6 réponses à ce sujet

[Luce-île]

UN SIMPLE GRAIN DE SABLE



Il est tant de sagesse et de discernement

Enfermés dans le cœur d'un simple grain de sable ;

Dans le secret d'un monde où tout est effaçable,

Qu'il est bon de penser à cet enseignement !



Quand quelqu'un vous dira que son cheminement

L'a nourri du contraire, il serait comparable

À ce mirage abstrait qui n'a rien de durable,

Sans preuve à son acquis, sans nul autre argument.



Car un seul de ces grains qui couvrent nos rivages

Renferme des savoirs qui sont restés sauvages,

Des vérités sans prix qui traversent le temps.



Un jour, le genre Humain trouvera sa réponse

Et nos yeux s'ouvriront sur un nouveau printemps

Où chacun est heureux, où nul sourcil ne fronce !

Luce-ÃŽle

[Luce-île]

J'ai cinquante lecteurs restés silencieux...

Au moins vous l'aurez lu! Même sans commentaire,

Mon poème est content et quoique solitaire,

Il dit merci d'avoir posé sur lui vos yeux!

Luce-ÃŽle

[passagère du silence]

"Ils me disent dans leur réveil : toi et le monde dans lequel tu vis n'êtes qu'un grain de sable sur le rivage infini, d'une mer infinie.
E dans mon rêve je leurs réponds : Je suis la mer infinie, et tous les mondes ne sont que des grains de sable sur mon rivage".

Votre texte aussi révèle un joli message...merci.

La passagère.

[Baudelarme]

Chère Lucille,



Qu'il est doux dans ce grain, laissé dans ton sillage,
De revoir en secret le vol de ma Clochette.
Il y avait si longtemps que tu étais muette
Que je t'imaginais dans un mille et un voyages.

J'y regarde à deux fois. Peut-être est ce un mirage ?
Peut être que ce grain, que pourtant rien n'arrête,
Me lance une chimère tout à coup à la tête ?
Mais non, tu es bien là, des vers dans tes bagages.

Alors, bienvenue. Tu es ici chez toi.
Prends donc de la Hauteur voir le vol du Condor.
En remontant le fil au-delà du dehors

Et le passé soudain te reviendra alors.
Tu as des vérités qui touchent l'Infini.
Qu'il est doux dans un grain de te revoir ici...



Amitié

Baudelarme

J'ai cinquante lecteurs restés silencieux...

Au moins vous l'aurez lu! Même sans commentaire,

Mon poème est content et quoique solitaire,

Il dit merci d'avoir posé sur lui vos yeux!

Luce-ÃŽle

[Lisa]

J'avoue faire partie de cette cinquantaine de lecteurs restés anonymes...
Je vous avoue qu'au temps de la belle époque j'etais totalement
émerveillée devant l'éclat et la complexité de certains fonds.
Merci Luce-ÃŽle, votre plume est toujours aussi fine et gracile.
Bien amicalement.

Lisa.

[Baudelarme]

Ta plume est enchantée, les mots lui donnent vie.
Reviens encore, reviens te poser par ici.
Lucille, les nuages te servent d'oreiller,
Tu eteins les étoiles quand tu vas te coucher.

Les nues même étincellent devant tant de douceur
Et se laissent bercer par ses flots enchanteurs.
Lucille, l'horizon qui rougit sous tes mots
Fait se gonfler le vent pour t'offrir un vaisseau.

Alors, reviens tracer une ligne de fond
Où chaque battement raisonne sur ton front,
Pour qu'enfin des abysses l'invisible apparaisse
Et que de ta "magie", la brume disparaisse...


Amitié

Baudelarme

J'ai cinquante lecteurs restés silencieux...

Au moins vous l'aurez lu! Même sans commentaire,

Mon poème est content et quoique solitaire,

Il dit merci d'avoir posé sur lui vos yeux!

Luce-ÃŽle

[Luce-île]

Bonjour à vous,

Je vous remercie de votre lecture et de vos commentaires.

Baudelarme,

Tes vers me touchent beaucoup. Ca me fait plaisir à moi aussi de lire à nouveau tes rimes qui ont gardé toute leur fraicheur et leur spontanéité. Comme quoi la poésie c'est un peu comme la bicyclette, ça ne se perd jamais une fois que c'est appris ! Le temps me manque pour te répondre en vers mais j'espère l'avoir bientot... ils méritent une réplique digne de ce nom

A bientôt,

Lucille