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63 réponses à ce sujet

#1 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

    Tlpsien +++

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Posté 08 novembre 2008 - 01:25

Le monde est à d'autres rêves et à d'autres fins bizarres c'est vraiment bizarre tout est dit lorsque l'on dit bizarre beaucoup de gens ne savent pas dire et comprendre ce mot c'est pourtant probablement le plus précis de la langue bien qu'on l'estime vague et qu'on l'utilise pour des cas où l'on ne sait pas bien c'est alors que l'on ne sait pas l'utiliser. Les gens qui ont de l'umour utilisent bizarre sans aucun problème.

Qu'est-ce qui nous attend ? Voilà la question que se posait le peuple Ulysse je dis bien le peuple Ulysse nous avions façonné une arche, un vaisseau spatial c'est à dire temporel tout ce qui est mouvement est susceptible de voyager dans le temps vraiment le temps ce n'est rien non c'est tout, c'est tout pour maintenant, nous fabriquions principalement par techniques alchimiques ainsi en était de toutes distinctions humaines de groupe et de société.

Ho ma douce ! Et les bras dans l'air passaient des flux dorés attrapaient tes cheveux dans mes rêves étoiles d'étoile à étoile entre chacune d'entre elles une nuit interminable une nuit sans ivresse où il n'y avait que perdre son regarde se crever les yeux d'attendre le prochain éclat un peu comme un homme dans un bus en route qui compte les reverberes.

Une cigarette bout mat couleur de peau ma main laisse tomber mat la couleur de la pièce le jeu d’échec est sur le sol les pièces jonchent le sol la partie n’est ni perdue ni gagnée
-Alors Ivan, qu’est ce qui t’as pris ?
-Souleymane, l’alcool me monte à la tête. J’ai envie de vomir.
-Alors dégueule.
Ivan se redresse et va vers la fenêtre il l’ouvre. Dehors c’est la nuit le silence qui se mire aux lumières des révérbères.
-Quel ville de merde’ dit Ivan. Et il dégeule dans la rue, touche une poubelle.

Le lendemain Souleymane réveille Ivan, qui grogne. Ils sortent de l’appartement descendent l’escalier sortent dans la rue entrent dans une Peugeot louée. Souleymane conduit dans Paris et Ivan regarde par la vitre les travailleurs en BTP qui refont un trottoir, les feux rouges qui passent aux verts, les jolis parisiennes qui boient au terrasse des cafés, une bourgeoise avec des sacs Dior. Souleymane gare la voiture boulevard Lannes, sort de la voiture ouvre le coffre et prend un sac de sport Adidas. Il rentre dans la voiture et ouvre le sac. Il y a 2 pistolets beretta 90-two 9 mm.
-Il sort dans 30 minutes, dit tranquillement Souleymane.
Ivan allume la radio, cherche de la musique. De la pop-rock française chanté en anglais.

Ivan : 'Quel merde.'
Souleymane : C’est pas mal je trouve.’ Et il se roule une cigarette.
Ivan, qui guette l’entrée de l’ambassade : 'Tu trouves ça pas mal parce que t’es un putain de paysan. Il t’impressione ce pays à la con. C’est pas ce que je veux pour mon pays. On va pas buter un ambassadeur pour que dalle. Merde ! Le voilà !'

Un gros monsieur avec des lunettes et une serviette fabrication Suisse quitte l’ambassade de Russie. Il se rend au restaurant qui fait le coin. Il passe devant la Peugeot. Souleymane et Ivan le suivent Beretta dans la ceinture. Souleymane plaque l’ambassadeur, Ivan sort son pistolet rentre le canon dans l'oeil du gros et tire. Feu et sang, le gros tombe sur le bitume. Ils courent à la voiture et démarrent en trombe.

Mon nom est Bob Thorton. Je suis américain et je travaille pour la NSA. On a dit que la NSA travaille pour l'état américain, mais moi je travaille pour le gouvernement américain. Vous savez ici on dit que l'élite des années 50 travaillait pour la CIA, que celle des années 60 s'est engagée pour le mouvement des droits civiques, que celles des années 70 s'est engagée aux côté des derniers Black Panthers, du Weather Underground et que celle des années 80 à 2000 a changé de cap. L'élite américaine travaille maintenant pour les financiers, les Lehmans Brothers, les Goldman&Sachs. C'est vrai. De Yale à Harvard on pense à l'argent. Un juriste, ancien de Harvard, se plaignait récemment : 'J'ai travaillé 30 ans pour l'état pour une paie de misére j'aurais mieux fait d'aller bosser comme consultant'.

Sous le pont mirabeau coule la Seine,
Tiens je passe tous les jours sur le pont Mirabeau. Et il ne mérite pas de poème. Il a rien d'exceptionnel, je comprends que Paris avait quelque chose d'exceptionnel en 1900 machin mais là non. Paris n'a rien de beau, Paris porte un uniforme. Enfin par là ou j'habite. Y a que des touristes. QUE CA. Je me demande pourquoi nous parisiens, et par extensions français, nous ne serions pas des touristes. DES TOURISTES DE NOTRE PROPRE VILLE, DE NOTRE PROPRE PAYS.

Pourquoi ?

Hum... PARCE NOUS NAVONS QU UNE CHAMBRE DHOTEL ! OUI BIEN SUR ! LS PAUVRES, TOUS DANS DES HOTELS !

Ba ouais. Mais on peut=etre bien dans des chambres d'hotels. Et la ce n'est aucun doute. MAIS QUAND ON LEUR DEMENDERA DE CHANGER DE CHAMBRE DHOTEL ? Parce que ca arrivera bien un jour. UN jour ils habiterons dans de vrais chambres d'hotels, c'est a dire quils devront aller dhotel en hotel. Enfin, remarquez, tant que Paris restera une ville musée. ILS DEVRONT Y TRAVAILLER

jhabiterais bien dans une ville volante, une forteresse volante. Ca va se faire, on organisera des safaris en Afrique moi et mes amis posthumains on laisera les dernieres races ensmble la bas et on les tirera avec des fusils lasr

JE REVIENS DUN REGROUPEENT ESTUDIANTIN. A MORT LES BDE. IL EST URGENT DINFORMER LA SOCIETE FRANCAISE QUE LES BDE SONT UNE PERVERSION PRESQUE EGALE AU TRAVAIL. ILS SONT SUBVENTIONNES PAR DE GROSSES SCOIETES POUR FAIRE DE GROSSES BEUVERIES. LA MAJORITE DES JEUNES, DES FILLES MEME FUMAIENT DU TEUSH. MOI JETAIS DACCORD POUR BOIRE, ET JAI BIEN BU, DE LALCOOL QUE JE NAI PAS PAYE ET FUMER DES CIGARETES QUE JE NAI PAS PAYER NON PLUS. MAIS JE NAI PAS FUMER DE TEUSH. LE TEUSH EST UNE SALOPERIE, SALOPERIE QUI FAIT PEUT ETRE TRAVAILLER DES MAROCAINS MAIS CEST UNE GROSSE SALOPRIE. LES DIRECTEURS DE BDE SONT DES SALAUDS, FAIT QUE JE NAI PAS MANQUER DE RAPPELER AU CHEF DE BDE. FAIT QUI NA PAS MANQUE DE FAIRE HAIR DE LA PLUPART DES ETUDIANTS. CEPENDANT JE LES AI IMPRESSIONES PAR MES MOTS DESPRITS ET MON INTELLIGENCE DU DIALOGUE. JE CROIS QUE MON AME EST TROP ELEVE POUR SUBIR LA COMPAGNIE DES FRANCAIS. CEPENDANT JAI REPERE QUELQUES TYPES INTERESSANTS QUE JE NE MANQUERAIS PAS DE CONVAINCRE DE REJOINDRE MON FUTUR PARTI NATIONALISTE

Je suis venu sans être invité,
J'ai inventé le carton d'invitation !
C'est un bel anniversaire que j'ai fabriqué le mien.
Tu n'as plus rien à me dire ? Quand-as-tu disparu ? Quand je levais la tête sous la pluie ?
Personne ne m'adresse la parole. Ce n'est pas une belle fête,
Surtout si lui,
Il ne m'adresse pas la parole,
Mon père.
Je ferme les robinets une bonne fois pour toutes,
Dans les toilettes d'un hôtel,
Celui de mes dix ans plus tard,
J'étais heureux d'avoir dix ans de plus,
Dix ans depuis maintenant.
Certainement il se passait de grandes choses,
Invisibles,
Et l'eau des robinets devinait leurs formes,
Dans de belles lentes ondes lentes dessinés.
Il faut dire qu'on n'y voyait rien.
Que se passait-il lorsque je quittais les toilettes ?
Le parquet était le même,
En vrai je n'ai toujours habité que des chambres d'hôtels,
Je me plaisais à me dire : le destin m'appelle !
Et le destin devait aller de mieux en mieux
Sous le temps, le temps c'est lui qui montrait mes gestes
A mon père.
Je suis maintenant devant la fenêtre,
Dehors les marteaux abattent les volets,
Dans toute action il y a le parfum du changement
Des odeurs de l'hiver à celles du printemps.

Je resterais ici jusqu'à ce qu'il revienne.

Je n'ai pas le souvenir, trop encombrant, des mots
Mais je me souviens des airs et des images
Je ne suis pas réversible
Je tombe droit.
Je tire la couverture jusqu'à être caché
Je vois les spirales bleues
Je ressens une peur, vieille de l'enfance
Les infirmiers mangent
Ce ne sont pas des hommes mais bien
Des infirmiers qui mangent les cadavres
Ce ne sont pas des hommes qui me gardent.
Que veulent-ils ? La mort de quoi et de qui ?
Qu'espèrent-ils à manger cette viande ?
Le plaisir. Les fantômes ne mangent pas pour manger
Mais mangent pas désir de blasphème.

Tu comprends qu'il faut partir ? Aller plus loin ?
Je te protégerais de tout ce qu'ils appellent amour, amitié,
Rien n'est sans ta vie, rien n'est sans ta vie
Ailleurs.
Fais le compte, ta valise est toujours prête
Et il arrive,
Tu l'entends qui toque à la porte
Ne le laisse pas entrer
Ne les laissent pas entrer
Réfugie-toi quelque part
Sous le canapé ?
Il est sur le canapé
Tu l'as laissé entrer
Il mange de la chair
C'est un ogre
Ce sont des ogres.

Tout ça est bien dérisoire aujourd'hui
Aujourd'hui
La tête est fatiguée
Chercher une solution
Le taxi attend en bas
Trajets
Faire parler la tête
De tout et de rien
De ce qui importe ce qui passe
Oublier le reste le reste revient
Ce qui n'importe pas
Tu vas où ?
Laisse moi un peu
Total
Je vagabonde un peu
Sentir je voudrais te parler
C'est possible ?
Je voudrais parler parler à celui-là
Mon père.

Grandir
S'il me prend dans ses bras
Je me souviens de ma communion
Des paroles du prêtre
Du jeu de lumière sur les vitraux
Ce que j'ai pris pour du sacré
Je connais cette histoire
Vraie
Où il me porte tout le long du chemin.

Vous avez une chambre libre ?
Cet hôtel n'est que deux rues plus loin
Que le dernier mon cahier
Est plein
Combien pour le stylo ?
Dehors la foule s'assemble
C'est encore une émeute
Et je cherche mon père
Eux je ne les connais pas eux
J'ai choisi d'être tout seul.

La valise est ouverte
En piste sur un cercle
Page à page pas comme un de ces mauvais romans
Il faut revenir revenir
Il faut que tu reviennes
Présent
Les arbres aux branches sciés des signes
Il m'arrive je m'éloigne
Je ne suis pas en chasse je n'ai pas les mots
Je ne vais rien dire je m'approche
Je ne rien ni nul part pourtant
Mes mains s'agrippent à ton cou
Aux photos sur le sol je danse
Je tourne sur moi-même je t'appelle
Tu ne peux pas ne pas être là.

Je n'ai pas choisi la transe
Et son expression
J'ai choisi la contemplation
Le regard vague qui va jusqu'à cerner
Le centre et étouffe tout le reste
Ecoute-moi je n'ai pas choisi
Ces lieux et je n'ai pas choisi non plus
L'endroit.

Pourtant
C'est la forme du paradoxe
Que tout s'éclaire la construction
En pleine lumière l'ouvrier
Travaille répète et ton nom
Disparaît quand l'on cherche à saisir
Le haut en bas est un gouffre
Les directions reprennent et ton empire
N'est plus.

Je descend l'escalier
La fille du patron me sert à manger
Vous allez où ?
Je ne sais pas
Elle me tend l'assiette
Je ne peux pas manger
L'assiette tombe et se brise
Je remonte l'escalier mes mains tremblent.

J'ai mis du temps à perdre toute cette prétention
Avant de comprendre que je ne pouvais lire
Qu'en voyages
Et n'écrire qu'en solitudes
Là où les chimères laissent flotter leurs queues
Comme réelles
Il faut que j'écrive des lettre
Qu'on m'envoie de l'argent
*****,
J'ai toujours apprécié sa compagnie
Celle des gens distants,
Qui savent se taire
Il y a des choses qui ne se partagent pas ou seulement
En longs silences.
Il prendra pitié.
Prier ? Je ne prierais pour personne,
Je ne ferais pas part de cela,
Et du manège des idées,
Le carrousel,
Je ferais part de l'événement,
Si la rencontre arrive un jour.

Je garde toute ma force
Je la concentre pour la porter
Hors-de moi pauvre moi
Pauvre tout est pauvre
Mes mots prends les mots
Là libre
Petite musique presque absente
Une voix d'infirme couvre
Tous ces cris qui s'annulent
C'est une plainte qui bat.

En as-tu décidé ainsi ?

Père, en as-tu décidé ainsi ?
Que ma parole soit déchirée comme une tunique
Ma parole ce fragment de souvenir
De la Chute elle titube comme le nouveau né
Si elle pouvait se lever
D'un souffle vengeur
Le souffle à demi d'une rédemption
Si haute.

Ce n'est plus la Symbolique écroulée
Que tu dois porter
C'est son absence radicale
Une charge légère mais
Cruelle par sa moquerie
Qui ne cesse pas
De faire mourir traces après
Traces.

Tu n'as toujours pas deviné
Le mal de tête me reprend
Il me reste de l'alcool
Buvons toi et moi
Non on ne change pas
Et puis cela fait si longtemps que nous sommes ensemble
Nous sommes comme deux branches d'un même arbre haha
Lui il est sorti du bois
Il y a toujours ces saloperies d'étangs
Ces moustiques pieds nus
Le petit chemin où l'on se perd
Les toiles d'araignées que l'on brise en prenant peur
Tu n'as toujours pas deviné
Le temps c'est absurde de dire le temps il y a juste
Ce que tu contemples sur cette plaine chaque carré de regard
L'herbe au vent et la contrebasse qui joue
Mais, cette caresse ?

Bravo le verre est tombé,
Décidément, je suis bien maladroit
Mais ce n'est pas grave je vais t'en servir un autre
Tu as vu ce rhum est fort
A qui tu parles toi ?
Ce rhum n'est pas fort du tout
Ce rhum est bon
Qu'est ce que tu attends faux-frère ?
Je voudrais parler de ta mort tiens,
Mais je suis raisonnable et sans méchanceté,
Va crever-Crève-toi le soleil s'en fout.
Bref.
Tu sais, moi j'ai toujours sut sans jamais devoir l'apprendre de quiconque, qu'un chevalier,
Un vrai chevalier tu vois, c'est un type qui s'intéresse aux choses qui vont mourir.
Il donne sa vie pour ces choses. Voilà, il a le sens du sacrifice. Et le sens du sacrifice mon pote ça permet de différencier le lâche, le trouillard, le poltron, la brêle quoi, du courageux. Essentiel le courage mon pote. Une sorte d'infini, pour celui qui sait en tirer la force.
Il est pas ton confortable ton tabouret,
Minable ta chambre d'hôtel,
Ta chaaamblllllllllllllllllllllllllllllllee.

Combien de fantômes encore ?
Je suis fou.
Je me rappelle cette pièce médiocre, d'inspiration lautréamontesque. Le pauvre, on lui a fait beaucoup de tort. J'ai vu que très peu d'escrocs en littératures touchaient à Bloy. Cet individu est corrosif, je ressors de ses lectures comme d'un très lourd rêve. Il a réalisé l'hallucination littéraire, hallucination réelle évidemment. C'est un prophète, peut-être le dernier, un très grand poète, et un catholique qui n'hésite pas à parler de surnaturel. Ce qui me ravit absolument et au contact de ses idées, je me vois développer la mystique.

Bonsoir non l'imagination est poreuse
La compassion est dans le frigo
Les faits tous les faits les faits les plus communs doivent se vivre sous le même angle de pensée
Le même esprit
Enfin
A quoi bon boire
A quoi bon même continuer
Si on ne sait pas restituer le combat
Contre quoi ?
Il n'y a pas de système
Il y a une ligne droite bonne pour les damnés
La situation est très simple vous savez
Hier soir il y a eu cinq morts durant une émeute
Je ne sais même pas pourquoi ils sortent
Pour se faire tuer sans doute
Je parlais avec un imbécile nous parlions de la surpopulation
Il faudrait une bonne guerre il me dit
Je perdais mon temps vraiment
Je veux voir des fous
Des authentiques fous des fanatiques des convulsionnés
Des hurleurs.
Pas des merdes molles.

De quel portail tu parles ?
Le même on ne dit pas d'après tout
Après tout il n'y a rien
Quel ennui c'est terrible
Les états d'âmes en otage, et vite !
Qu'on les bute les états d'âme
La rançon ne vient pas
Qui vient ?
C'est la police monsieur ouvrez
Ho non pas la police !
Le frigo et vide et monsieur je me fais prisonnier
Passez-moi les menottes je vous en prie
Je suis enfermé le diable est à califourchon
Le diable médite et puis le diable s'en fout
Le diable a fini par niquer ma sale de bain les rideaux les miroirs
Un policier femme ? Mon poing dans ta gueule quoi !
Emprisonné par une femelle, une fausse amazone,
T'aurais mieux été pute ! T'aurais de quoi acheter du salut, c'est écrit :
La pute peut monter comme la sainte peut tomber dans la boue.
C'est dans je ne sais plus quel chapitre, entre un martyr qui jongle cinq lions
Et une reprise de volée sur une tête décapitée.
La Bible en jeu vidéo oui monsieur dites-moi donc je vous ai demandé de me passer les menottes allons non
Je chéris ce moment c'est du matériel littéraire hein je ne suis pas jésus je suis un saint regarde-moi
Regarde-moi je commence le paradis sur terre en sortant de la porte de l'hôtel
Ha non monsieur ce quartier ce n'est pas un poulailler ce n'est pas une jungle c'est le jardin d'Eden
Et cet autobus c'est l'arbre de la connaissance sers-toi mon pote il faut bien savoir se servir de temps en temps
Prendre ce qui est à soi mords-lui dedans ça c'est la tête du serpent hé flic ! tu manges le serpent
Il crie il appelle les anges ! Le salaud !

