rejet
(j'ai pas réussi à y placer un contre rejet

Faire apparaître Hugo et produire l'effet Hernani qui consiste à en éclater la structure par des variations 3/3/3/3 ou 4/4/4, qui à l'époque de la fameuse bataille d'Hernani opposa les tenants de la versification classique au jeunes loups du romantisme
Respecter l'alternance masculin féminin et faire rimer des pluriels entre eux ainsi que des singuliers
Respecter l'alternance des rilmes en "in" et en "appe"
glisser deux hémistiches holorimes
Bref
Rendre le tout musical au possible
et si possible drôle
Un titre provocateur enfin.

Merci de ta lecture, Bernard Colibri

#4
Posté 14 octobre 2008 - 09:46
l'inspiration transpir' et tu es très malin
du manque de Muse tu abuses et te tapes
quelques vers de ce bon vieux Chateauneuf du Pape !
#5
Posté 14 octobre 2008 - 09:48
ça, c'est du bon boulot
#6
Invité_Apocope_*
Posté 14 octobre 2008 - 09:58
A quoi bon te le dire même en alexandrins
l'inspiration transpire car tu es très malin
de l'absence de ta Muse tu abuses et te tapes
quelques vers de ce bon vieux Chateauneuf du Pape !
Tu t'y connais en cru, j'en reste sur le cul
Et que ne l'eusses tu cru? Et qui boira a bu
Car ma Muse se trouve partout, sais-tu ma louve?
Aux jardins des châteaux, aux tréfonds d'une douve...

#7
Invité_Apocope_*
Posté 14 octobre 2008 - 10:10
poètes, ces travailleurs de l'amer !
ça, c'est du bon boulot
Merci Paname, légende de ce siècle

#8
Posté 14 octobre 2008 - 10:19
est ce que les vers à treize pieds
sont voulus dans cet alexandrin?
merci de me répondre!
Amitiés
#9
Invité_Apocope_*
Posté 14 octobre 2008 - 10:25
sans vouloir dévaluer ce que je trouve très beau
est ce que les vers à treize pieds
sont voulus dans cet alexandrin?
merci de me répondre!
Amitiés
Vous ignorez sans doute les subtilités de la césure épique

En milieu de vers, à l'hémistiche, le e peut être apocopé devant consonne, sans qu’il soit compté au nombre des syllabes : c’est ce qu’on appelle la césure épique. Ex : Laisse dormir ton ancre tout au fond de mon sable.
#10
Posté 14 octobre 2008 - 10:36
Vous ignorez sans doute les subtilités de la césure épique
![]()
En milieu de vers, par exemple, le e peut être apocopé devant consonne, sans qu’il soit compté au nombre des syllabes : c’est ce qu’on appelle la césure épique. Ex : Laisse dormir ton ancre tout au fond de mon sable.
je connaissait pas ! Pourquoi l'appelle t on césure épique ?
#11
Posté 14 octobre 2008 - 10:38
Y placer au moins un rejet
(j'ai pas réussi à y placer un contre rejet sad.gif )
POURRAIS TU ME DIRE s'il te plait de quoi il s'agit, car en ce moment je me questionne sur la technique sans abandonner quand même ma poèsie sauvage, celle qui m'a fait "survivre" jusqu'à présent car j'oubliais et le temps et l'espace lorsque je traquais le mot
Mais j'aime bien apprendre.
tu sais que lorsque j'aime j'enregistre ?
cet enregistrement a été rapide car le texte m'a porté
http://www.archive-h...apeLACAPAPE.mp3
#12
Invité_Apocope_*
Posté 14 octobre 2008 - 11:00
je connaissait pas ! Pourquoi l'appelle t on césure épique ?
Le terme vient de ce que l'on a utilisé cette technique dans la poésie du moyen age traitant de l'épopée...
Merci de l'enregistrementY placer des césures épiques
Y placer au moins un rejet
(j'ai pas réussi à y placer un contre rejet sad.gif )
POURRAIS TU ME DIRE s'il te plait de quoi il s'agit, car en ce moment je me questionne sur la technique sans abandonner quand même ma poèsie sauvage, celle qui m'a fait "survivre" jusqu'à présent car j'oubliais et le temps et l'espace lorsque je traquais le mot
Mais j'aime bien apprendre.
tu sais que lorsque j'aime j'enregistre ?
cet enregistrement a été rapide car le texte m'a porté
http://www.archive-h...apeLACAPAPE.mp3

Voici un lien , chère Elyse, qui te permettra une approche technique de la versification:
http://pagesperso-or...rsification.htm
#13
Posté 14 octobre 2008 - 11:22
que de travail il me reste...