Les anges ça c'est des artistes en blouse blanche ! Des professionnels de la piqûre ! Une sur la fesse gauche une sur la fesse droite, allezzzzz sourit ! LA LA LA LA LA LA ! Il me reste les hymnes modernes à fumer, qui sont c'est du bon,
I will survive
The first time I was afraid I was petrified
Non mais sérieux remplacer Jésus par mon amoureux on obtient du Bach ! Merde !
Merde ! Mais ma parole vous allez me flinguer ou quoi ! Ça y est c'est la fin la fin ! Dire que je ne connaîtrais pas le prochain miracle d'après... L'installation, dans les grottes, de la plomberie moderne ! Un mensonge gros comme un cachalot mais c'est pratique je vais quand même pas me laver dans une fontaine, le jus est trop court ! Hé l'artiste dis-moi toi t'as une vraie gueule de suisse, tu serais pas suisse tiens ? Je ne sais même pas ce qu'est un suisse moi je dis au noir que je l'ai inventé ! HAHA ! Bande de têtes de culs ! JE VOUS AI TOUS INVENTé ! Et ma bite c'est un joystick ! La joie de vivre c'est important vous allez pas me la refuser ! J'étais pas bien là en chaussette et calcif sur le paillasson en cette belle journée d'été ! Je n'ai pas le droit, moi, d'aspirer à l'infini ? Pour de vrai je veux dire, pouvoir en respirer, de la bonne éternité ? C'est autre chose que ton air gorgé de pets de vache, hein, l'artiste ?

Comme un petit jeune couple va acheter ses fournitures, les clés du ménage, chez Ikea le héros suédois. Ca sent bon le fjord pas cher la couleur uniforme de vos bois riches et précieux comme du sapin ! Le cercueil en promo tiens ma chérie ça te tente pas ? Je disais avec un petit accent anglais, celui-là qui tue maman et fils ? Pourquoi ? Un frustré ! Ikea ne suffit pas, il faut plus... Des sites pornos par exemple, ou le juge est une commère aimable mais cette fois ce n'est pas le guéridon qui est en rotin mais le marteau qui l'est. Et puis sur la dentelle... les initiales de la nation. Au nom du lord, du ministre et de la reine ! Condamné deux fois, par le haut et le bas, papa ça ne manque pas on n'a plus qu'à te raturer de l'horizontale ! Un beau trait bien appliqué d'un anglais forcément pervers suffit à la fiche de paie. Retour sur la masse salariale; une déchetterie.

Au suivant, au suivant, au suivant, au suivant, au suivant, la vie est belle.

De toutes mes vies je n'ai vu plus gros mensonge ! Plus mauvaise blague, je poussais même les suicidaires à avouer qu'on est dans le mauvais film, le film zéro ! Vive la haine, vive la grandeur, nique les petites poules ! Allez mon grand, que tu tournes la page, qu'on en finisse ! J'ai l'épée en carton l'armure en sac de patates mon casque c'est une boîte de conserve mais je ne porterais jamais de bouclier j'aime trop les coups et puis on sait bien que l'attaque est la meilleur des défenses. Le truc c'est d'avoir les coups inspirés.

La radio est toujours allumée
Je ne l'éteins pas je ne sais pas l'éteindre
Je ne veux pas écrire depuis le calme plat
Je sais le calme faux
Car je sens dans tous les sons une danse macabre
Qui me prépare à m'arrêter le cœur.

Ils chantent à la radio
Chantez
Ce n'est rien
Il y a qui chante plus fort
Je n'ai pas besoin de vous
Pas besoin de vous trier
Je ne veux même plus de raison
Mais une certitude.

Il n'est pas de bonne humeur ce matin non
Les verres sont plein de mouches
A tuer une par une
Le dealer ne sonne pas
Le dealer ne viendra pas
Tant mieux.

Tout l'argent est posé sur le petit bureau
Dans la petite chambre d'hôtel
****** m'a écrit
Ha ! C'est revenu un instant
Non c'est parti
Quelles sont les nouvelles ?
Lance-toi dans la finance
En Russie dans tous ces pays émergents
Lot of money to make
Améliore les conditions de ta vie
Ferme ta gueule
De la substance mon pote de la substance oui
De l'expérience de la lutte
En attendant, rien,
La lose en plein pays de l'Art et des artistes
Oui-oui et compagnie
On se plaint même de ne pas penser haha.

J'ouvre la fenêtre j'aime regarder dehors
La rue les passants les passantes
Je t'aime
Ta voix fait fritch fritch
J'aime comment tu t'habilles
Tu m'excites j'aime tes jambes
J'aime tes fesses tes seins tout je te vois nue
Je t'aime
J'aime ton air
La femelle de l'homme a ça qu'elle a les airs.

Il n'y a que moi qui ai le droit de te faire l'amour
Je t'interdis de voir d'autres types
Depuis mes chambres d'hôtel j'en ai entendu des centaines
Des mariés des maîtresses des gigolos ces aventures
non
Tu restes avec moi je ne veux pas t'imaginer avec un autre
Je peux mais je ne veux pas
non
Si tu veux t'en aller alors va-t-en mais fais-toi nonne
Tu me regretteras de toute façon.

Tout le monde finira par me regretter
La bouteille vide
Tu finiras par le regretter père toi aussi
Vieillard crevé j'ai un pied dans le gouffre
Tout finit par des regrets c'était bien
non
C'était horrible
Je ne suis plus un enfant tout devient horrible à son sortir
La corde pend
Manque le corps
Les mots disparaîtront le savoir en reconnaissance, le jeu
Les ennuis et les dettes
Non ce serait trop court
Trop facile, un acte de désobéissance stupide
D'un sage sans public
Là ou tu es, ô père, il faut pencher, réflechir
Entre vie et mort entre et entre.

Il faut voir les intimes,
Il y en a des haïssables, et des comme qui ouvrent sur
Ne jamais refuser
Lui,
On l'a transpercé d'un mât
C'est un étendard qui gueule des ordres
Un vieux pirate, un solide
Il bouffe les mouettes qu'il attrape
Il leur mord la tête il devient ivre
Un autre verre de rhum ?
La souffrance était toute inscrite sur son visage
En rictus sardonicus
Le visage de la mort
C'est un masque grotesque
Un rire dément, qui siffle, siffle
Le bateau ne risquait rien.

Passé, présent
Pardonne-moi mais ne me fait pas oublier
Que c'est la même rengaine
L'allure courte
Tu me dis ce sera sans maître
Une fiction au vent
En beau milieu de la mer
C'est beau la mer oui à condition que l'eau soit pas trop froide
J'y pourrais nager
Il y a le ciel avec le soleil on est comme un intrus
Sur un coffre à trésor
Les respirations de la mer ce sont des baleines
Des êtres majestueux
Inconscientes pourtant si majestueuses est-ce qu'elle le savent ?
Qu'elles sont ici chez elles
Qu'elles obéissent à ta gloire
Comme obéissent les joyaux d'une couronne ?

Pardonne-moi père car je n'ai pas assez vu
Toute ta richesse
Je ne sais pas voir
Je ne sais pas entendre
Je ne vois que les ombres
Je n'entends que les échos
De l'Oeuvre pleine.

C'est le bourbier,
Une soupe spirituelle,
Continuons c'est un roman le narrateur n'est pas moi,
Je suis soulagé,
En tout cas c'est certainement un être moderne.

Trouver une raison à sa médiocrité c'est le propre du paresseux.
Retour de bâton de l'esprit sévère,
Au moins je fais de belles maximes.

Où en étais-je ?
Je fouillais mes poches trouées,
Mes mains à la recherche de quelque chose apte à allumer le plus humide des foyers.
On se touche pour extirper un fragment de vérité.

Repousser l'envahisseur
oui
Je suis toujours sur la défensive.

Pardon, pourquoi ?
Pourquoi quoi ? Vous entrez chez moi vous me regardez vous me fixez vous êtes un type étrange non ? Non, ne partez pas ! Ne pars pas !
Ecoute
Pourquoi c'est ainsi,
C'est ainsi je n'en sais rien.

Rien n'est en scène,
La chambre d'hôtel est vide,
Il n'y a pas d'hôtel,
Il n'y a jamais eu d'hôtel
Qu'y a-t-il à la place de l'hôtel ?

C'est à moi qu'il faut poser la question ?
Je vais répondre à ta place,
Lorsque l'on ne sait pas, on invente
Mais ce que l'on a inventé on ne le savait pas non plus
Avant de l'avoir inventé.

Très bien j'ai tout compris merci c'est gratuit j'espère ?
Bien sur ce n'est rien.

Alors où je suis ?
Tu n'as pas de moyen pour savoir où tu es ?
J'ai une montre et une carte, non je plaisante, je n'ai rien.
Tu as le carton d'invitation ?
Ça oui je pense que oui, mais attends, tu m'as suivi ?
Je te suis.
Qui ça ?
...
D'accord je ne te poserais pas cette question.
C'est trop tard.
Vous êtes nombreux ?
Oui, nous sommes beaucoup.
Vous avez un chef ?
C'est le propre de la fiction, d'obéir à quelqu'un, non ?
Oui c'est vrai. Mais il y a un truc tu sais,
Ces mensonges, tout ça... Je n'y suis pour rien.
Tu n'es pas forcé ?
Non, personne ne me force tu sais, alors...
Alors ?
Je ne sais pas, ça m'amuse.
Ca t'amuse, c'est tout ?
Oui, enfin je ne sais pas. Admettons que je pense que ça m'amuse, qui me dit que je ne pense pas encore plus, quelque chose d'autre... Je ne sais pas moi, une pensée secrète ?

Ce n'est pas le bon,
Il reviendra pour amuser les enfants.

Mais maintenant que le voile est levé, je peux vous affirmer : ceci n'est pas un roman. Je pensais pourtant que ça allait en être un mais non, ce n'en est pas un, il n'y a jamais eu d'intrigue. L'auteur n'est pas capable de faire une intrigue. Le narrateur, un homme du futur, n'a jamais retrouvé son père, et nous ne savons rien de la nature du père. Nous pouvons lui donner le nom de Dieu, visiblement, et encore c'est très difficile de voir. Il est également très difficile de voir si il n'y a pas plusieurs narrateurs. Maintenant l'ébauche de roman va se transformer en autre chose, qui sera révélée dans la suite des écrits. Enfin si vous n'êtes pas trop bête et intéressé vous vous serez rendu compte que l'auteur fait, en gros, toujours la même chose, et de ses autres écrits beaucoup de liens sont à relier. Ca ressemble à de la mauvaise couture, c'est vrai.
Concernant l'aspect technique l'auteur se considère comme le pionnier du feuilleton forumique et il faut le reconnaître comme tel.
Ouais moi je travaille à la ricaine, au page turner façon Da Vinci Code mon pote.

J'ai tué mon père
Dans le plus grand calme
Mais j'étais comme abruti
C'est la tête pleine
Je lui ai planté tout le couteau dans la gorge
Jusqu'au manche
Je mangeais ce plat comment on appelle ce plat
Des pâtes sur pâtes avec de la viande
Une sorte de gratin
Enfin je mangeais ce plat et
Sans m'en rendre compte
J'ai levé le couteau et j'ai tué mon père
Il est mort oui
La tête dans le plat
C'est ça oui des lasagnes.

Ils sont jolis tes tableaux
Non c'est une porte
Ha comment on entre ?
Il faut le bon cerveau
Qui sait traiter le logiciel
Le logiciel est une clé.

Reviens du musée
Velasquez un tocard
En revanche le grecque a beaucoup de talent
Pour de vrai l'art ce n'est rien
Je suis revenu a leur collection d'objets du moyen-âge
Un christ saisissant
A porter en procession
Mais bon sang t'es débile
Oui
Je laisse tout ce qui brûle à brûler
Une fois j'ai laissé la ventoline sur l'ampoule
Le plastique fond oui
Ce n'est pas bon de respirer le plastique qui fond.

Tu connais l'histoire
Un type va avoir un cheval
On dit que c'est formidable
Le vieillard dit :
On verra
Deux ans plus tard le type tombe du cheval et se brise les jambes
On dit c'est horrible
Le vieillard dit :
On verra
Un peu plus tard encore la guerre éclate
Le type ne peut pas y aller à cause de ses jambes
On dit c'est formidable
Le vieillard dit :
On verra.

Oui je pensais à ça,
J'étais tranquille je m'allumais une cigarette en regardant le jardin
C'est dans ce genre de moment que l'on pense à ça
Qui vivra verra
La chanson dans le film de Hitchcock
Que sera sera
Whatever will be will be
Un type dans un costume de lin blanc
Une main dans une poche
Un gentleman farmer de Caroline du Sud
L'autre main posé sur la colonne de sa maison coloniale
Alors toute la mer autour.
Vous venez de la Province ?
Yes Ma'am
Je viens visiter ma cousine
Il est simple pourtant il a de l'esprit
C'est ça la campagne.
L'air pur ça vous forge de bon gars
Droits et loyaux
Mais ils savent rire ouais ils savent jouer dans les prés avec les filles
Etre heureux
Pas plus de lecture que la Bible mais raisonneurs ça aussi
Lorsque l'état vient s'occuper de leurs affaires.
Y en a plus des comme ça non
La ville c'est pas nouveau ça corrompt
Et ces travaux non tous ces travaux ça t'occupes trop
Tellement que t'as plus de voisins
Pourquoi tu voudrais accueillir un étranger ?
Y en a tellement des crève-la-faim
Des bons à rien pas capable de t'aider
Une journée dans les champs
Un dollar la journée nourri et logé
Repars le matin on ne le revoit plus
Peut-être le prochain été
Ici les hivers les vagabonds les passaient en Californie
Une vrai confrérie.

Bof
Je ne suis de nulle part
J'ai pas d'histoire
Tout est en carton
Des pays j'en viens j'en repars
Pas bon pour l'équilibre
Mais c'est les conditions pour vouloir forger une nation
La nation des invisibles.
La fin du monde c'était quand déjà ?
Ta mort ta naissance
Les cartes du tarot
Eparses elles s'affichent toutes
Tu les vois toutes
Au même moment.

On a beau dire l'accent du Sud est magnifique
Surtout quand lui il parlait avec
Mais lui tout lui allait
L'aurait put tourner à Hollywood
Il aurait crever l'écran tellement
Il dégageait de liberté.
Le flegme,
La conversation,
Et des dents !
Des dents à croquer la fortune...
Je ne veux plus voir de destin brisé
Et de rêves qui se périment.

J'ai rien contre les beatniks
Il faisait parti d'un peu du beau de l'amériqueMais tu vois je crois queKerouac voulait des saintsAlors je ne sais pasJe ne crois pas en l'éternelle jeunesseMais ils ont très mal finiEnfin je ne crois pas queCe ne soit pas possibleJ'en ai retrouvé unUn vieux misanthrope dans cette salle de cinémaUn déchet je ne veux pas finir comme un de ces types qui croyaient auTake it to the next levelLe truc est déjà prêt tu voisSi prèsVieillir pourir et mourir seulOn meurt toujours seul je veux direSans rien pouvoir emporter.PouarfUn crachat sur les passantsLes passants sont consQui suis-je ?Je suis la gargouilleSale gosse on m'appelleTu passes la porte je te crache dessusComme pour te direTu n'es pas le bonTu es passé mais tu ne passeras pasNon je ne suis pasMes crachats c'est juste la pluie du bon dieuJe ne suis pasMais je vaux mieux que toi.Sois-en sur que la gargouilleN'a rien d'amicalEt puis aucune vengeance possibleOn ne peut pas lever le poingEn revanche tu peux te le mordre.On essaie de m'amadouerComme tous les joursOn tente de me dresserMais ça ne marche pasMarchera jamaisUn beau chat celui-làIl se plie sous la caresseLes yeux tirés il miauleMiaou miaouRien de plus comique qu'un miaulementAttendrissantUne fois je l'ai oublié dans un tiroirMais lui c'est un guerrierUn fils du vent un indomptableD'ailleurs il s'est enfuiDu coup nous avons adopté un aphone tout blanc.Non je suis en colèreJ'ai horreur des mensongesJ'ai horreur du fauxOn devrait punir de mort le menteurOn devrait punir ce qui doit être punitC'est à dire plein de chosesDans l'humour aussi il y a un absoluC'est une situation à atteindreJe préfère ne pas parler d'humourÇa sonne comme humeurNon c'est une émotionIl y en a tellement de mauvaise autour du mot humourPutain ça me rappelleIls me rappellent quand là où on ne peut parler trop fortLa nuit arrive on ne peut plus rien direLe couvert est mis en dissymétrieEt les fourchettes à droiteEt les couteaux à gaucheOui la démocratie c'est deux types dans la rue qui parleMoi je viens j'assisteIl a plutôt raisonUn espace de démagogue c'est sur aussiMais avec un peu de bon sens il disparaîtHonnête avec toi-même.C'est lui qui a commencé les émeutes ?Oui c'est signéRegarde l'autre il t'as ditC'est le penduIl sera pendu ouiEt moi ?Pourquoi crois-tu que je suis toujours en pyjama ?Que je porte toujours ce polo à rayures ?En position du sageLa jambe gauche est levé derrière le milieu de la jambe droiteLe pied droit plat posé sur le solLes paumes ouvertes les bras légèrement écartés du corpsLes yeux fermésLe troisième œil est ouvertÇa a commencer ?Ça va commencerRéveiller ce qui ne dormira plus.Ils ont arrêté CheesemanMobster de North EndUne belle bête dans les cent vingts kilos,Un caïdLe quartier se plaintIl était gentil avec les vieilles damesIl leur donnait des verres d'eauDans sa boutique vente saucisses et fromages italiensQu'il tient entre deux trois usures.Le phosphore c'est le nom moderne du souffreJe me souviens de ce volcanUne puanteur immense en déplacement est ouestPas un de ces petits volcans européens nonUn volcan du pays des volcansL'indonésieDes villageois des serfsAvec leur cargaison immense sur le dosTous ces touristes sur le passageIls ne pouvaient pas se cacherIls ne pouvaient pas voir leur mains salesNoiresLeur respirations de muletIls sortent du cratère un lacD'une pureté éblouissanteD'une pureté mortel.Il sort du lacSa chair est à vifSa chair est un hurlement qui referme sa chairOn voit qu'il est blanc et blondIl porte un t-shirt World cup 98 et un bermuda beigeIl a un sac à dosIl prend son appareil photoIl prend une photo du lac.Non je ne sais pasJe n'aime pas la pauvreté mais j'y habite alorsJe ne peux pas agir d'une autre façonTe remplacerPar quoi remplacer remplacer c'est habiter les ruinesLes porte-feuilles videsLes têtes videsOù se dépose la cervelle le nectarsur des fleursEt les vampires s'y couchent et s'abreuventEt et c'est toutLes déglutitions des vampires les sarcasmesDe leur bouches tu vis dans une dent tu limes les caninesEsclave canin non pas canin tes outils ce ne sont pas tes chaînesEt ce ne sont pas tes chaînes qui te réunisTu ne vas pas fabriquerCe qui n'existe pas.C'était faux ?Dont le mensonge.Tu ne vas pas rester paralyséUn retour de piqûre ?Non ce n'est rien c'est lui qui veut parlerMais il n'y arrive pasIl reste bloquer sur un sourireIl est défait la lèvre ouverte sur un côtéÇa montre ses dentsOn dirait un chien de type chien agressifVas-y aboie ou mordMais tu ne vas pas rester comme çaJe me met à courir autour de la tableIl me poursuit il veut me taperJe crie comme un gaminEt je rie.Fusils à l'épaule !Une deux une deuxLa troupe en marche le bruit des bottesRetourFusils à l'épaule !Une deux une deuxLa troupe est en marche les bottes claquentIls vont vers le SudToujours plus vers le SudMa troupe de bras-cassésRepos soldats !J'ai parlé du combat ?Oui j'en ai parlé il n'y a plus de but précisLa guerre n'a pas de but parole de généralNe chiez pas dans vos frocs c'est toutJe veux des types comme ce colonel en LybieLe luger derrière le dos il enlève son casque très vite il pousse le Luger de côtéEt il fracasse la tête du luger avec son casqueÇa c'est du soldat.La récréation est finie.Le héros est dans le vide cosmiqueIl pagaie pagaie il avance sexychafMais dans le vide cosmique il n'y a nulle part où allerAlors il en sortNon tu n'as rien gagné mais c'est pas grave l'important c'est d'essayer.Je me réveilleLa chambre d'hôtel est dans un état bizarreJ'aurais dit lamentableLes rideaux sont ouvertsDehors il fait beauQuelqu'un a dut entrer pendant que je dormaisOui je le savaisMes carnets ne sont plus làOn a dut les volerJe ne suis pas déçu ça va me faire une aventureAllez une cigarette et j'interroge la femme de ménage.Je l'ai attachéeAlors tu vas parler ?Ha merde elle parle mais pas en anglaisElle est mexicaine elle est jolieElle a peurNon je ne vais pas te faire de mal je veux juste mes carnetsElle ne répond pas elle ne me comprends pas ouiElle fait un geste de la tête vers la fenêtre ahi ahiJ'y coursUne voiture démarre en trombeEt moi je sors de la chambre d'hôtel la plaque d'immatriculation en tête.TaxiSuivez FFF 2008 s'il vous plaitJ'ai bien fait d'acheter ce flingueC'est la première idée qui m'est venue après mon premier salaireAcheter un flingueJe n'y ai aucune expérience j'ai pris le premier que j'ai vu celui qui brille9 mm fabrication israëlienneJerichoUn nom prometteurJe le porte dans le dos derrière ma veste en tweedDes ballesLeur bagnole est garé devant un hôtel particulier rue de la paixIl est 8 heures 50 du matinParis s'éveille dans sa brume habituelle et je m'en vais jouer de la trompetteNon j'attends qu'ils sortentTaxi la radio s'il vous plaîtFrance ClassiqueTiensC'est LacrimosaCette fois ce n'est pas le héros qui va mourir nonJe ferme les yeuxC'est reposantJe vois qu'est ce que je voisUn tableau de MalévitchLes limites sont impatientesClac chargé troisIls sortent de l'hôtelJ'ouvre la portièrePanPanPanLe temps s'arrêteLes violons repartentUn coup de tambourJ'entre dans l'hôtel particulier.Tu te souviensQuand on jouait à suivre les fourmisGrosses comme des poucesElles m'ont suivi toujoursLes fourmis grimpent sur mes piedsC'est inutile de résister il faut se rendreMes mains trempent le sang de ton ventreJe t'ai arrachéTu m'as trahiNon je ne t'ai pas trahi je travaille pour le sublimeTu es fou tu m'as tiré dessus maintenant c'est ma mortLes deux autres sont mort nous sommes en hautVos cadavres se regardentC'est beau comme je touche vos cilsMieux est encore à venirJe monte l'escalier une main délicate sur la rampeLes marches couvertes de velours rougeJ'aurais dut mieux m'habillerTu m'attends attends-moiNous sommes deux héros nos pensées se rejoignentRends-moi ce que tu m'as pris tu mourras quand mêmeL'enfer où est l'enferEtLa vie où est la vieOù ?Continue à jouer je fais le videContinue pour de vrai maintenantNe fais pas semblant de jouerDis-moi où moiOu moi je suisJe ne veux pas m'arrêterDis-moi où moiOu moi je suisMes carnets alors rend-moi mes carnetsJ'en ferais d'autre.J'entendais des paroles religieusesJe cherchais un exploit à accomplirJe suis revenu squelette de perroquet sous les applaudissements des tuyaux d'arrosage,Non mais ces jeunes qui vieillissent de traversSont ennuyeuxEntertained sous l'œil du shériffDécidémentPour les intouchables il n'y a de vie qu'à l'écrire.J'aime l'effort physiqueDes bras surtout j'apprécie la douleurMais pas une douleur pour rienJe coupe du boisJe vais porter le bois on le gardeJe peux limite en faire une tableJe vais me faire une lanceEssayer de tuer un pigeonLe plumer le tannerDessiner sur sa peau ma victoire sur lui.Non ce n'est pas la beauté tout en hautTout en haut c'est autre choseUn type devant un miroir parle les miroirs répètentMais il y a des faux miroirs des types dans des bullesDes clones différents dans un temps différentC'est vraiment haut cet escalierSur les murs des portraits du même peintre toujoursIl peint les époques à reboursSans doute la même familleJe vais arriver à l'origine ?Mon nom j'ai un nomTu le connais ?Un son qui vole il s'en va de moiA ta boucheTu me connais ?Oui tu me connais d'aujourd'huiMais avant tu ne m'as jamais vuQuand je dis avant je dis avant ma naissanceRemarque aujourd'hui tu me connais d'avant ma mortVoilà qui est intéressantNous sommes la plus surnaturelle des espècesLes animaux sont normauxIls n'ont pas de panneaux d'affichagesIls font comme si nous n'existions pasIl faut qu'ils nous voient physiquement pour reconnaître notre présenceIls n'ont aucun autre usage des souvenirsSe souvenir de ses souvenirs les manipulerVoilà notre force.On parlaitLe poisson domestiqué a moins de goût que le poisson sauvageLe poisson sauvage a voyagé il s'est battuIl a quelque chose à direEnfin l'héroïsme de la capture c'est l'achat tout fraisJe suis tombé de véloJ'ai parlé avec un psychotique qui vit dans la rue20 dollars des cigarettesTu vas en Californie oui une canne à pêcheBesoin de cohérence nonJust a fool crazy guy on the streetLa drogue a détruit les vagabondsL'alcool travaille plus lentementBloqué sur un trip d'héroïne ?Il voit l'apocalypse les cochons il rit tout seulIl se croit un soldat dans la ville il se batContre l'immoralitéIl est poursuiviLes hélicoptères le gouvernementParler je ne peux plus rien fairePrier pour lui pour je ne sais pas quand.Je ne veux pas dire que les gens normaux sont normaux mais les fous sont fous lui ne va nulle part il est perdu il parle encore il hèle les passants sur cette terre il est foutu touchant non il n'est pas touchant moins bien traité qu'un chien mais c'est le lot commun des pauvres des mendiants ceux-là les souffrants je ne parle pas de prière pour rien ceux les souffrants au-delà il y a la place pour ceux-là les souffrants non il n'y a pas d'au-delà tout va redevenir normal est lointain je ne suis pas dans sa tête je ne vis pas la puanteur et la folie ce sera oublié lorsque je retrouve ma place et que l'on dîne.Il n'y a pas de toi et moi Toi tu n'es qu'un ennemi Le secret ne se partage pas Le secret est indivisible Le secret ne se communique pas il n'est jamais entier Tu restes seul nous restons seul A suivre l'étoile du berger.Allez la musique Les joggeurs courent Le balcon tombe Les voitures passent Tu chantes ma belle tes jambes chantent Tes grands yeux maquillés ma belle égyptienne perdu un groupe de femmes Je suis ivre c'est un cabaret laissez-moi embrasser N'importe quel femme.Le vent froid là haut Je monte j'arrive Le flingue chargé lunettes volées à la main Je croque une pomme Tu m'attends encore tu m'attendras Ca ne sert à rien d'effacer Je monte les marches Tu ne peux rien J'arrive à toi Comme l'aveugle brasse le vent Tu ne me tueras pas je me soulerais C'est mon âme qui va tirer Te toucher la tête te transpercer la cervelle comme une lance.Cigarette roulée d'une seule main d'une femme Elle a perdu je l'entretenais Fille de campagne je t'entretiens de remarques sarcastiques Peu importe ce n'est rien la souffrance ce n'est rien Tu ne connais pas la souffrance elle t'arrive en pleine face Tu la connais elle n'est pas morte Non elle n'est pas morte il t'as mentis pour se la jouer ce n'est qu'un connard Il refait le monde à plusieurs ce bourgeois de merde Le monde ne se refait pas le monde est raté ce monde est maudit il suffit de regarder les informations sur n'importe quel télé n'importe quel chaîne Ce monde est merdique Tire-toi une balle Non mes balles sont pour toi.Putain de merde je t'ai dis que ça ne sert à rien de te cacher D'effacer Je monte je ne suis pas seul Je salis ton tapis d'enculé Tu ne mérites rien de sacré Cette fois nous toquons la porte Je vais t'égorger comme un porc Même pas te regarder souffrir Je vais repartir comme un voleur dans la nuit.L'esprit est reparti Ils ne m'ont pas raté je suis touché au bras et au niveau de l'estomac je perds du sang Je ne marche plus très droit C'est vraiment trop grand cette maison Mes yeux se sont retournés je déchire ma chemise je l'enroule autour de mon ventre Hier épisode horrible Les rêves sont amusants dormir par trentes minutes les coups de feu me réveillent Tenir bon dans le monde réel Je ramasse un fusil à côté d'un corps mossberg 590 Table rase des méchants Qui c'est toi tu es en vrai ? Tu es mort je ne sais pas où si mort veut dire encore quelque chose.Non vous voyez professeur Shmitt je vais très bien je perds juste du sang mais ce n'est rien ca va s'arranger Le sang va arrêter de couler ca va cicatriser Psychologiquement aussi je me sens fort je fais des balles en fermant les yeux L'ennemi est partout et de plus en plus fort je vous en prie professeur dites au contrôleur de l'environnement qu'il faut me trouver un moyen pour que l'on me refile réinjecte des drogues Des champîgnons principalement je vous promet professeur Shmitt je peux trouver la solution au problème principal Vous me croyez n'est ce pas ? Ha oui ce matin j'avais un trou dans la tête Une lance dans le trou C'était douleur professeur Shmitt Je l'ai retirée j'allais mieux je suis fort vous savez Pourquoi vous répondez toujours pas tout à fait ? Pourquoi vous répondez toujours par tout à fait ? Je me suis souvent demandé si vous n'étiez pas juste un cadavre chauve Vous avez rit lorsque je vous ai montré ce que j'ai écrit : Mes parents sont là pour rendre des comptes à la réalité. J'ai pensé à vous décapiter je me suis dit je retrouverais Les cloportes que je mangeais petit, La réalité est bientôt morte professeur Vous savez aussi bien que moi que ce sera un progrès immense pour l'ensemble de l'humanité J'y retourne faites ce que je vous ai demandé de faire.Nouveau carnet Ne m'engueulez pas professeur shmitt j'ai réussi à voler un stylo Ne rigolez pas non plus je vous écris depuis les chiottes du MET J'ai une colique sévère mon estomac est comme moi Casanier Bref je ne savais pas qu'avec un stylo ricain on pouvait écrire en français Le plan marche comme prévu j'ai fait assassiner Boris johnson junior qui comme vous le savez Etait le president du programme martien je l'ai éjecté de 2 mètre sur son garde du corps Il a beau avoir 90 milliards de crédits il n'en pèse par lourd L'argent n'a ni poids ni odeur Avec l'argent tout va de tête à tête L'argent est libre l'argent s'ignore comme n'importe quel élément de la configuration naturelle Enfin le décor va changer l'écran va être blanc Le brouillard pour le héros il va rencontrer les extras-terrestres Ils ne sont pas sur le même plan de réalité Il faut placer c'est cela voilà une définition de l'esthétique L'esthétique va vers le parfait le parfait c'est la bonne chose au bon endroit Tout doit se situer New York a du mauvais choléstérol dans les artères je me demande pourquoi on m'envoie ici Je me prommène dans le faux luxeLes cuisses des new-yorkaises me disent bonjourJe peux pas répondre Je bande comme un âne.Je veux une armure un chateau-fort une arbalète et une meute de chiens Un chateau-fort où pour aller dedans il faut grimper Pas un château de pédé politicien de la renaissance non Un truc imprenable et méchant plein de piques Je mettrais du vin dans un calice je le laisserais pourir je ferais croire que c'est le Graal On va le boire et choper des ulcéres Les cons Après 1400 il n'y a plus de civilisation La civilisation se passe en Europe de 400 à 1400 Les vrais nobles sont des nobles qui se battent Les mendiants et les paysans ont le bon dieu Voilà je viens de résumer Duby.J'ai trouvé un truc à te dire Tu n'aimes pas parler aux autres car plus ils parlent moins tu as de choses à dire sur eux Et comme tu prends ton rôle d'écrivain très au sérieux... Il fait trop chaud dans cette chambre La voisine de chambre à des problèmes d'argent elle est au téléphone Indienne je crois pas américaine d'origine Ces hotels se ressemblent Plus ils sont étranges Avec leur décoration art décoration Ecran plat 'La population carcérale a augmenté l'an dernier aux Etats-Unis de 25.000 personnes et s'élevait à quelque 2,3 millions de personnes, sur une population adulte de 230 millions de personnes, soit le taux le plus élevé dans l'histoire américaine, selon le Pew Center.' Penser vraiment peu de personne pense c'est un exercice extrêmement difficile Je préfère l'expression agir par réflexe Qu'est ce que je disais déjà expliquer sa conduite c'est expliquer celle de l'autre oui On aime ça nous les lieux communs un peu rare à la fois rassurant et assez rare pour se sentir à l'écart Comme si sur l'ensemble de la population il y avait une grande tâche de médiocrité et des petits îlots épargnés... C'est quoi ça la prison, là ou on met les pauvres ? Ou ceux qui ne veulent pas Quoi ? Qu'est ce qui soutient ta pensée ou alors il y bien quelque chose qui la tient Comme un fil Je suis dans les toilettes on dirait que je suis dans un avion.Qu'est ce que tu racontes L'escalier est bloqué je passe par une des chambres L'escalier en cas de feu ces escaliers de fer qui menacent à chaque marche Donné sur une cour typiquement new-yorkaise A 100 mètres en bas il y a le sol NYPD les SWAT Ils ne me voient pas je suis couleur passe-murailles Le Boss m'attend Je casse la vitre il fume un cigare cubain qu'il écrase On ne t'attendais plus y a plus de blocus ? Les cigares porto-ricains ont moins de goût lui il peut fumer n'importe quoi de n'importe où c'est le Boss Elle est jolie ta veste je viens de l'acheter rayures bleues et blanches Il dégaine Cette fois j'ai mal pour de vrai Par terre je crache du sang Tu croyais quoi attends Laisse-moi une dernière cigarette Mèche devant les yeux Cette fois je pars le chant des anges avant celui du cygne Des volutes de fumée je suis venu trop tôt Une seconde chance ? Toutes les chances que tu veux Il faudra un jour que l'on prenne ma couronne Retirer les couleurs Ce jour n'est pas aujourd'hui.Le réveil est dur ma machoîre est fracassé La tête sur le trottoir Qui je suis ? Un vieux pousse un caddie T'as pas un dollar ? Non T'as pas un clope ? Non où je suis ? En enfer et le vieux continue à pousser le caddie en marmonnant Il a pas de tête il a un bonnet Je suis bien resté deux jours à planner J'ai mal au dos j'ai des côtes cassés Récuperer des plaies sur les jambes Je me traîne en frôlant les murs J'atteris chez les franciscains du ghetto A boire ! Et je m'effondre.C'est l'échec la défaite il mentait Une occasion il n'y en a qu'une dans une vie D'atteindre enfin j'étais si prêt Ils jouent une danse hongroise Qu'est-ce qu'ils foutent personne ne va pleurer Ils vont danser Danser hongroiseument Et puis ce n'est pas la fin du film Je suis toujours en vie la vie c'est l'espoir.Non mais il n'est pas dans le roman luiPersonne ne peut entrer dans le romanSans être bien digéré et oublié un peuEnsuite il revient sous emballage plastiqueTu as oublié d'acheter une brosse à dents à 138 dollarsEn vérité les rêves sont calculés pour s'arrêter à un moment précis le moment du réveilQue tu as prévu pendant ton sommeil tu ne dors jamaisTu joues toujoursJ'abandonne formes et couleurs encore les bras balants collés au corps le fond est noir sur lequel le blanc dessine ses côtés secs sa parole séche violente déchire le noir gagne l'espace revient en retraite battue pleurniche tend la tête comme quand le chien veut lécher la main du maître pour demander plus d'elle de blanc sur le fond noir mieux vaut un fond noir final un fond noir qui est le tableau donc aussi bien devant que derrièreUn maître un prince ! Un absolu à lui tout seul parlait impérieux étaient réunis de la cour entière comtes ducs noble sang et tous étaient habillés comme dieux et déesses de l'Olympe seulement comme en 2040 ils étaient sur cette planète vaisseau relié à la Terre par un cordon ombilical manoeuvrant si lentement sous le poids de leurs vêtements plombés or ils portaient statues et colosses sur leur nombril plus des hommes mais bien des dieux éléphantesques et ils buvaient et mangeaient à la corne d'abondance foetus nouveaux nés hommes et femmes ces messieurs et dames ces sans sexes étaient le temps Cronos en une personne foule dense les bides les estomacs en pierre ils chiaient des montagnes. Le maître le prince était machine plus complexe qu'eux au visage écran son corps était sa voix sa voix sa couronne. ils dansaient sur parole délirante ils étaient figés les pieds sur des notes en crypto-béton.Ho ! alors s'étonna en points d'interrogations une chair rose qui se fit parole se déroula langue et corps bras et jambes se donna raison et son accord se mit a travailler à survivre à manger à planter survivre et se faire plaisir parmi les autres langues elles aussi doués de corps avec plus ou moins de raison de musées et comme dit précedemment de procédés alchimiques l'achimie ne résume pas la vie mais plusieurs de ses parties les fonctions sociales une mairie est un lieu alchimique un cimetière est-il seulement l'endroit des cadavres non c'est l'endroit des morts parmi la magie les sourires et l'amour tout cela mais pas seulement marchaient donc et travaillaient langues enfants aux paupières grandes ouvertes l'heure des jeux pour ceux qui savent satisfaire plus vite et mieux tout résumer absorber en soi-même tous les autres en soi-même quoi en soi-même ce qui est tous les autres la tâche sera plus facile !Alors quelle heure est-il et l'heure ? J'ai le ventre ouvert et quelque chose de dilaté des organes sans doute, monsieur. J'attends la soupe ! Non j'ai fini. je n'ai plus faim. Je digére.L'heure est au bleu à ma sieste sous une pendule à la douce température qui ne me fait ni chaud ni froid pas même de vent pour me faire frissoner faire frissoner les poignets sous les manches de la chemise c'est l'heure de dormir plus rien ne m'attend.