Apo je suis soufflée par ce "rien" versifié!

#14
Posté 14 octobre 2008 - 11:56
c'est entrain de passer à l'imprimante...
après on pourra s'amuser.
#15
Posté 14 octobre 2008 - 12:00
#16
Posté 14 octobre 2008 - 01:09
***
Inutile d'écrire, même au petit matin
A quoi bon se le dire, même en alexandrin
L'inspiration me fuit autant qu'elle m'échappe
Le silence en tombeau me couvre de sa chape
Lors l'angoisse m'étreint et me collant au train
Je perds donc tout entrain, perles fuyant l'écrin
Du collier des pensées. Hugo ! Sors de ta trappe !
Génie si tutélaire, Toi le roi de la varappe
Pourras tu m'inspirer de tes dons sibyllins
Donneras tu, avec ferveur, au sot crétin
L'inspiration divine ? Si je peux je l'attrape
Par la queue, par le vœux, par les cieux, par la cape !
Mais le ciel est silence, le vent même s'éteint
Mêle si ailé, si lance, le temps même se teint
De ténèbres si denses, qu'enfin elles me happent
Je ne sais plus mes slams, plus de vers qui ne rappent
Ma Muse s'est enfuie, j'ai perdu mon refrain
Puits qui se désabuse, sécheresse du sein
Ma plume s'est tarie, et j'aboie et je jappe
A la lune pâlie, palinodie me frappe
Car il faut bien le dire, j'ai écrit sur des riens
Six quatrains de vieux vers tout en alexandrins
Me pardonnera-t-on, grelottant ma soupape
D'agiter mes grelots en faisant la retape !
***
Bonjour Apocope,
Merci de tes explications. Il est vrai que la poésie est à ce stade de technicité difficile à manier, il y va plus d'un sport cérébral très discipliné que de pensées qui s'échappent librement de l'âme.
Ceci dit, l'oreille chante et le sujet aussi.
Accepte d'un autoditacte une humble participation de ma Muse, qui elle aussi, me joue parfois le coup de la panne.
En vers et contre tout
Une muse muette
La plume à l'encrier
Ne rien avoir en tête
Que l'envie d'oublier
Il faut bien se le dire
S'en convaincre vraiment
Y'a des jours ça tire
On écrit que du vent
Mais , que le vent s'en mêle
Et s'entremêlent les mots
Qu'entassent pêle-mêle
Les recoins du cerveau
Alors ils sortiront
Comme par manque d'air
Seuls ou en oraisons
En bataille ou en vers
Une muse bavarde
La plume fraîchement taillée
Un chapelet de barde
Sortant de l'encrier
Il faut bien vous le dire
Et le savoir vraiment
Il n'y a rien de pire
Qui puisse vous arriver
© Pierre James B
</H1>
#17
Invité_Apocope_*
Posté 14 octobre 2008 - 02:08
Que ce soit pantoum ou sonnet
que de travail il me reste...![]()
Apo je suis soufflée par ce "rien" versifié!
Le chapeau de Clari
Quand en plein vol je l'ai rattrapé
Entre Sète et Albi
Quel est l'bon vent qui l'avait chipé ?
Le chapeau de Clari
Quand en plein vol je l'ai rattrapé
Entre Sète et Albi
Quel joli vent l'avait chipé ?
C'est pas le zéphyr
N'aurait pu suffire
C'est pas lui non plus
L'aquilon joufflu
C'est pas pour autant
L'autan.
Non, mais c'est le plus fol
Et le plus interlope
De la bande à Eole
En un mot : Apocope!!!