Éveillé comme le mort de faim !Alors oh encore alorsSe traînait un poivrotUn boit-sans-soifNe chantait pas sous la luneIl était sans gaietéL'alcool triste'Mais le progrés ça va vers où ? Vers jusque là où l'on à plus rien à dire ?'Des paroles en l'air pour des oreilles sourdes.Je voudrais mourir... Un peu... Pour plus être dérangé... Avoir une épitaphe sympathique, que ça fasse sourire les passants venus pleurer un frère gnagnga de l'émotion bas de gamme non je voudrais pas mourir ou si je veux mourir je veux qu'après ce soit grand terrible vengeur compréhensible que tout le Bazar soit compréhensible que le Loto soit compréhensible que ce soit pas encore un tournez manége arrêt quel époque ? Je suis certain que c'est dans le genre... D'avoir encore conscience de vivre... Arriver à la conscience de tout : pas de tout ce qui existe mais aussi de ce qui n'existe pas. j'en ai marre d'écrire et faire toutes mes conneries et qui ne m'arrive rien que des petites emmerdes. Je veux la révélation, l'épiphanie de Saint-Jean, j'y suis prêt.Bienvenue dans le monde réel, neurasthénique les mains légérement tremblantes serviette autour du cou. L'autre, le gros et les yeux clos, s'endormait paisiblement. Le malade mangeait lentement les yeux fixés sur l'horloge au-dessus du gros foutait donc de la soupe partout sur serviette chemise, pantalon, pourtant il continuer à fixer l'horloge, devait pas être sensible à la soupe brulante. 'Bientot je m'évade' qu'il pensait mais dans son était il aurait pas fait 50 mètres qu'il devrait s'asseoir et même pleurer puisqu'il pensait qu'à ça. Peut-être qu'il pourrait voler la bagnole du gros, lui le malade savait conduire il avait appris avant -la maladie et tout ça les joues qui se creusent comme des tombeaux de paroles. Il se savait reposant, peut-être trop et les gens avaient tendance à le fuir tant qu'ils avaient tendance à voir peur de la mort. 'Peut-être que je suis la mort' il pensait. 'Il faut que je m'achéte une faux et des habits noirs'. Finalement le malade avait finit sa soupe et trouva la force de se lever de prendre les clés sur la table et le portefeuille il descendait les escaliers en s'accrochant à ce qu'il pouvait ses pieds le faisait souffrir il entrait dans la citroen garé dans la cour de graviers. 'Je vais à Poitiers'.Il faut dire que la France est un pays désespérant. On a connu à une époque des français heureux je crois bien qu'on en trouve plus où si peut-être quelques uns parmi les plus riches et les plus pauvres. Et dans les musées que visitent les touristes du monde entier : de la Chine, du Japon et des États-Unis. Aussi certains hommes politiques francais ont l'air d'être heureux de ce qu'ils font. Du pays qu'ils dirigent. Des réformes qu'ils entreprennent.Le malade garait la citroen dans la zone périphérique ces fausses banlieues toutes les mêmes zones industrielles commerciales qui nous viennent des états-unis et entrait dans un farce et attrapes. Il riait un peu, pour une fois, en choisissant son costume, 'tiens c'est vrai c'est Halloween' et alors quand il passe à la caisse on voit qu'il a pris une grande faux en plastique et un costume noir comme dans le film américain Scream (beaucoup de succés). 'Je suis prêt' et il l'enfile dans la voiture son grand corps décharné qui fait peur aux familles qui sortent du MacDonald. 'J'espère que je vais faire vomir un de ces sales gamins de merde'Du miel de gorgeParole un chant !Ni laid ni beau mais envoutantVoutes Orales Arbre à six branchesDémonstration de la puissanceRassurer les faibles mais qu'ont-ils de faible ?Liquide troublantVerre vide oeil contempteur du videAch mais c'est que chanter n'explique rienOn dit chante ! Alors Ne pense pas rouge, tu vois rougeNe pense pas vivre tu visTu vois derrière toiHa mais tu as plus qu'un oeilDéjà les deux rigardent ton miroirLes deux qui rêventLes deux qui pleurentLes deux qui rientGnaganaganL'ami calmant. Mais qu'est ce qui t'as pris de partir sans tes cachets. Sont bien dans tes poches nan ? Bon, rien a foutre, avec ce costume tu peux braquer des banques, braque banque. Au-dessus, en bas. C'est quoi que je fais maintenant. On roule, rouler c'est ouvrir la fenêtre passer le bras que le vent te tombe dessus mettre de la musique oui et rouler vite. Fait froid c'est sur. La voiture tombera en panne, je l'abandonne et je me met à marcher.La voiture tombe en panne.Attends ! Je refais mon chateau de sable, ma fortesse, où je ne parle JAMAIS DE LA MÊME CHOSE. Une anti-routine, rooo mais c'est le même méchanisme, pour chaque fois. Pourtant, c'est différent. ON ne peut pas dire que tout, absolument tout se fait différement à chaque fois. ça dépend des domaines. Regarde donc la route de béton tracé comme un sillon dans un champ, regarde les rectangles blancs défiler. J'ai toujours beaucoup aimé ça ces rectangles. C'est rassurant suce suce le cerveau. Et il retient. Une femme, si je trouvais une femme ? Non, aucun intérêt... Aimer ? On verra.Ton deuxième roman ? Me fait pas rire, monstre de carnaval, ton deuxième roman n'existe pas tu délires. Qu'est ce qu'un musicien ? Il fait de la musique pour qui ? Le bluesman qui travaille aux champs tous les soirs il sort sa guitare et il chante sur le deck on appelle ça le pont du bateau il chante et la nature et la vie il ne chante pas en pleurant il chante c'est tout mais non merde c'est pas ça pourquoi il chante pourquoi il prend sa guitare ça veut pas dire quels sont les méchanismes psychologiques et sociaux qui vont faire qu'il chante c'est POURQUOI IL CHANTE ? C'est en plus petit qu'il écrit. Ou ce qu'il a écrit.Merde j'ai renversé un bossu. Tant pis. les bossus sont laids, merde je viens vraiment de tuer un type ? Je deviens fou je vais finir dans un platane ou dans un bocal. Dans un morceau de tissu, une toile d'araignée, des flics vont me prendre en chasse en poursuite comme l'aigle tombe sur le lapin. La justice est un aigle. Descendre... Descendre... Il guette depuis le sommet de la montagne : il voit tout ce con, il percoit le plus mince mouvement d'un petit brin d'herbe à la con poussé par un pet de lapin alors IL SE JETTE DANS LE VIDE comme un avion supersonic BANG il plonge sur le lapin qui se doute de rien et qui DEVRAIT COURIR !'Je ne suis pas... Je suis... Je ne suis pas...' oui en quelque sorte je suis et encore je suis oui ca ferait une bonne definition. Que tu penses, non on s'en fout. Tu es. Merde quel ennui.Alors comme prévu la voiture tombait en panne, pleine campagne. Le malade sort de la caisse soupire et se trâine : quitte la route ; marche dans les champs pieds dans la boue il y a même du tonerre à en rendre un athée croyant ha ca oui on se croit un homme là un homme civilisé mais va donc vivre en-dehors de la ville et on verra si tu ne te met pas à croire, à implorer Prenez Pitié dès qu'un hibou hulule. Mais le malade était vraiment malade lui il avait pas besoin de croire là il était fou il entendait des voix lui parler des mains sortaient de la terre. On venait le chercher de tout-en-dessous. Le pauvre. Là il quittait les champs, arrivait à LA Limite Il s'agenouilla devant une statue, un arbre immense, un sapin géométrique, un sapin vert oui. Ho il s'agenouilla et dit : Ne me tuez pas ne me tuez pas je vous sacrifierais un âne, que son sang coule dans la terre jusqu'à votre royaume de tout-en-dessous alors, vous me laisseriez en paix. Alors le sapin s'écarta et laissa le fou entrer dans la forêt. Qui cherchait un âne.Le passeur y disait :La fléche de la mort atteint toujours un autre coeur que le tien !ha ba oui complétement mais oui bien sur je suis un vrai naziNon mais on nage en plein délire là oui pardon j'ai appeller le 7 ils m'ont pas répondu faut que je les rappelle comment s'appelle cette ville, non pardon cette vie c'est bien ça c'est la ville grise comme dans le film de godard pouah non c'est minable carré d'un volume d'un centimètre cube.Bonjour monsieur !Non mais tu prends la prochaine à gauche et ensuite c'est tout droit la-bas y a des nazis aussi ils ont des brassards pour aller à la piscine !Ils apprennent à nager !Comme des petits canards ! Ils barbotent dans l'eau, Hitler en tête !ON NAGE EN PLEIN DÉLIRE AVEC LES NAZISPardon monsieur dans quelle ambulance je dois monter ? La blanche ou la blanche ? Et vous allez mettre les phares ? Et il faut que j'appuie sur la sornette ? C'est ça ? Non mais dites-moi ! Dites-moi ?Ha c'est monsieur Julien Sand oui il va vous confirmer si vous êtes bien un nazi.Il parait que vous êtes autoritaire hein ? Un nationaliste ? Et puis raciste avec ça ! Et ba monsieur vous êtes bons pour être envoyé tête sur la terre comme un missile nucléaire et vous faire traiter de nazi car c'est bien ce que vous êtes, non ? Un nazi ? Vous n'avez pas connu ce qu'ont fait les nazis ? Non ? Non bien sur que non, vous êtes trop jeune. Mais moi je vous le dis tel que je suis et tel que vous êtes : monsieur vous êtes un nazi, un nazi. Évidemment !Tout s'explique ! Tout ce que j'ai fais et poster c'est la marque du nazi : noir sur blanc sur rouge ! Vous n'avez jamais réfélchi à pourquoi Hitler a choisi ce symbole ? Ce n'est pas pour rien toutes ces croix gammés dessinées. C'est une marque, un sceau. Et vous en avez une sur le front ! Heureusement que Julien Sand était là pour vous le dire. Heureusement que monsieur raz-ta a confirmé l'empreinte digitale !Alors, une douche froide ? ça vous tente pas ça une bonne douche froide !Et puis en même temps vous pourriez essayer de vous suspendre à la barre qui tient le rideau de douche. Vous pourrez bien gueuler comme ça, comme un singe, en brisant les miroirs d'un seul coup d'oeil ! Et en gueulant à poil et à échine que l'on vous arrache votre odeur !Non non c'est bien l'heure de la douche froide. ça y est le piège s'est refermé : vous êtes un vrai nazi : un authentique produit de l'idéologie nazie. Vous vous dites d'une nouvelle race ! D'un esprit éternel et pur ! À ne pas mélanger, jamais !Allez c'est l'heure. Et la porte vous écrabouille !Ha, si je savais ! Et je le sais, je ferais : et je vais faire !Où en était-il ? La forêt s'ouvrait, le passeur avait parlé, passé ses mots au fou qui retenait un mot sur quatre, et le passeur espérait qu'un de ses mots sur quatre remplirait la moitié d'une de ces segments qui sont deux dans un carré et qui forme quatre triangles parfaitement mesurables. Le discours du passeur est un carré : contrairement au fou le passeur, avec le temps, ne change jamais de forme ; on note les mêmes arrondis. Le même souci d'absolu.L'absolu n'appartient pas au fou mais à tous. Ce que disait le passeur : qui ne faisait que passer.Le fou tombait sur un verre d'alcool : d'alcool pur et trouble. Vais-je me répéter ? La répétition c'est le B.A.B.A de la pédagogie : le pédagogue même apprend de son savoir.Tout le monde apprend tous les jours : poussière de discours ; poussière amasse poussière ; on dit que tout retourne poussière ; mais poussière s'amasse ; coagule. Comme le sang.COmme.Je ferais beaucoup de comparaison. La comparaison est essentiel. Mais revenons à la fiction (la fiction est une comparaison, entre autres, une comparaison qui se retourne sur elle-même : et dans certains cas, domine*). Difficile de mal sentir, de mal comprendre, la fiction.L'auteur a beaucoup chanté le point virgule : Mais l'auteur est un abruti. Il ne savait rien de l'encombrement nécessaire du 'deux points explicatifs'. L'auteur progresse et arrivera à s'exprimer clairement : à ne plus s'exprimer du tout ; Ô douces inspirations de jeunesse !L'inspiration est la dévouée à la confirmation. Les gens qui écrivent sans inspiration ne mérite pas d'écrire.*Beaucoup de jeunes filles, et de femmes, aiment s'asseoir sur le sexe de leur compagnon.On a tendance à faire pleuvoir à partir de 5 heures du matin. Ceux qui ont tendance à savoir perdre leur temps ont tendance à le noter. Il faudrait bien lui donner un nom à ce fou en marche. Donnons-lui : Jean le malade, ou mieux ; Jean Sans Terre En Route.Le roman se titularisera ainsi.Mesdames et messieurs, une cigarette ? Un cigare ? Quelque chose à fumer ?Asseryezvous je vous en prie : sur mes genoux ; pourquoi pas votre cul sur une chaise ?Ha ça merde c'était où déjà, Jean Sans Terre Ni Repos apprend la forêt. Le printemps est l'époque du délire de la destruction : on dit, le printemps c'est le renouveau ; mais c'est tout l'inverse. Le rite du printemps son sacre est un massacre : on fait des bouquets de corps qu'on jette au feu.Le départ de la connaissance est : dire qu'il y a vie et non-vie. La suite de la connaissance est l'apprentissage du bonheur en tant que surface habitable. Il n'y a pas connaissances présentes pour autre chose, mais cela n'empêche leur utilisation à des fins maudites d'avance. La déesse féconde qui pleurait larmes sur ses seins la bouche ouverte parvient toujours à dire et, nous à écouter, ses 'Heureux ? Pourquoi n'êtes vous pas heureux ?'. Sorcière céleste. On peut voir que la vie est un prisme sans en être un mais l'idée qu'elle aspire et respire la Lumière indépendemment de tout et de tous rend son coeur innateignable comme une île disparue ou bien un calice emplie de sang de salut : qui serait voir pur : Diable ! J'entends le diable ! Ses semelles enflamées ses battements d'ailes noir ; le con frappe la porte de la cabane où le fou s'est réfugié pour la nuit ; passer une sure nuit et ne pas se faire happer, attraper un bec une jambe une tête histoire d'attraper froid soif et de servir d'holocauste à tel ou tel groupe ! Mais non voilà mille fois pire : le diable penche son cou pourri dans la cabane et fait avaler peaux mortes au fou !'Bon dieu de merde je suis gourmand de ces comédies américaines à la con. Will Ferrel, Jim Carrey, Steve Carel, Jack black... Le meilleur de l'amérique. Les américains ont un humour très malsain et non subtil. Comme le mien. Je suis américain par conditionnement humoristique.'DES PEINES DE L'HOMMEDE LA SOUFFRANCELA SOUFFRANCE RESSENTIE ET EXPRIMÉE COMMUNICANTE ET COMMUNICABLE N'EST EN RIEN POÉTIQUE.JE ME DEMANDE SI LA POÉSIE EST LE PRISME DE LA VIE COMME LUMIÈRE, MAIS ELLE N'EST CERTAINEMENT PAS UNE SURFACE DU PRISME NI UN RAYON DE LA LUMIÈRE QU'EST LA VIE EN EFFET ALLUMÉE COMME UN FILAMENT DE CUIVRE DANS UNE AMPOULE.SI JE CHERCHE LA COMPARAISON.SI JE CHERCHE CE QU'EST LE PRISME SI LE PRISME C'EST BIEN MOI ALORS NON LA POÉSIE N'EST PAS LE PRISME. JE SUIS LE PRISME, MATIÈRES MINÉRALES ET ARBRE EN VIE : LES HOMMES SONT BIEN DES ARBRES ET DES PIERRES COMPOSITES.DES EX-CROISSANCES DES CHOSES PARASITES ET COMPLIQUÉS.L'HOMME EST UN ROSEAU PENSANT NON, J'AVAIS TROUVÉ PLUS INTELLIGENT, JE M'EN RESOUVIENDRAIS.NOUS SOMMES TRÈS SIMPLE : DU MOINS IL LE FAUDRAIT.TOUT CHANGE. L'HOMME CHANGE, NOUS CHANGEONS ET L'ON NOUS FAIT CHANGER DE MÊME QUE NOUS VIVONS ET QUE L'ON NOUS FAIT VIVRE.JE VAIS BALANCER UNE SOMME IMMENSE DE GÉNÉRALITÉS JUSQU'À TROUVER CE QUE JE CHERCHE.IL SERAIT UTILE DE SUPPRIMER LE MOT POÉSIE PENDANT QUELQUES POSTS ET RÉFLEXIONS.HAHA MES PAUVRES AMIS, VOUS ÉTIEZ QUOI : ALLEZ ; DIX PAUVRES GARS À ALLER FOUTRE DES CADENAS SUR, ALLEZ, 4, 6 LIGNES POUR BLOQUER QUOI : 160 WAGONS À BESTIAUX JE CROIS.ET BIEN BRAVO MES CAMARADES. CA Y EST POUR VOTRE PETIT ACTE C'EST TOUS LES CHEFS, LES POLITICIENS QUI SORTENT DU CHÂTEAU FORT, MÊME LE ROY A DEMANDÉ QU'ON SE PRESSE. ET LES MÉDIAS DE RADIO PARIS-MONTECARLO FONT LEUR CIRQUE : 'LA SÉCURITÉ DU PAYS EST EN DANGER'. BRAVES VÉRITABLES EXTRÊME-GAUCHISTES (QUOI, 300 EN FRANCE ?)... VOUS COMPTIEZ SUR LA FRANCE ENTIÈRE ! UNE BANDE DE CONS OUAIS ! ET VOUS AUSSI VOUS ÊTES DES CONS ! LES DINDONS DE LA FARCE ! TOUT ÇA C'EST DU BON ET DU LOURD POUR SARKO ET LES MANGE-MERDES ! MAIS C'ÉTAIT BIEN.EN REVANCHE ON EN A RIEN A FOUTRE.LA SEULE CHOSE DE BON A TIRÉ DE CETTE AFFAIRE EST UNE CHOSE DRÔLE : SI POUR CES 10 PAUVRES TYPE ILS ONT FAIT TOUT CE CIRQUE ALORS QU'EST CE QUI VA SE PASSER QUAND TOUTE LA FRANCE SE SOULEVERA POUR SE METTRE À MARCHER SUR L'ÉLYSÉE !L'exhibisionisme est un malheur moderne.Je t'aimeJe pleure toutes les larmesEt de mon corpsPour les morts à venir.Je ne sais qu'écrireEt confier mes écritsCe que j'écrisCe qui est vivantCe qu'il me resteUn fardeau trop lourd.Je ne sais qu'écrire et vivre de ce que j'écris.Aujourd'hui j'avais prévu de me jeter depuis la tour Eiffel. Le soir d'avant je demandais encore de mourir, et puis de vivre : je me dis ; je vais faire un pacte avec le diable. Et j'invoquais le diable. D'abord apparut, suspendu à un lampadaire, son majordome : homme singe en uniforme. Puis je distinguais derriére lui la forme du diable : inscrit dans ma bibliothéque. Le diable est un homme que j'ai connu, il est muet et ne parle qu'avec les mains. Je voulais le rouler mais jamais de cette soirée il ne me serra la main : moi homme échange âme contre richesse, et ceci dès demain. Le diable ne parle pas et ne parle jamais en rêve, le diable est absent : immatériel ; il faut le voir, c'est certain. Le lendemain je me disais mourant : et de mourant de sauter depuis la tour Eiffel, je vis un psychologue avant le fait.Le psychologue est un monstre froid, il explique par la maladie : le psychologue fut mon adversaire, la main au téléphone, prêt à appeller l'ambulance je lui confiais ; 'Moi n'est pas le problème, le tout est le problème, si moi connaissait dadas encore : moi serait encore en vie ; et heureux'. Mais gelées sont les décisions du psy, et de mon délire il fit lettre : à coucher dehors. Je compris et pleura. Alors le soir je trouvais camarade : à vivre encore ; à marcher comme on prie. À marcher toute la vie.Pitié pour la charité ! Pitié pour que la mort ne fasse peur à personne.Comme une feuille morteComme un corps sur un trottoirComme une voiture moche et blanche qui passe toujours dans la même rueComme l'indifférence quotidienneComme l'intêrét simuléComme la journée de merde qui attend demain et qui attendra demain et qui reviendra demainComme une ivresse qui se termineComme une vie qui se termine par un suicideComme ne pas savoir quoi faire traîner les mains dans les poches dans la grotte où la grotte dehorsComme la lose la simple loseComme n'avoir rien à dire alors qu'il faut direComme de la frustration qui revient en grosses crisesComme un délire qui attaque et mange le mondeComme ne pas savoirComme les mêmes mots encore utilisésComme les mêmes rengaines sans espoirComme il n'y a rien même pas la mortComme un trajet ennuyeux sans arrêtComme l'enthousiasme non partagéComme sans intelligence et sans espritComme la répétition d'une sonnerie de téléphone d'un réveilComme une bande dessinée mal dessinéeComme la pauvreté même et la connerie mêmeComme pauvre et conComme sans argent et plein d'épreuvesComme tout seulComme avoir les yeux plus gros que le ventreComme une jeunesse difficile à guérirComme une haine de toutComme une haine des psychiatres des psychologuesComme tout remettre en questionComme un chômeurComme un jour devoir travaillerComme rire amèreComme rire jauneComme laisser passer sans contrôlerComme sans cartesComme on ne peut rien y faireComme c'est comme çaComme l'impuissanceComme des muscles mortsComme ne rien atteindreComme vivre honteux et petitementComme ne pas vivreComme tellement de choses à hairComme vivre avec cette haineComme boireComme ne plus rireComme en finirComme décidemmentComme ça revientComme c'est plus simpleComme c'est plus lâcheComme c'est nécessaireComme c'est idiotComme pleurerComme s'endormirComme rêver d'une autre époqueComme espérer quelque chose à atteindreComme je ne sais pasComme prisonnierComme une prisonComme l'ignoranceComme la faiblesseComme ,sale, traîner sa journée dans une pièce saleComme essayer d'oublier et écrireComme montrer ce que l'on voit et ce que l'on penseComme nu et rienComme à personne et quelques yeuxComme pauvre et conComme désespéré peut-être dépriméComme c'est insuffisantComme de petites satisfactionsComme des yeux d'hiboux ou de grand-mèreComme un euthanasiéComme un boulet à porter et à lâcherComme ça c'est fait pour une journée de plusComme écrire n'arrange rienComme le temps est toujours laidComme ne rien en attendre.Ma bite dans le cul des pauvres et des piqures dans leur nez ! Merde ! Je peux faire des reproches moi je suis libre, libre et en partie fou ! Alors comme aujourd'hui on aime dire que la vie à de l'importance (on ose pas encore dire un prix) moi je vais dire que pour défendre l'importance de pas mal de ces vies, et bien faudrait en sacrifier. Si, si, un petit peu... Par ci par là. Je dis ça mais je n'ai rien contre Gandhi, d'ailleurs si un Gandhi se présente je m'en vais le suivre et je laisse le dictateur tout seul. Et on va pas me faire croire qu'Obama c'est un Gandhi. Les français ont de la merde dans les yeux, le pire étant qu'ils s'en rendent même pas compte. Oui oui Obama retrait en Irak, guerre... Quelle guerre ? Elle a commencé beaucoup plus tôt que quand vous salopards d'américains vous avez tué votre propre peuple de deux tours en moins. Et ça on ne peut même pas en parler, mais non, révisionnisme ! L'histoire est raconté par les vainqueurs, c'est bien connu. Oui oui Obama proche du peuple et du monde il va améliorer l'image de l'Amérique. Parce que l'Amérique est en mission civilisatrice ! Ils disent : nous allons établir des démocraties, arrêter la guerre. Les américains s'en tiennent au : 'Les démocraties ne se font jamais la guerre entre elles' et on est d'accord, en revanche je ne serais jamais d'accord avec un type qui me certifie que les États-Unis sont une démocratie, que la France est une démocratie, que l'Allemagne est une démocratie... Que l'Occident entier soit démocratique et mieux : ait l'esprit démocratique ! Alors, la mondialisation, le beau rêve d'un monde citoyen, la fin de l'histoire (de la vraie guerre), tout ce rêve qu'ils nous proposent je dis : Bourgeoisie remet dans ton cul la merde que tu as chié ! Remballe tes droits de l'esclaves, tes marchés d'esclaves, ton argent bientôt invisible ! Et qu'on ne me dise pas : il n'y a plus de bourgeoisie mais plus que des classes bourgeoises car l'occupation d'une idée dans l'esprit d'un homme est un fait provisoire si ce fait peut-être prouvé faux.Comme il est beau ce monde, où l'on récupère l'espoir des esclaves, gardé dans un mouchoir du temps, comme de la merde de chien, et que l'on en barbouille ses mains avant de façonner la réalité ! Comme il beau ce monde où chie la bourgeoisie où chie ce rêve américain, où 'tout est possible' ! Même devenir président du monde ! Non, tout n'est pas possible, tout est voulu : s'exerce le triomphe de la Volonté bourgeoise les pattes dans le sable et remue la queue ; le triomphe d'un Noir, d'un fils de gardien de chèvres ; vraiment, la bourgeoisie a trouvé la bonne personne ; l'excuse parfaite ! Mc Cain c'était ENFIN une mort digne pour ce pays en déclin, en semi-mort qui sirote gratos la Sève du monde mais MAINTENANT il faudra ENCORE que l'Amérique nous chie ENCORE dessus pendant 50 ans en nous criant à l'oreille son 'tout est possible, vive le commerce, regardez mon guignol' ! Ha oui ça tout est possible ! Tout est possible dans le beau monde moderne ! Mais on oublie ce qui fait marcher ce beau monde où tout est possible : c'est le sang la sueur et les larmes des pays en guerre ! Moins grave mais aussi roue réelle : la vie de merde de l'actif du pays développé. Ha ça les gentils bourgeois ricains ont bien réussi à nourir leur peuple fatigué d'encore un étron, il faut le voir ce peuple crétin et obése se mettre à pleurer de joie des larmes OBAMAS ! C'est très mauvais signe, c'est à leur sauce larmes qu'on va les manger...Alors OUI évidemment : je dis ce n'est pas l'élection de l'espoir démocratique mais celle de l'illusion totale.Chère femme qui est mienne (nationaliste, belle, heureuse, intelligente, ayant de l'esprit etc...),Je suis le général. Un futur homme politique bien moins con et bien plus violent que Cohn-Benditt. J'ai besoin d'un enfant. Dis-toi que je suis Lancelot et que notre fils sera le seul à pouvoir habilement parler au Roi pêcheur. J'ai besoin de faire un enfant pour faire avancer l'humanité. Tu ne seras pas une mère pondeuse : toi tu seras plus belle que moi. Toi seras plus glorieuse.Je pourrais dire : moi est Joseph, Moi est Abraham, Moi est Adam.Toi toujours sera source de l'eau, rivière qui porte l'or...Suis allé café de Flore et je bégayais à tous les types assis sur terrasse : 'M'sieur Blondin ? Hein ? M'sieur Blondin ?'. J'étais avec un type qui vivait dans la rue on s'était croisé devant les machines à retirer, j'y parlais avec un polak (Ha ça Tapie c'est un chic type il a bien niqué l'état), il voulait pas boire de ma bouteille. Il avait pas bon allure, plus de dents de devant. C'est pour ça qu'aucun des types du Flore m'a répondu. Mon camarade et moi on est allé devant la Boite à Johnny lui il voulait voir la tour Montparnasse et moi je disais aux videurs 'Bande de cons vous écrivez 'ouvert': 'ouverc' bande d'américains de merde' mon camarade limite il était agenouillé devant la tour puis plus tard il est partir dormir dans le métro et moi en marchant des cigarettes j'ai trouvé deux types et une jolie asiatique on a fumé du shit y m'ont fait inviter dans une boite, y avait que des jaunes j'ai but a trois verres dont un de martini et les types ils ont voulu m'embrouiller alors je me suis cassé vite fait et j'ai marché jusqu'aux invalides je me souviens y avait un type à la fenêtre je croyais qu'il me parlait à moi dans la rue, et pendant 5 minutes je lui ai parlé mais en fait il parlait à son portable.alors enfinon est arrive a l'essencedu dialoguede la viele marocainm'a ditla vie c'est une riviere qui a couléet il ne reste plus que les caillouxla vie est dure comme ces caillouxevidemmenttu te souviens je tai parler quand j'etais a montrealj'ai recontre un malienj'etais dans le ghettole mec avait pas encore de papieril travaillait au noir comme un vrai esclave de merdeil revait de se faire couper un membrepour plus y retourneril parlait pas beaucoupj'ai eu de lachance de lavoir comme amimoi un petit etudiant a la conquand il parlait tu sentaisla durete de la viemais pour moi ca veut rien direet puis apresje lui ai dittoi tu es communiste ?il me dit oui je suis communistela vie est lisse comme un galetnon ce serait pretentieuxce serait insolant de pouvoir dire a cet hommemoi je sais ce que c'est qu'un communisteparce que cet homme c'est le communismeUn enfant pleure il a perdu son stylo Son papa le lui a offert Ne t'en fais pas mon petit tu connaîtras des moments où tu n'as rien perdu Et puis un stylo ce n'est rien Non je ne vais pas te le rendre j'en ai besoin Sale gosse Mais lâche-moi Tiens voilà 20 dollars tu peux en avoir plein de stylo avec 20 dollars Là je tente de voyager dans le temps Tu peux pas comprendre Arrête de me suivre J'en ai marre de ce musée Qu'est ce que j'en ai à foutre moi de l'art contemporain Filez moi des drogues on s'en fout que tu te filmes à poil dans une piscine Réflexion sur le temps non mais ta gueule La boutique c'est ce qu'y a de mieux dans les musées d'ailleurs faut pas faire le musée il faut aller direct dans la boutique Y a surement des catalogues t'as pas a payer l'entrée comme ça Il est pas con ce Murakami c'est le meilleur du moment.Ca va mieux je récupère vite des blessures Les franciscains prient c'est le moment de partir Dans le ghetto on ne parle plus anglais mais un sorte de dialecte Qui s'y approche Il y a une fresque et la vierge marie Des bougies sont allumées On dit qu'elle a pleuré une fois Des larmes de sang Je croyais que ça n'arrivait qu'au Brésil Pourquoi ? Pour qui ? Pour le mort quotidien le couteau dans l'estomac C'est dur de faire vivre les miracles Une autre légende urbaine un ange vient visiter les meurtriers Il est aveugle et ses ailes sont déchirées Il laisse toujours quelque chose du mort sur les draps Aussi crédible que les alligators dans les égouts Le mythe vient de quelque de vrai d'humain Nous ne sommes pas toujours humain.Harlem c'est beau et ça sait vivre Cinq vieux devant l'escalier un père qui pousse son gamin sous le jet d'eau Ils sont tous ensemble Ca me rappelle Montréal côte des neiges côté sud New york elle, me rappelle Rome époque décadente Les vêtements les sandales des sortes de toges Les affranchis pressés les mendiants les chars de luxe La cuisine, à New york on mange mieux que dans tous les Etats-unis.Celui qui a toujours quelque chose à écrire Écris sans doute sans inspiration L'inspiration quelques moments de liberté Je pense que ça revient à la vérité Une et indivisible Non du charbon sur les murs Noir sur blanc Le blanc zéro Est-ce que tu vas plus vite que la lumière Alors on ne te voit plus tu n'émets plus rien Plus de trajectoire mais toi qui cours On ne sait pas où.Du pus sur les croûtes de sang Ce n'est pas si simple pourquoi il nous en montrerait pas un peu Comme sur une grille de sudoku les premières cases Couché sur le lit de la chambre d'hôtel Je gratte les croûtes une brèche j'entre mes doigts dans la plaie sur l'épaule non Prochaines choses à dire vite l'ordinaire Vite le souffle est coupée la porte de la salle de bain s'ouvre toute seule J'entre dans ma baignoire une main cache mes yeux l'autre réapprend à marcher toute seuleToutes ces choses que l'on ne dit pas saisir ces pourquoi c'est comme apprendre à avoir peur Apprendre à être seul non il faut parfois être seul je veux dire seul seul il n'y a plus personne autour De tous les immeubles tout le monde est dans les immeubles C'est l'heure de dormir.Qui dicte ?Il n'y a aucun autre acte libre que non pas détruire mais abandonnerJe ne suis pasTu n'es pas tu es voilé et absent comme tu dois l'êtreTa main pure tremble à chaque page du journal que tu tournesTu es chair tes yeux se fermentJe n'arrive pas à m'accrocherAu rebords de la fenêtre je tombe des cubesJ'attrape un matelas je ne me fais pas malA rebours ça doit ressembler a ça revenir en arrièreFuir la pensée étriqué et se cogner aux murs qui s'abattentQui m'empêchent de rejoindre je ne sais pas juste serrer ta mainQue tu me tends tu m'entends échappons-nous par le plafond.Il y a mille façons de dire la même choseCinq cent pour la suivanteDeux-cent cinquanteCent vingt cinqBrefNon sans histoire aller part nulleJe comprends c'est ennuyant c'est long alors le chemin s'ouvreTon poids te balade c'est tout ton poids qui décideLéger soit léger le plus léger c'est disparaîtreCouler ou s'élever du sol ou dans le solAlors trouve la fiction a démarré depuis déjà des milliards d'annéesEt rien de ce qui doit être trouvé doit être trouvéPour que nous noyons réunisLa chute sera belle.L'objet a chuté il se lève il a des bras des yeuxC'est un homme c'est un extra-terrestre c'est un homme de la terreMais d'une autre époqueNous ne pouvons communiquer nos mots n'ont pas la même histoireNous parlons en même temps je fais semblant lorsqu'il ouvre la boucheJe crie alors qu'il articuleMieux vaudrait que nous nous séparions autrement je serais capable de le tuerEt de le manger pourquoi est-il venu ?C'est absurde ça ne va pas rejoindreJ'ai peur de répondre aux questionsElle n'engage pas que moi c'est ce que l'on balaie ce qui n'engage que soiAutrement on est un sauvage ouiJe ne vais pas bien je ne joue pas bien sur ce plan celui-làPourtant je continue ça n'engage que moi mon absurdeL'abstraction.L'hypothèse que nous proposons est bien qu'il y a formation d'un véritable cadre cohérent, d'une structure qui paraît complexe et stable en même temps, habitée d'une logique interne et perçue comme la réalitéBordel de merde écoutez-moi docteur ShmittJe ne vous paie pas pour que vous me laissiez attachéVous comprenez que je suis dans l'URGENCE ?J'ai la nostalgie de la réalité la vraieLa NOSTALGIE vous comprenez ? A partir de son sens étymologiqueArrachez-moi des câblesMais qu'est ce que vous faites ?J'ai toujours sut que vous étiez une ordure ShmittDès que j'ai sut que vous étiez médecinDès que je vous ai vu même à votre physique de faux juifVous ne vous trompez pasVous faites partie des leursVous ne dites rien mais je saisJ'ai l'attitude de reconnaissance des lutteursJe l'ai très développéJe vais vous niquer ShmittJe suis un espion vous êtes filmé là je vous filmeVos instruments derrière vous le film est flou mais je l'aiDerrière le miroir sans tain je filme le début d'un crâneVous m'entendez pourriture ?T'es filmé filmé !La lutte des classes j'y crois sincèrement j'y ai toujours crutMon grand-père déjàUn self made man capitaine d'industrieIl me disait toi t'es communisteJe comprenais pas je jouais au legoJusqu'à très tard 16 ansLe nez dans la soupe le visage brûle je suis très susceptible grand-papaJe blesse je n'y peux rienLa lutte des classes c'est partout et toujours des motsLes mots c'est les faitsOn peut croire aux mensonges et encore les mensonges ne dépendent que des endroits maisPour qui sait les mots ne trompent jamaisLa lutte des classes c'est destiné à provoquer une explosion de la violence c'est dans le principeMoi je crois à la lutte des classes mais sur le plan méta-structurelUn plan généralement invisibleLe truc c'est de réussir à gagner le loto cosmiqueEt le gagner sans mourirTu piges ?Le paradis tout ça c'est tout blanc des cubesDes rires d'enfants et les rires de tes frères le paradis c'est une chambre d'enfantLes cubes sont mouvants les cubes te parlentLe paradis c'est qui c'est ?Thomas c'est toi ?Non ce n'est pas thomas c'est le diableEt qui te dit que thomas ce n'est pas le diable ?Le paradis putain le paradis des voitures de course sur une piste d'étoiles stellairesUn noir star de basket qui conduit avec un grand sourireDes lignes de types qui s'enculentRegarde comme ce monde était vulgaire regarde mon filsTu as ta chance cette fois-ci je t'accoucheJ'accouche un génie !Sans arme et sans haine pourtant c'est un filmDe Hong-Kong avec les ralentis Un truc un peu ringardAvec des solos de guitare type 80'sNon c'est très violentTrès très violentEnfinIl passe pour un conLe hérosIl passe pour un vrai conIl doit l'êtreMais sans haine pas sans armeEt puis ça ne veut rien dire sans arme et sans haineY aurait pas d'intrigue pas de pousséePas de gravitéLa pomme tombe du pomierLe corps du boss du trentième étageEvidemment un gratte-cielLe gratte-ciel c'était le futur de la villeDes pics qui crèvent le soleilMais ça te fait quelque chose de marcher dans cette ville-làComme un envol non ?Non je me comporte très mal tu sais te comporter toi ?Dans les cinq prochaines secondes ?Donne-lui un micro un orchestre ça serait bien qu'il finisse comme çaAvant le génériqueIl chanteraitCe dont le monde a besoin c'est de l'amourSous la pluieGenre crooner un verre de sky à la mainQu'est ce qui est en train de disparaître ? Tu t'en souviens ?Toujours dans l'urgence l'orchestre est impec je voudrais que sa voix se mette à tremblerQue sa voix n'est plus rien à voir avec l'orchestre pourtant si dire l'orchestre empêche la voixD'aller ou de direL'orchestre fait comme si c'était du vent ?On écoute plus sans la musique il y en a très peu qui ont décidéDe partir chercher ce qu'il y a a chercherN'est-ce-pas ?Je prendrais une douche d'étoiles ce que vous avezJe danserais tout seul làAutour d'un trou noirJe peux faire quelque chose pour vous ?NonEnfin si vous avez pas connu cette idée là qui commence par un AUn truc vieux écoutez pardonnez moi je suis un idéaliste sans y croireEt ce n'est pas nécessaire excusez-moi je vais retourner chez moi écrireCe qui correspond à une trajectoire très mal calculée.Les choses sérieuses sont si nombreuses qu'elles en sont ridicules c'est je crois ce que se dit le présentateur du journal de 20 heures.Newport Le musée une sorte de MFA sans grande collection Encore un christ magnifique italien celui-là Art moderne Un Picabia un manuscrit de Maiakovski Le reste c'est de la rigolade Vraiment de la bonne rigolade A côté il y a une école de design Je vois deux étudiants qui dessinent Le garçon un arbre la fille une branche Je me dis qu'il a plus d'ambition.Newport c'est aussi Ces manoirs ces grands palaces Des riches fortunes américaines Rockfeller Gould les Vanderbilt Les Vanderbilt J'ai vu leur deux châteaux Celui du plus jeune est ignoble Vulgaire Surchargé On voit des portraits de Louis XIV Louis VX Où la bourgeoisie récupère les étendards royaux Pourtant ça pue encore la canaille le parvenu l'arrogance Des nouveaux maîtres Cette sale gothique j'y vois des messes noires Tout y est si sombre.[...] J’ai ce souvenir d’un jour où dessus une montagne je regardais le bas, le précipice, et le vert de l’herbe se mêlait sur la descente au gris de la roche et des cailloux. De ce jour je n’ai que trois couleurs en tête : le vert, le gris et le marron. Sous l’herbe est la terre et sous la terre est la roche. Je crois bien être mort depuis ce souvenir, je crois bien être tombé, j’avais cinq ans et nous visitions ma marraine. C’est un rêve ou la réalité en tout cas c’est bien un souvenir. Je n’y vois que ça: des couches de couleurs superposés, transposables en une simple dimension sur papier. Tenez, regardez depuis votre esprit de quoi sont fait les images qui vous paraissent, plus vous semblez approchez plus ce qui les compose change de forme. D’ailleurs que savons-nous d’approcher, peut-être reculons-nous même, et nous allons à rebours en esprit comme en matière et nos corps vont en marche arrière à nos rendez-vous : vous retirez votre chapeau pour vous asseoir mais vous vous levez pour mettre votre chapeau. [...][...] Notons que dorénavant j'ai pris la façon de marcher les deux bras derrière le dos, une main supportant un poignet. Combiné à mes éternels traits de jeunesse, cette méthode me donne l'air d'un parfait badaud. Aussi mes crimes resteront parfaitement anonymes et on s'étonnera de ne pas pouvoir désigner en chair celui qui, d'une cigarette tombé dans une pompe à essence, a immoler une troupe de poussettes, un conglomérat de bébés. La police ne retrouvera pas l'assassin de cette joggueuse à la face labourée par des coups de barres de fer. Les hommes ne sauront jamais qu'une fois mes atrocités commises, je rentrais chez moi par le petit battant où entre le chat et je grimpais l'arbre que je fais pousser au centre de ma maison, pour croasser de longues heures avant de trouver le sommeil. Et mon sommeil n'est pas habité par les cauchemars de mon pareil Richard III; non ! Car le chant sorcier de mes cinq femmes de peau d'ébène rend mon dormir divin, thus mon endormissement ne connaît pas les préoccupations des terrestres : c'est à dire les remords. [...]Devenir prêtre ?J'y pense sincèrement. Mais je n'arrive pas à penser plus loin que trois jours. Quand l'idée m'en vient, je suis pris d'un grand amour. La conduite morale du peuple m'intéresse beaucoup, et ce grand amour que je connais est nécessaire tout le long de la vie du prêtre. "Le complot à ma destinée" me force à me lancer dans l'étude et la maîtrise des techniques de communication, et je me retrouverais sans doute à faire de la politique. Peut-être puis-je devenir un sorte de prêtre-politicien, mais à vrai dire un prêtre est un politicien mais un politicien n'est pas un prêtre. Dans la vue de l'absolu bien le but de ces deux manières d'occuper le temps reste approchant : devenir saint. Comme un être sachant raisonner, je raisonne : le salut est dans la sainteté. Je ne me pose aucunement la question "Comment peux-tu savoir quel est le juste Dieu ?" qu'essaie de me poser "le complot du mal". Je suis catholique, je suis baptisé. L'histoire montre que refuser l'histoire est un refus de l'humanité. On dit : NOUS SOMMES LES TÉMOINS DE L'HISTOIRE. Je dis : et les témoins du futur de l'histoire. Providence, Providence... Le saint peut dire : Tout ce qui arrive est admirable.Le très grand artiste aussi.****Ce soir, Caravaggio.Ça va être dur pour moi d'aller voir ce film car visiblement la salle sera pleine d'individus femelles et mâles dont je désapprouve la conduite morale. Sans doute certains vont tenter de m'adresser la parole, c'est pourquoi j'ai décidé d'amener avec moi un petit couteau suisse très tranchant. Ha oui, j'y vais également accompagné de mon ami thomas et d'une amie lambda, j'ai donc penser à amener deux autres petits couteaux suisse en cas de trop grande promiscuité avec les gens "mouchoirs dans la manchette" comme on disait si bien jadis.***[...]Quand j'entre dans une pièce, toute la pièce s'emplit d'un très forte odeur de pourriture, d'éther, de merde et de tabac. Je porte avec moi l'ensemble de mon âme, et mon âme est bien la plus saine et la plus hygiénique de toutes les âmes de tous les habitants de la terre. [...] Rien ne semble pouvoir s'opposer à ma volonté de fer. Bien que doté d'un physique mince, je possède une force quasi-surnaturelle. J'aurais put très bien être un de ces sodats d'élites de Brenos qui escaladèrent le Capitole.[...]***Je me souviens d'un fait dont je suis très fier et dont je resterais fier. J'étais en maternelle et un garçon avait pris le serre-tête d'une fillette. Je l'ai poursuivi et il courrait et je le rattrapais, car j'étais très fort à la course jusqu'à ce que je ne fume pas. Je le rattrapais donc et je le mettais à terre, son corps sur le sol je me posais sur lui et le sommais de rendre le serre-tête. Il me le rendait. Je le pris pour le donner à la fillette avec sa copine elles me souriaient. Mes liens avec les femmelles ont toujours été de ce genre : chevaleresque. à part un jour, en CM2 où j'ai donné des coups de pied à une fille parce qu'elle m'irritait beaucoup et de toute ma vie j'ai eu beaucoup honte de cette acte, j'en rougis encore maintenant. J'appris que j'étais diablement amoureux de cette fille, marie, enfin de l'amour qui ressemble à celui de l'amour des enfants. Et plus tard nous étions dans sa chambre en train de jouer à 'la bonne famille' et elle me disait qu'un jour un garçon à fermé la porte de sa chambre et lui a tiré les cheveux pour qu'elle l'embrasse. J'étais très intimidé et je ne dis pas un mot pendant que je lançais le dé. Je compris plus tard qu'elle attendait de moi les mêmes gestes.****Je fume les mégots que j'ai laissé sur mon toit mais j'ai la mauvaise manie de fumer en entier mes cigarettes, du fait je fume les filtres. C'est dommage pour mes poumons.JE VEUx mourir dans ce topic<perceval s'est enfui.