Pas piqué des vers de Brassens!
merci à toi l'ami
c'est entrain de passer à l'imprimante...
après on pourra s'amuser.
Au boulot

Merci Apo, je suis complètement profane en la matière, et j'admire ces casse têtes de poètes, je suis plutôt du genre n'importe quoi, sans me poser des questions. L'écriture est le seul art où on peut s'essayer sans apprendre la technique, enfin juste le B A ba. Car que ce soit, la musique (j'en sais aussi quelque chose, pianotant un peu) la peinture , le cinéma .. on doit apprendre la technique quand même, mais la technique poétique m'embête un peu. J'ai essayé de lire le Degré Zéro de l'écriture mais je me suis lassée bien vite.. alors bravo pour ton courage, mais on voit que tu aimes ça.... bizzz mon apo... laireveuse
Ben rien que le B.A. BA c'est déjà une exigence
Imagine la déception d'une muse lisant un poème d'amour
dont le poète, confondant futur et conditionnel
creuserait lui même la tombe...
C'est très bien,Bonjour Apocope,
Merci de tes explications. Il est vrai que la poésie est à ce stade de technicité difficile à manier, il y va plus d'un sport cérébral très discipliné que de pensées qui s'échappent librement de l'âme.
Ceci dit, l'oreille chante et le sujet aussi.
Accepte d'un autoditacte une humble participation de ma Muse, qui elle aussi, me joue parfois le coup de la panne.
En vers et contre tout
Une muse muette
La plume à l'encrier
Ne rien avoir en tête
Que l'envie d'oublier
Il faut bien se le dire
S'en convaincre vraiment
Y'a des jours ça tire
On écrit que du vent
Mais , que le vent s'en mêle
Et s'entremêlent les mots
Qu'entassent pêle-mêle
Les recoins du cerveau
Alors ils sortiront
Comme par manque d'air
Seuls ou en oraisons
En bataille ou en vers
Une muse bavarde
La plume fraîchement taillée
Un chapelet de barde
Sortant de l'encrier
Il faut bien vous le dire
Et le savoir vraiment
Il n'y a rien de pire
Qui puisse vous arriver
© Pierre James B
</H1>
mais avec un tout petit effort
et sans rien trahir de ta liberté,
tu pourrais nous tourner
tous tes vers en six pieds!

#18
Invité_souris_*
Posté 14 octobre 2008 - 02:52
Lire les alexandrins
Qui sortent de tes mains
C'est boire la fontaine
Qui rafraîchit, que j'aime.
Amicalement
Souris
#19
Posté 14 octobre 2008 - 03:37
Le chapeau de Clari
Quand en plein vol je l'ai rattrapé
Entre Sète et Albi
Quel est l'bon vent qui l'avait chipé ?
Le chapeau de Clari
Quand en plein vol je l'ai rattrapé
Entre Sète et Albi
Quel joli vent l'avait chipé ?
C'est pas le zéphyr
N'aurait pu suffire
C'est pas lui non plus
L'aquilon joufflu
C'est pas pour autant
L'autan.
Non, mais c'est le plus fol
Et le plus interlope
De la bande à Eole
En un mot : Apocope!!!
![]()
Pas piqué des vers de Brassens!
Au boulot!!
Ben rien que le B.A. BA c'est déjà une exigence
Imagine la déception d'une muse lisant un poème d'amour
dont le poète, confondant futur et conditionnel
creuserait lui même la tombe...
C'est très bien,
mais avec un tout petit effort
et sans rien trahir de ta liberté,
tu pourrais nous tourner
tous tes vers en six pieds!
Et si j'ai bien retenu la leçon, on devrait pas être loin de tes fameux hemistiches!?

Pierre James
#20
Posté 14 octobre 2008 - 03:57
L'écriture est le seul art où on peut s'essayer sans apprendre la technique
je ne suis pas, mais pas du tout, d'accord !
de la même manière, et très exactement
que sans technique de base
un film est sans doute un navet
un tableau une croûte
une mélodie une cacophonie, etc
il est évident
qu'une écriture ne sera qu'un gribouillis
qu'on m'explique au nom de quoi, sauf à ne pas être un art, l'écriture ferait donc exception ?
#21
Posté 14 octobre 2008 - 04:03
Mais Apo a écrit "le poète est une pute "...


personne n'a rien dit, personne ne discute
pas un n'a renchéri, pas une ne réfute
aucun n'a réfléchi , tout le monde suppute ?
Serions nous disposés à lui donner raison
nous laissant enjôler par ses alexandrins
et nous enrichissant de ses explications
mais lors ne rien disant sur son titre assassin ?