#2 Clifton

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Posté 08 novembre 2008 - 10:25

Belle démonstration :P

#3 LeGénéralHamilton

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Posté 09 novembre 2008 - 03:31

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#4 LeGénéralHamilton

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Posté 09 novembre 2008 - 05:58

http://www.deezer.com/track/936899

Pisser son esprit.

#5 bernard1949

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Posté 09 novembre 2008 - 08:40

Ha, si je savais ! Et je le sais, je ferais : et je vais faire !

Où en était-il ? La forêt s'ouvrait, le passeur avait parlé, passé ses mots au fou qui retenait un mot sur quatre, et le passeur espérait qu'un de ses mots sur quatre remplirait la moitié d'une de ces segments qui sont deux dans un carré et qui forme quatre triangles parfaitement mesurables. Le discours du passeur est un carré : contrairement au fou le passeur, avec le temps, ne change jamais de forme ; on note les mêmes arrondis. Le même souci d'absolu.

L'absolu n'appartient pas au fou mais à tous. Ce que disait le passeur : qui ne faisait que passer.

Le fou tombait sur un verre d'alcool : d'alcool pur et trouble. Vais-je me répéter ? La répétition c'est le B.A.B.A de la pédagogie : le pédagogue même apprend de son savoir.
Tout le monde apprend tous les jours : poussière de discours ; poussière amasse poussière ; on dit que tout retourne poussière ; mais poussière s'amasse ; coagule. Comme le sang.

COmme.

Je ferais beaucoup de comparaison. La comparaison est essentiel. Mais revenons à la fiction (la fiction est une comparaison, entre autres, une comparaison qui se retourne sur elle-même : et dans certains cas, domine*). Difficile de mal sentir, de mal comprendre, la fiction.

L'auteur a beaucoup chanté le point virgule : Mais l'auteur est un abruti. Il ne savait rien de l'encombrement nécessaire du 'deux points explicatifs'. L'auteur progresse et arrivera à s'exprimer clairement : à ne plus s'exprimer du tout ; Ô douces inspirations de jeunesse !

L'inspiration est la dévouée à la confirmation. Les gens qui écrivent sans inspiration ne mérite pas d'écrire.

*Beaucoup de jeunes filles, et de femmes, aiment s'asseoir sur le sexe de leur compagnon.


On a tendance à faire pleuvoir à partir de 5 heures du matin. Ceux qui ont tendance à savoir perdre leur temps ont tendance à le noter. Il faudrait bien lui donner un nom à ce fou en marche. Donnons-lui : Jean le malade, ou mieux ; Jean Sans Terre En Route.
Le roman se titularisera ainsi.
Mesdames et messieurs, une cigarette ? Un cigare ? Quelque chose à fumer ?
Asseryezvous je vous en prie : sur mes genoux ; pourquoi pas votre cul sur une chaise ?



Tu m'épates,Général,


L'inspiration est la dévouée à la confirmation. Les gens qui écrivent sans inspiration ne mérite pas d'écrire.




Et tu as bien raison de le dire............

J'ai lu entièrement ton texte,ton inspiration est débordante,il est loin le flingue qui ne disait que de phrases courtes........oserais je dire,même,stupides....................a moins que c'est moi qui ne les comprenais pas.....maintenant je te reçois 5 sur 5...........et j'en suis heureux car tu m'amuses..........

#6 LeGénéralHamilton

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Posté 09 novembre 2008 - 11:56

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#7 LeGénéralHamilton

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Posté 10 novembre 2008 - 11:59

Image IPB

#8 Vivien

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Posté 11 novembre 2008 - 09:36

Le diable ?

#9 LeGénéralHamilton

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Posté 11 novembre 2008 - 09:44

Non ça c'est le mec qui présente les tirages du loto

#10 Gardia

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Posté 11 novembre 2008 - 10:31

Qu'est-ce qui nous attend ?

http://www.dailymoti...ario_videogames


#11 LeGénéralHamilton

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Posté 11 novembre 2008 - 10:36

ouais je connais robot chicken je les ai tous vus presque.

#12 Gardia

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Posté 11 novembre 2008 - 10:56

Qu'est-ce qui nous attend ?

ouais je connais je les ai tous vus presque

ah... sinon j'ai ça qui dit un peu la même chose à

Qu'est-ce qui nous attend ?

http://www.dailymoti...-ich-will_music
(mais ça manque un peu de Image IPB et de Image IPB :) )

#13 LeGénéralHamilton

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Posté 12 novembre 2008 - 01:22

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#14 Gardia

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Posté 12 novembre 2008 - 10:52

c'est souvent par leur simplicité que les choses nous échappent
(c'est une façon particulièrement efficace de se dérober à la compréhension)

#15 LeGénéralHamilton

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Posté 12 novembre 2008 - 09:05

Qu’on se couche sur elle. Qu’on lui pleurt dessus, qu’on la couvre de larmes.
Elle veut rendre triste ou elle veut terrifier. En tout cas elle vient établir une dictature de courte durée.Ses modéles changent, jamais l’idée.Elle est tout, ou peut-être tout. Elle est l’oubli, un délire d’alcoolique, l’oubliée. Elle a peur d’elle-même lorsqu’elle est écrite. Elle n’a peur de rien lorsqu’elle est muette.Elle est l’ennui, une lueur dans la nuit, un couteau noir ou un couteau blanc. Elle n’est pas seulement ce que je dis d’elle, elle n’est pas seulement ce qu’elle attend de moi.Je suis sérieux : il n’y a pas seulement entre nous.Il y a le pistolet près du clavier. Aux fenêtres en tableau la laideur quotidienne : si ma vie est une oeuvre d’art alors c’est une merde.Il faudrait du sang sur l’écranMais mon fils m’attend.En allant vers la libertéPasse par un cordon des filsÀ arracher à la source la carte-mèreDe la liberté des devises... D'abord circule ce qui n'est pas toi en avantAvant ton corps ce n'est même pas ton âmeQui passe avant la liberté C'est nous faussement nous et toi un grand cadavreTenu couché... Libre... Lève-toi et marche ! Des fils traînentDans le sol en arrière de la liberté... Comme de longs cheveuxFrottent la poussiére s'attachent aux arbres aux colonnesDe villes ruinéesCette fois ton corps se recouvre de mousseEt tu passes pour arbre...J'avais le poing collé contre le comptoir. Le cadavre de la punaise répand alors son parfum, c'est sa manière de mourir... Non. J'ai la tête collée contre le comptoir tout gluant, et je respire l'odeur à pleine bouche, l'odeur entière. Là je suis bien, couché sur le comptoir tout le corps attaché, bien englué... Je bouge la tête mes lèvres je les penche jusqu'au goulot j'arrive à têter la bouteille... Je m'endormais ivre dans les entrailles de la bête ! Bien au chaud... Argh ! J'ai tant de peine à relever la tête ils jouent de la musique, quelque chose à l'orgue. Mais... Ce n'est pas un comptoir, c'est un autel ! Ce n'est pas un bar c'est un temple ! Les vitraux s'illuminent et ce qui me reste de peau s'enflamme ; ils m'ont couvert de souffre ! Je suis comme une torche ! Et l'on m'avale comme de la fumée...Il a une maison dans l'ouest de la France, c'est sa propriété. Il est allé en riant dans la cave pour chercher du bon vin à donner à ses amis qui venaient dîner et qui plaisantaient vers lui mais il perdit vite le sourire en entendant une voix inconnue une voix sans accent à plaisanter qui précéda un tremblement de terre et la terre s'est ouverte en se déchirant en deux pour découvrir un escalier vers une porte qui est tout à fait comme celle de la cave, une porte de bois trouée par l'humidité. Il est entré dans la piéce derrière la porte et il s'est retrouvé dans sa cave ou une pièce comme sa cave mais cette fois la cave avait des murs de pierres bleues et le sol était jonché de bouteilles vides, il sentait que ses pieds étaient mouillés trempés qu'ils étaient dans un étang de vin rouge alors il a essayé de revenir sur ses pas mais marcher maintenant devenait difficile il était impossible de soulever les pieds et de porter le vin le vin était aussi lourd que du mercure qui est le liquide le plus lourd qui soit c'est comme s'il avait les pieds pris dans le béton alors il eût peur et chaud si chaud que les verres de ses lunettes se couvraient de buée jusqu'à ne plus pouvoir voir, ses joues étaient si rouges que l'on aurait put cuire un oeuf sur ses joues, ses cheveux se collaient par vagues à son front, ses cheveux aussi sentaient que c'était la fin, oui c'était vraiment la fin et ses amis ne boiront pas ce bon vin qu'il était venu leur chercher et ses amis oublièrent même son existence ses amis qui resteraient à dîner pour l'éternité dans son jardin où le beau temps allait désormais rester fixe. Ils resteraient à dîner gaiement, un mouvement perpétuel et magnétique conduisant leur bouche à s'ouvrir et leurs mains à piquer la nourriture avec une fourchette, fourchette qui amenait dans leur bouche les fesses de la nourriture. Ils mâchaient rotaient dans une répétition méchanique d'abord comique, puis grotesque et finalement terrifiante. D'ailleurs, un peintre en fît un tableau et eut beaucoup de succès dans les mondanités de Paris. Si c'est pas malheureux de profiter ainsi du malheur des hommes !C'était très sérieux, très acceptable dans l'instant. J'étais même d'accord avec ce monsieur qui nous parlait de 'corporate', qui nous disait 'le futur souhaitable du consommateur c'est la confiance dans la marque', il parlait bien ce 'créatif'. Seulement un créatif n'est pas un créateur et j'espère bien que le futur souhaitable du consommateur ce soit un produit gratuit. Peut-être devrait-il moins lire 'Les échos', sortir son esprit du 'merveilleux monde des affaires' et alors naîtrait dans son crâne sans capacités adaptés 'une idée nouvelle'. Enfin, ce qu'il fait qu'il gagne est que je n'ai rien à opposer qu'un cynisme stérile, rien, à un capital de 10 millions d'euros, un chiffre d'affaires annuel de 600 000 euros. J'aurais aimé que le moment où je saisissais l'empreinte double de son corps dans l'espace-temps me dévoile quelque chose comme une porte de sortie... Mais cette réunion fut comme une tragédie sans effet, c'est à dire un malaise.Une roue en action, un peu comme sur TF1. Enfin, la ressemblance s'arrête au fait que l'on tourne la roue. En la faisant tourner nous obtenons une série de résultats, une série du hasard ou bien une série logique en expliquant par la science ce qui a fait que l'on tombe sur ce résultat. Maintenant, ce qui semble amusant est de schématiser la situation en dessinant une roue dans une roue, dans une roue... (bref autant de roues que de résultats). Ensuite il suffit de colorier chaque roue d'une couleur différente en d'un cercle à l'autre chaque fois plus petit, chaque fois un peu plus loin, bref chaque fois moins visible. Je sais que c'est impossible et illogique mais tentons de dessiner en arrière, c'est à dire avant la première roue (premier résultat). C'est illogique car avant la première roue il n'y avait rien, personne n'avait fait tourner la machine donc aucune possibilité d'atteindre un résultat. MAIS. Il serait logique, et certains seront d'accord avec moi de voir derrière et dans le premier cercle (résultat) un cercle plus petit et dans celui-ci un autre cercle plus petit etc. Tout simplement parce que d'un résultat à un autre il y a un mouvement. Et que le mouvement dans fait paraître derrière et devant de plus en plus petit ou de plus en plus grand.Il y avait une croix rouge peinte sur ma porte. Ni une ni deux j'ai pris mon gosse je l'ai mis dans la bagnole et je suis parti le plus loin possible de Paris. Mais je n'étais pas le seul à avoir une croix rouge peinte sur ma porte puisque je crois bien que ce jour-là tout le monde de Paris quittait Paris comme si Paris c'est deux narines. Ou un navire, et alors 'les rats quittent le navire' disait un ministre assez désespéré à la radio. Enfin bref sur l'autoroute le ciel, ou la bouche de Dieu, pleuvait des grenouilles avant de pleuvoir des gouttes de sang pour que finalement arrive de loin un nuage de sauterelles, que l'on croyait au départ juste un nuage, dont une bonne cinquantaine s'est ecrasé contre le pare-brise. Les gens paniquaient je voyais bien ils criaient. Moi, pas du tout. Je souriais même j'avais mes lunettes de soleil c'était un jour de vacance, le gamin dormait sur la banquette arrière. On allait à la plage. J'avais même pas besoin de mettre de musique le dehors jouait des trompettes...Non j'ai pas de cigarettes mais je vous paie un verre. Je ne fume pas, comme dirait l'autre j'ai assisté à l'autopsie d'un fumeur. Ou alors je fume tout seul, et chez moi. Parce que dans la rue marcher derrière des volutes de fumée c'est insupportable, ça ferait du tort. Mais je n'ai rien contre les fumeurs, croyez-moi quand je les entends dire "Vous auriez du feu ?" ça me fait penser à de très bons dialogues de film. "Vous auriez du feu ?" ça regarde le bar comme une caverne, et nous voir en préhistoire, je trouve ça honnête, sans vouloir faire l'esprit subtil. Je vais dire, tous vous dire, qu'en préhistoire ce qui domine c'est la peur. Alors, tu verras jamais un poisson traverser la route en fixant le bonhomme vert alors qu'une voiture va lui passer dessus. Ou alors c'est un poisson qui croit en la justice. Voilà, ce qui est très rare de nos jours c'est de pouvoir déployer ses branchies et circuler dans les courants comme le sang dans les veines, librement quoi. Enfin tout ça c'est schématique et l'essentiel c'est que mon ivresse tienne le bon cap à travers ce système métaphorique qu'est la vie : vers l'euphorie, c'est à dire la légèreté. Allez, sers m'en un autre.On ne prend pas de plaisir par les yeux. J'ai faim de cette jaguar, d'un autre côté avec les limitations de vitesse, les embouteillages, elle ne va pas servir. Sur l'autoroute peut-être, et encore c'est encore limité sur l'autoroute. Finalement je suis bien de ne pas avoir d'argent. Je serais encore mieux sans mains. Je pourrais me couper les mains, j'imagine bien un seau plein de sang et mes mains qui flottent dessus la surface. Mais je ne pourrai plus faire toutes les choses que l'on fait avec ses mains, en bon singe évolué qui possède un micro-onde, une guitare, un ordinateur, un clavier, ça c'est sur que ce serait embêtant pour le clavier. Et puis je ne pourrais plus me battre. Enfin, je ne me bat que dans les rêves, et très mal. Notamment dans celui où je suis poursuivi par des vieux qui disent m'aimer. Je prends l'avion, le bateau, le train, j'entre dans un musée, je tente de les pousser mais rien n'y fait. Les vieux me trouvent toujours, s'approchent, s'approchent. Ils veulent quelque chose de sexuel, je crois. Heureusement qu'il y a le réveil. Le réveil est une ascencion et l'endormissement une chute. C'est le principe du soleil... du sommeil, pardon.On sera deux à arracher des racines. C'est un travail facile, quoi qu'il y ait de très lourdes racines, mais ce sont des racines d'arbre. Lorsque je creusais des trous près de gros arbres, ça m'est arrivé, je m'en apercevais bien. Il faut une pelle, la pelle bute contre la racine. Alors il faut une hache. Ici, la terre est mauvaise. Trop dure, plus rien ici ne va pousser. Ça me semble une évidence, la terre est serrée à en rendre les plantes malades. Mais c'est une anomalie qu'il va falloir maintenir, parce qu'il faudra bien manger les plantes, n'est-ce pas. Enfin. Reposons-nous un peu. Voilà, c'est curieux un mammifère terrestre, un imberbe. Ou les hommes sont de sacrés animaux. Je ne m'y ferais jamais à cette condition, dans la parure. Se gratter, se laver, déféquer, manger. Sentir son corps sous ma main, de la peau et des bouts d'os. C'est comique. La vie est en grande partie très drôle. En revanche la mort... La mort, tu sais quoi, c'est logique. Il y a la vie et la mort. Mais ! Est-ce que la mort d'un homme c'est la même chose que la mort d'un chien, par exemple ? On ne peut pas s'imaginer ne plus sentir, se sentir comme un homme.Arrête de foutre des trucs dans ta boucheUne luciole par exempleC'est sale c'est plein de microbesComme le quotidien le quotidien si facile non pas facileBien sur c'est difficile ou alors au moins c'est quelque chosePour ceux qui ont de l'ambition.Le quotidien n'est pas banal. Pour personneOu alors pour certains, le quotidien c'est une manièreDe la réalité un poids une masse qui se projette dans l'espaceJusqu'au prochain feu. Ce qui arrive tous les jours.Dans sa bouche ouverte une luciole, ou un atome avec ses satellites en mouvement. Sur les sièges arrières il y a deux bonhommes obèses à sa gauche et à sa droite. C'est bizarre, oui, lui je sais pourquoi il est là, mais eux ? Qu'est-ce qu'ils font ici ? Ils sourient comme des visages dessinés sur des ballons de baudruche. Ils s'envolent en passant par les fenêtres, et ils enlèvent le gamin, qu'ils ont mis dans une corbeille ! Mais c'est le mien, c'est mon gamin ! Le mien parce que je l'aime ! Et je ne peux pas les suivre, le corps de l'homme va en s'alourdissant avec l'âge. La faute du quotidien, parfaitement.Les médicaments sont dans la boîte à gants.Ouf, la radio. Sauvons l'économie américaine, oui c'est ça. Parfaitement.Le dernier homme a le corps chaud et le crâne mou. Le dernier homme ne naît qu'une fois. Le dernier homme est uniquement corporel. Le dernier homme est un homme nouveau. Le dernier homme est un produit et n'est pas le dernier des produits. Le dernier homme ne peut pas vomir, ou le dernier homme vomit par le sexe. Le dernier homme se déplace comme une limace et brûle comme du papier. Le dernier homme ne fait que des cauchemards. Le dernier homme est le cauchemard d'un certain qui se matérialise. Le dernier homme est un ogre qui sort de l'endroit où on l'a condamné. Le dernier homme s'accomode du noir et blanc car le dernier homme est photogénique. Le dernier homme arrivera bien un jour... Et repartira. Il n'y aura pas de funérailles pour le dernier homme. Et personne ne pleurera la mort du dernier homme.J'habite une fiction. J'habite une maison sur un dessin d'enfant. Une cheminée, une porte et un toit rouge, deux fenêtres et quatres rideaux. Le ciel bleu et le soleil jaune. Peut-être des nuages blanc et de l'herbe verte tout autour de la bâtisse. J'aurais un visage rond, des membres ronds, une femme ronde. Un petit chat rond et l'enfant qui s'est dessiné. L'enfant dessine un deuxième dessin. Je vais au travail, dans une maison, et j'en ressors avec un billet vert, comme l'herbe. Au troisième dessin je dors. Je dois faire semblant de dormir. L'enfant rit et je bute contre l'angle de deux murs. Il décide de jouer avec la pâte à modeler. De la boule de pâte il tire un morceau et mon nez sort de ma face, mon nez tire mon visage et mes joues se creusent en spirales comme lorsque l'on vide l'eau du bain. Il tranche du gras, en ramène où le gras manque. Il pense à représenter. C'est drôle de le voir représenter. Il crée. Et je ris parce que moi aussi rire me fait plaisir.Ce dont tu te souviens est ce qui s'inscrit dans ta mémoire. Ta mémoire a-t-elle jamais été vierge ? Tu ne t'en rappelles pas. Ton corps, lui, s'agite pour te rappeller à ses souvenirs. Il connaît un doigt coupé. Ta mémoire se rappelle de la douleur, de larmes et de sang. De l'évenement et de toi dans l'évenement. L'imagination est à la recherche du dense, du compact. Ainsi, lorsque ton imagination heurte un souvenir c'est toi qui examine la disparition du bout de doigt. Dans ce cas, ton index de la main droite frotte le bout d'ongle de ton index gauche, bout d'ongle qui est une plateforme sous un précipice. Ensuite, prenant l'air grave, tu te dis comme si tu calculais une somme : 'Le souvenir est à la fois imperméable et perméable.' Ce qui ne résout aucune opération. Mais l'on t'accordes une intuition : il n'y a pas de limite à ce qui forme la pensée, c'est à dire à ce qui fait apparaître ou constitue l'image sachant que l'image est toujours un souvenir, ou un mélange de souvenirs. Alors et mystérieusement, il ne te reste plus qu'à fermer les yeux et espérer rêver de certaines choses.On ne peut pas toujours dire : tu es un ignorant. Mais l'on pourra toujours dire : toi, tu es faible. Cependant, on ne peut pas toujours penser la même chose. Mais c'est ainsi que je fais. Je fais toujours en écrivant la mort de plusieurs. Et c'est ce que je suis, pour l'instant : des morts, un charnier en mouvement. Je marche, je commence à peine ma marche sur les intervalles de cercles concentriques, je vais vers le centre. Auréole d'un dieu qui bâille les paupières fermées comme deux éclipses de soleil ! Sa bouche est un trou noir, ses mains : des marteaux. Il frappe ses oreilles carrées, des tambours, et je l'accompagne en dansant. Il m'attire. Il parle, j'obéis. Et plus je m'approche plus il joue fort, et plus rapidement il tape sur ses deux oreilles qui sont comme des tambours gigantesques sans perdre le rythme les plaintes des tambours traversent les cercles et c'est à moi de savoir danser à chaque étape plus violemment encore. Il me semble que lorsque je serais arrivé à lui, je devrais danser si fort que mes membres se détacheront de mon corps et que je me présenterais en morceaux, en offrandes ! C'est une évidence qu'il me poussera dans sa bouche et que je serais avalé, tête la première.Devrais-je me satisfaire de cette situation ?Maigre, à moitié t'étouffes. Ce qu'il te faut c'est qu'il pleuve de pain.Gras, à moitié t'étouffes. Ce qu'il te faut c'est qu'il arrête de pleuvoir du pain.Si tu veux savoir Tu devrais l'emmener dans mon petit appartement tu t'habilleras avec un pagne tu te peindras le visage et tu danseras autour de lui avec des lances dans les mains. Des lances qui tombent des mains et qui se plantent dans le sol et se tendent vers le ciel comme des traits droit verticaux. Il te faudra des pointes en silex, bien travaillées, à chaque extrémité des lances. Qu'elles tombent d'à à à en un cercle : le premier. Un enclos de lances, et entre chaque lance la même distance : trois centimètres. Alors dresse un bûcher pose beaucoup de bois au milieu de l'enclos : c'est le deuxième cercle. Tu utiliseras un briquet pour allumer le bûcher et non des silex. Une fois la danse et les cercles prêts, il te faudra prévoir de l'essence. Invite donc des pompistes, des émirs, des rois du pétrole. Non, encore mieux : invite tout le monde. Et ne leur dit rien, ne leur explique rien. Dis-leur : venez-voir ! Et j'espère qu'ils voient, j'espère qu'ils verront ce que tu vois. Moi qui suis myope j'ai eu l'idée du feu, car si je tombe aveugle ce jour-là, où les jours d'avant, je pourrais le sentir brûler. Oui, il brûlera, tu ne t'imagines pas ce dont le feu est capable, il faut avoir forgé dans le coeur d'un volcan pour mesurer tout ce dont le feu vient à bout. Je te dis que c'est une bonne idée. Nous rirons bien du spectacle.

#16 Invité_Oghamm_*

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Posté 12 novembre 2008 - 09:25

Tu as tellement de talent, mon ami Général.

#17 LeGénéralHamilton

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Posté 12 novembre 2008 - 09:27

Mais non c'est de la merde, en grande quantite. J'aurais du talent vers mes 40 ans.

#18 Invité_Oghamm_*

Invité_Oghamm_*
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Posté 12 novembre 2008 - 09:43

Mais non c'est de la merde, en grande quantite. J'aurais du talent vers mes 40 ans.


A 40 ans, tu te rendras compte, que tu avais du talent à 20, c'est ça la vie.
Moi je te dis, tu en as.........du talent.
Pas d'objection.
Confiance.


#19 LeGénéralHamilton

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Posté 13 novembre 2008 - 07:07

Roman d'un jeune futur cadre.

Chapitre I.

La gestion de la relation client et les programmes CRM.

I. Un changement en pensée marketing.

Le marketing a suivi le changement de type d'économie de ces dernières décennies et s'y est adapté. Nous sommes passés d'une économie de production à une économie de marché, ainsi de nombreux nouveaux besoins sont apparus, faisant naitre de nouvelles marques qui cherchent à combler ces besoins. La concurrence entre ces entreprises fait que le principal souci du marketing n'est plus la simple vente du produit mais la relation qui s'établit avec le client après la vente (Customer relationship management : CRM). Le CRM a donc pour principal objectif de rassembler en une base de données toutes les interactions entre l'entreprise et le client afin de maximiser la connaissance du client, et parfois d'anticiper sur ses besoins. Le marketing a compris que le CRM est un atout important dans une économie de marché hautement concurrentielle qui nécessite une certaine rapidité d'action.

II. Les débuts des programmes CRM.

La gestion de la relation client n'a pas attendu internet. Au début des années 90, lorsque l'occasion d'investir dans des solutions de gestion de la relation client se présenta, beaucoup d'entreprises se lancèrent. À leur grande déception les programmes (principalement développés par Siebel) CRM furent bien plus un gouffre financier qu'un auxiliaire intéressant au développement de leur entreprise. Le problème fut que les entreprises considéraient ces programmes comme une fin : ils comblaient en information des bases de données sans véritablement s'en servir. On sait aujourd'hui que 75% de ces bases de données sont maintenant disparues : « La société général a ainsi perdu 260 millions d'euros dans un projet sans attente précise ». Après cette expérience, les entreprises échaudées se sont rendus compte qu'elles ont dépensées des fortunes pour fidéliser des clients déjà fidèles du fait de leur affinité avec les produits proposés.

III. L'avènement des programmes CRM via internet

a). Baisse des coûts.

L'apparition en 2005 de ces programmes a considérablement changé la donne. Ils proposent des solutions de réductions de coûts en communication véritablement efficaces. On peut prendre l'exemple de Center Parks cité dans l'article : « Avant le Web, pour maintenir la relation cette société était contrainte d'envoyer deux catalogues par an à tous les membres de sa base de données. Aujourd'hui, elle réserve ce type d'action à ses plus fidèles clients et elle s'adresse au reste de sa base par des campagnes d'e-mailings. Son budget CRM a fondu et le taux de remplissage des cottages a explosé. »

B) . Performance accrue

La rapidité intrinsèque de l'outil de communication qu'est Internet permet à l'annonceur de s'adapter plus vite aux réponses des consommateurs ciblés. Alors que pour la campagne off-line d'une entreprise donnée la « demi-vie » est de deux semaines, pour une campagne on-line la demi-vie est de seulement quelques heures.

IV. Les risques des nouveaux programmes CRM

a). Chez les annonceurs
La principale peur des professionnels est que les entreprises s'enthousiasment trop de cette nouvelle technologie et réitère leurs erreurs du début des années 90 à savoir : considérer les programmes CRM comme une fin en soi et non comme un moyen.

B) . Chez les consommateurs
Une deuxième peur est le risque de sentiment de harcèlement que peuvent entraîner les campagnes CRM chez le consommateur. Et le coût d'une campagne on line est tel que les annonceurs pourraient en abuser. Les études montrent également que 82% des consommateurs regrettent ne pas être suffisamment informés sur l'utilisation de leurs informations privées.

Source : Marketing Magazine, Octobre 2008, numéro 125, « Le Crm se refait une santé grâce au multicanal », Frédéric Sanclar.