(et - ça n'a rien à voir - mais je partage l'opinion de Paname ci-dessus ...il y a tout de même un travail minimum à faire !)
#22
Posté 14 octobre 2008 - 04:15
L'écriture est le seul art où on peut s'essayer sans apprendre la technique
je nuance
l'écriture est un art où, comme dans tous les autres, on peut évidemment s'essayer sans apprendre la technique
...mais faut vraiment pas espérer réussir !
#23
Posté 14 octobre 2008 - 04:15
Un hémistiche gronde par un pied détourné.
Mes mots sans préambule, ne peuvent respirer
Mais où est la virgule ? Cela marchait si bien !
Oh secours puristes, je ne retrouve plus
Dans la forêt régule où me suis engagée,
Comment la poésie, de tout s’est dégagée
Se disant affranchie, sans règles préconçues
N’ayons aucune loi, n’adorons pas d’idoles
Ma foi, laissons encore nos mots en liberté
Rien dans la vie n’est vain autant que la fierté
Quand seront oubliées nos belles pensées folles
je repars me plonger dans le bain moussant des règles en cascade. je demande le chemin , hélas le e est muet !
#24
Posté 14 octobre 2008 - 04:31
je nuance
l'écriture est un art où, comme dans tous les autres, on peut évidemment s'essayer sans apprendre la technique
...mais faut vraiment pas espérer réussir !
Merci Paname, réussir quoi ??? Sa vie ? A se faire plaisir ? A gagner de l'argent ?
moi, je ne sais pas, à partir du moment où quand cela me prend, j'ai envie d'écrire même
si cela n'est pas de la vraie poésie, le reste, à mon âge, est illusoire... laireveuse
je nuance
l'écriture est un art où, comme dans tous les autres, on peut évidemment s'essayer sans apprendre la technique
...mais faut vraiment pas espérer réussir !
Merci Paname, réussir quoi ??? Sa vie ? A se faire plaisir ? A gagner de l'argent ?
moi, je ne sais pas, à partir du moment où quand cela me prend, j'ai envie d'écrire même
si cela n'est pas de la vraie poésie, le reste, à mon âge, est illusoire... laireveuse
#25
Invité_Apocope_*
Posté 14 octobre 2008 - 04:39
Presque tout bonJe compte et je recompte : rime à tout, rime à rien,
Un hémistiche gronde par un pied détourné.
Mes mots sans préambule, ne peuvent respirer
Mais où est la virgule ? Cela marchait si bien !
Oh secours puristes, je ne retrouve plus
Dans la forêt régule où me suis engagée,
Comment la poésie, de tout s'est dégagée
Se disant affranchie, sans règles préconçues
N'ayons aucune loi, n'adorons pas d'idoles
Ma foi, laissons encore nos mots en liberté
Rien dans la vie n'est vain autant que la fierté
Quand seront oubliées nos belles pensées folles
je repars me plonger dans le bain moussant des règles en cascade. je demande le chemin , hélas le e est muet !

Dans le vers en gras il faut une consonne qui suive l'apocope du e, celui ci ne doit pas être élidable pour former une césure épique digne de ce nom...
#26
Posté 14 octobre 2008 - 04:41
Mais pas en alexandrins

Et je l'avais mis au "je". ^^
#27
Invité_Apocope_*
Posté 14 octobre 2008 - 04:42
Bonjour Apocope,
Lire les alexandrins
Qui sortent de tes mains
C'est boire la fontaine
Qui rafraîchit, que j'aime.
Amicalement
Souris
A la claire tontaine
M'en allant-pas-souder
J'ai trouvé-locipède
Que je Mississipi
Il y a longtemps queue-de-vache
Jamais je ne tourniquet
Francis Blanche

#28
Posté 14 octobre 2008 - 04:43
je nuance
l'écriture est un art où, comme dans tous les autres, on peut évidemment s'essayer sans apprendre la technique
...mais faut vraiment pas espérer réussir !
Mais il est possible d'avoir une écriture intuitive...
Rassure-moi...

#29
Invité_Apocope_*
Posté 14 octobre 2008 - 04:44
Et si j'ai bien retenu la leçon, on devrait pas être loin de tes fameux hemistiches!?
![]()
Pierre James
Ben oui l'alexandrin n'est pas une montagne mais deux vallons

#30
Posté 14 octobre 2008 - 04:50
ça le fait
Césure épique et coupe de même
quand d'autres ignorants demandent.. et lui répond avec gentillesse
Bravo !
Mais dites donc ?
On est où là ?
En classe de réthorique ?
Même pas...
Salut poète !
Merci quand même...