J'ouvre une porte qui ouvre on ne sait où; vers une piéce pleine de ténébres; l'on ne discerne rien et je ne vois pas si c'est vraiment une piéce ou quelque chose d'inconnu, quelque chose de si inconnu que cette porte s'ouvre peut-être sur le néant, et je peux seulement la décrire en la décrivant comme une dimension que l'on ne peut pas décrire.
J'y vide une bouteille de vin et je cherche une autre porte dans cette immense couloir, certain que l'une des portes ouvre sur le salut.

Hmprf je suis trop jeune pour penser au salut, j'ai à peine vécu. Je peux juste deviner un peu plus flou que le plus vieux: le salut c'est probablement (probablement, quel mot terrifiant!) la transmission de ma chair, ou, enfin, de son don (De ma chair à la chair de mon amour? Oui, je ne veux rien reconnaître qui soit tout à fait constant). Je sonne décalé: pourquoi je pense au salut? Ce n'est pas vraiment ce que je cherche, ce n'est pas pour ça que j'écris: je ne sais pas pourquoi j'écris! Mais je ne sais surtout pas ce que j'écris. Je ne sais pas rien, je ne comprends rien. Les mots me moquent. Je ne sais pas assez? Pas assez pour ne pas comprendre ce que j'écris? Mais si. Je me comprends, un peu. Et si je cherchais à me comprendre? Et pourquoi, pour le salut? "Connais-toi toi-même". Mais pourquoi? Tout est possible! C'est pour cela que c'est bien impossible de se connaître soi-même. Ou bien je ne me pose pas les bonnes questions, ou bien je ne sais pas répondre, ou bien je ne sais pas parler. Ce qui ne m'empêche pas de subir sans arrêt les charges du savoir; la tourmente de la question (n'importe laquelle). On peut dire que j'écris pour ne pas m'ennuyer et que j'écris par amour du mouvement (la question serait le point 0 du mouvement, et ce texte témoigne de la présence de la question). Mais, en fait, mes mouvements sont si répétitifs qu'ils en deviennent ennuyant; une sorte de culbuto. Enfin, ca dépend. Il faut que je dise qu'écrire pour ne pas s'ennuyer, c'est laid et ca me semble faux; ne me dites pas que l'existence (ah enfin, on y arrive!) c'est le vide qui se comble qui se vide qui se comble... Ha ça non! je ne veux pas être un cycle, je préfère être un culbuto qui apprend à se déplacer. En se répétant. Et qui marche là où il veut; sans s'arrêter dans l'infini de l'espace (car l'espace que la nature à donné à l'homme est infini). C'est une affaire de croyances, entre l'ennui et la question, il y a et il peut se placer tout et rien. Enfin bon, je parlais d'infini et à propos de l'infini; je ne veux pas mourrir, non! Je veux être porté par les sons; parce que je vois l'univers comme une musique qui ne s'arrête jamais! C'est là ou le diable et moi nous différons; je vois l'univers comme la linéarité de l'histoire du signe, de sa naissance perpétuelle et enrichissante, de sa permanente création. L'univers me mange comme je le mange, chacun de mes signes décide de son histoire, chacun de ses sons décide de mon aventure; moi, l'animal alchimiste je danse et je joue son harmonie!

***

L'homme c'est la musique de Dieu? Où Dieu est-il la musique de l'homme?

***

Il faut que j'écrive, sinon je me crois et je deviens certain. Et devenir certain, c'est devenir fou. Différentes portes, donc.

***

La grammaire et la syntaxe, finalement, sont des merveilles. Finalement? Je ne sais pas pour ce mot. Ce n'est parce que ce sont des merveilles qu'on ne peut pas se moquer.

***

Encore une fois, nous possédons les dons de Dieu, descriptibles. Mamniféres alchimistes (alchimiques?), nous saisssssisssons les signes, et les signes se saisssssisssent de notre corps.


Voilà, oui, j’étais en train de lire a côté d’elle et elle aussi elle lisait a côté de moi mais elle n’avait pas allumer la petite lumière au dessus d’elle, moi je l'avais fait, elle lisait dans le noir et moi non puisque j’avais allumé la petite lumière au dessus de ma tête et je ne sais pas, j’aurai put lui dire ou même, allumer la lumière au dessus d’elle, comme ça; peut-être qu'elle attendais que je le fasse ou que je le dise mais je n’ai rien fait et j’ai continué a lire ma revue "commentaire" du printemps que j’ai pris à mon père et je n’ai rien fait, a la fois gêner et lâche.
(…)
Angoissé
(…)
J’ai vu un super film sur le hip hop ou tu vois un type dans le métro qui caricature genre les consignes de sécurité que le type qui s’occupe des consignes de sécurité avait prononcé, et le rappeur dit "For you own safety, don't talk to the people next to you"
(…)
Elle regardait souvent par la vitre le paysage nord américain sous la neige, ces sortes de collines printemps, et je ne savais pas à quoi elle pensait.
(…)
Je ne sais pas si elle avait une âme,
Elle était belle et étrangement fantomatique;
c’était probablement un de mes désirs.
haha

***

Pour contrer le véritable diable, il faut écrire. Le diable étouffe sous les mots; car son discours est médiocre. Si le diable vous veut fou, écrivez son ignorance.

***

Jésus est le pardon de Judas. Je suis Jésus.

***

Il y a des dons intenses de Dieu, descriptibles.

***

Il faut que je rencontre *******.

***

Faisons-nous violence. La quête de puissance n'a rien à voir avec la quête de pouvoir.

Long mots, descriptions infinies se suivant; se tenant la queue par la queue en suite ou série. On croise la femme, la mère, l'homme, le père, je, tu, il, nous, vous, ils, parents, amis, souvenirs, choses, morts et encore mots sans que la phrase ne s'arrête dans sa course (linéaire) rapide de sens.
Celui-là et est celui-ci et est sont éternuements éternaux, déformés. Je les veux jeux voeux salvateurs, donc non plus jeux mais bréche du réel. Je suis un couteau merveilleux décodable de milles façons; volé, retourné, retrouvé, je suis toujours moi, hips ipse.

***

Je ne m'arrêterais que lorsque les fusillades atomiques de mon esprit auront déchiré mon corps! Non je n'ai pas la méthohttp://www.toutelapoesie.com/Trois-t21571.html&pid=118586&mode=threaded#entry118586de du penseur!
Même en dormant, je laisse la violence me multiplier; et les signes se délient sous mes milles visages!

Les portes des choses s'ouvrent à mes rêves.
Je ne sais que rêver.

***

Isidore ne demande qu'à crier: "Vice et verso, vertu!"

Je ne crois pas au théâtre, ces gens-là en costume ne sont pas crédibles. Simplement parce que ce qu'ils sont (des acteurs) passent bien avant ce qu'ils jouent (des personnages). À quand de véritables piéces? Je me vois bien un jour prince, coordonnant un lâcher de lions en pleine ville et le lendemain mendiant, quêtant l'amour et les sourires.
Pleurer et rire en même temps de moi et du monde me semble le seul plaisir assez raffiné pour ma personne.
Je voudrais être riche et humilier l'humanité.

Voilà bien deux semaines que je suis dans cette cave, sans n'avoir rien à penser et personne à parler. Mon majordome, conformément à mes instructions, vient glisser mon repas deux fois par jours et repart aussitôt, s'en m'adresser aucunement la parole. Parfois un rat vient troubler le silence, mais pas un seul bruit d'homme. Je vis le temps sonore sous la dictature du bref cliquetis du judas et de la course du rat.

Et pourtant, pourtant toujours rien. Mais j'ai confiance, je compte bien devenir fou et avoir des choses à dire.

***

Je n'ai pas écris beaucoup. Vraiment pas écris beaucoup, sincérement j'ai écris très peu depuis dèja une dizaine de jours, très peu de choses et je pense très peu; probablement trois phrases chaque journée. Et en pensant ces trois phrases je prends le risque d'avoir trois fois tort, c'est lamentable, lamentable. Mon esprit se nourrit de résidus de semblant de vie, de vécu triste et de souvenirs périmés, comme d'habitude.

J'avais mon chapeau à la main et je lui ai dit "You know, I'm just like you. It's 2 o'clock and I don't know anybody" comme dans the Sting parce que je savais que personne ne pouvait résister à cette phrase et surtout pas elle: j'avais tout deviné dans son rire.
Lorenza Salino, cette fois je te tue.

Je disais cela à voix haute, couché sur mon canapé, vaguement ennuyé et plutôt triste, regardant par la fenêtre comme le font les chats.

***

Les amoureux, même moches, sont très beaux.

***

Je t'aime car tu es la seule fille que je connaisse ayant la beauté nécessaire pour pouvoir me dire "Arrête de parler de la mort".

***

Je n'accepte que les sourires qui me font l'amour.


Je crois bien que ma plante verte est morte. Je l'ai ignorer, laisser dans le salon à sa soif. La dernière fois que mes parents sont venus ils lui avaient mis de l'engrais parce que j'avais complètement oublié de l'arroser. Et puis les semaines suivantes j'ai encore oublié, oublié jusqu'à son existence et cette fois oui, je crois bien qu'elle est morte. Par ma faute. Elle ne tient plus droite et ses feuilles sont toutes marrons.
En fait je l'aimais. Parfois, sous champignons, je dansais autour d'elle et je la caressais doucement. Mais voilà comme je l'ai traité, je l'ai tué. Sous le regard accusateur de mes totems sacrés en peau de babybel et pelures de clémentines.

J'ai envie de pleurer.

Bon j'étais dans le métro et j'allais à la gare pour aller à Boston, donc prendre le bus de 23h45 qui en fait est à 23h15 donc je l'ai raté comme j'ai raté celui de la semaine dernière et en réalité peu importe, peu importe toutes ces affaires présentes, passées et encore présentes ou celle passées, ce sont des affaires minables, si minables que j'en suis triste. Ma vie est faite de choses détestables, de rapports obscènes ou vulgaires, parfaitement ennuyants mais je ne sais pas qui blâmer: moi, mes parents ou les autres.

***

J'aimerais être riche mais je déteste l'argent, je déteste manipuler toutes les petites pièces à part celles de un dollar et de deux dollars parce qu'elles ont une belle forme ronde, assez grosses, enfin ma préféré c'est la pièce de deux dollars parce que c'est la chef des autres pièces et elle est beaucoup plus jolie que les autres. Par contre les billets je déteste ca, c'est très sale, les couleurs sont soit criantes ou soit ternes, en tout cas pas très chic. Mais le pire avec l'argent c'est lorsque que l'on doit payer et sortir son portefeuille: quand je paie à la caisse du supermarché (je hais ca), devant tout le monde il faut que je l'ouvre et les gens derrière moi et la caissiére voient combien j'ai dans mon portefeuille alors que bon l'argent c'est honteux. Ou alors un autre truc pénible c'est retirer les pièces coincés dans le fond de la partie pour les pièces: tout le monde attend, tout le monde me regarde cracher ma thune, c'est comme quand je me présente à un groupe, j'ai horreur de ce truc, parce que je connais personne et que globalement j'en ai rien a foutre et on m'a forcé à venir voir et parler à ces connards potentiels, je sais même pas quel visage et quel attitude il faut prendre, même pas ce qu'il faut dire. J'ai horreur des groupes et des premières rencontres, d'ailleurs une fois je me suis levé et je suis parti pile au moment ou c'était mon tour, bien fait pour ces fils de putes.
Mais j'aimerais être vraiment riche pour n'avoir plus rien à faire, ou si justement, faire plein de trucs.

***

Récemment, je parlais avec une fille très jolie et elle me disait que j'étais asocial et que les gens que je cotoie ne sont que des crétins. Je me suis apercu que c'était vrai et que mon nombre d'amis distingués ou de véritables amis est très limité alors qu'étant pourtant jeune, riche (enfin, riche comme un jeune bourgeois), drôle, intelligent et plutôt beau garçon je pourrais fréquenter des gens intéressants qui sentent bon et qui sont eux aussi riches (enfin, riches comme des jeunes bourgeois), c'est possible, si je le voudrais je le pourrais. Je crois bien que j'ai horreur de la nouveauté et des nouveaux visages, et il faudrait sans doute que je me lave plus souvent et que je mette des vêtements propres. En fait c'est trop fatiguant, écrire et être malheureux parmi des crétins c'est beaucoup plus simple.

***

En attendant je vais me faire pousser une moustache.


"Heureusement qu'ils m'ont", pensa Bob bob en entrant sur le terrain. Bob bob et ses rèflexes (ceux de tous).

Bien que tous ne mèrite rien si ce n'est la promesse d'une époque: qui les réduirait en cendres, eux (je me retire de ceux-ci), leurs principes schizophrèniques et leur beauté du macabre. De même que je n'irais jamais à l'armée, de même je ne mettrais un ami en prison, un fils en école etc. Aujourd'hui les dos ne se plient jamais assez, et jamais assez docilement. Nous vivons dans le fascisme de l'orchestre -le problème c'est les gens qui votent-.

-Soufflons le soulèvement.
-C'est trop tard, aujourd'hui c'est nous qui décidons.
Toujours rien de neuf.

Entrant dans la pièce:
"-Ha, et bien non, justement. Je vais lui demander si elle m'aime, et et et si elle me répond oui, alors et bien, et bien, tant pis pour elle.
-Pourtant...
-Si elle m'aime, c'est un monstre!"
Et ils sortent de la pièce.

Isidore dormant:

Pour l'instant je fais des chansons théâtrales. Après je fais des chansons en vrai.

-Hier, j'ai écrit pour tuer mes parents.
-Et?
-Rien n'a été fait!

On aura compris que je ne parle jamais de moi.

Nous marchions dans Athènes,
À la recherche de la plus belle femme du monde.

Souviens-toi, mon frère,
Que notre aventure était encore impossible;

À part en rêve.

Il lit:
-Je ne me nourrirais que de pain, de pain fait de verre de sorte que chaque bouchée sera souffrance intense, le morceau de pain pénétrant mes joues et perforant ma langue. Je recracherais ensuite les morceaux de pain. Chaque bouchée est ainsi suite d'aphtes et et chaque bouchée est ainsi suite de cris. Je ne boirais que de l'eau, de l'eau de mer salée de sorte que mes plaies buccales en seront aggravés.
Et, lui, répond:
-Mais pourquoi boire l'eau et ne pas manger le pain?
-Croyez-vous en Dieu?
-Il n'y a que les sots pour voir une morale possiblement plus forte que la leur. L'imagination de l'homme est tel que sa morale et sa conscience dominent essentiellement sa conduite. Pourquoi chercher un maître? Si l'homme céde sa conscience et sa morale, il lui reste ses désirs. L'homme en cherchant le maître, cherche à céder ses désirs pour n'obéir qu'à sa morale, obligeant sa conduite.
-Mais non! Si l'homme n'obéissait qu'a sa conduite ou sa morale, alors il serait hautement estimable! Sa volonté serait forte, voire plus forte que l'homme qui obéit à ses désirs! Le problème étant qu'il céde ses désirs à une conscience et à une morale qui n'est pas la sienne mais celle du tout, celle des autres plus la sienne. En fait, vous avez raison si vous dites que l'homme en ne cherchant de maître que lui-même en trouve un autre. Mais l'homme recherche-t-il la soumission aux autres (enfin, en plus de la sienne) ou la maitrise de soi-même? Et la complète maîtrise de soi-même est-elle souhaitable à partir du moment ou il y a désirs?
-Vous êtes d'accord si je dis que l'homme doit accepter l'empire de son imagination sur son comportement.
-Justement, je ne sais pas. Du moins, pas encore.
-Que savez-vous alors?
-Que dois-je faire?

Note de l'auteur: le problème étant, encore une fois, que chaque discours est plus haut que le signifié.

Je ne vois pas pourquoi je devrais faire quelque chose que j'ai dèja rêvé.

Entre autres, j'ai de quoi me plaindre de la réalité. Elle m'échappe, de sorte que lorsque l'ennui me pousse trop fort, l'envie me prend de lui parler et de la saisir mais je lui parle en biais et je ne la saisis que partiellement puisque lorsque je parle je parle dans le vide, mes mots ne peuvent se débrouiller seuls et consister de leur chair qui est le sens.
Je ne sais pas grand chose, même pas parler, et on ne pourra tirer de moi que ce que j'ai mal appris, c'est à dire très peu et quelques souvenirs.

Je tiens pour responsable de mon état mental lamentable tous les gens que j'ai croisé depuis l'âge de 5 ans (on va dire). C'est à dire tout le monde.

C'est avec force que l'on doit taper sur les cadavres. Rien n'est jamais mort, et en matiére de réalité, les morts sur lesquels on s'est frénétiquement acharner sont plus que jamais complet et en bonne santé. Il faut en déduire que toute chose est bonne à dire et que toute vérité doît être soumise à répétition. Ensuite, je crois plus à la transformation qu'à la modification de l'essence. J'affirme donc mais je doute atrocement: le mal est immuable puisque le mal est un élément de l'essence. Reste à savoir ce qu'est le mal. Pour l'instant le mal, c'est le sacré.

Et je touche autre chose, qui n'a directement aucun rapport: de quoi peut-être sur l'homme? De ce qu'il est!
J'en arrive donc à cette équation:
Homme=Raison+Corps+Espace+Temps.

Si l'homme c'est le corps+le temps+ l'espace+la raison, alors la liberté c'est le pouvoir de l'homme sur son corps, sa raison, sa notion d'espace et de temps. Et qu'est ce que la norme sinon la délégation du pouvoir de l'homme sur lui-même (corps/raison/espace/temps) à plus que lui-même. Je dirais que la société ce n'est pas l'homme plus les autres hommes, c'est l'homme plus les autres hommes, auquel on ajoute la norme; norme du langage, norme du comportement, norme de l'imaginaire. Il faut évidemment norme sinon il n'y a pas cohésion entre les corps, raisons et espace/temps des différents hommes.

Tout ca c'est très bête mais il faut que je me le dise.

**

La méthodologie se voudrait attaques sur tous les fronts ou le sacré est présent: éducation, organisation, droit, spiritualité, arts, architecture...
Comme dit Barthes: "C'est toute notre culture qui est bourgeoise". La tache serait de détruire les villes en plantant des arbres, vivre l'art en brûlant les tableaux, croire en l'homme en assommant les religions, vivre l'égalité et mettre à sac le tribunal, rêver le pouvoir de l'homme sur lui-même en supprimant l'état. Quant à l'argent... remplaçons-le par l'amour, c'est bien plus simple.

**

Ce qui nous sauvera, comme dit Baptiste, c'est le souvenir. À condition que le cri supérieur de l'humanité soit profondément inscrit dans notre programme génétique. Parce que culturellement on (con)court à la catastrophe! Il est possible que l'humanité n'ait été qu'un produit culturel (ou, encore mieux, que notre code génétique se soit adapté à la raison!). Rien ne nous empêche alors de redevenir de l'ordre de l'animal. Remarquez; un homme en société vaut bien un singe.

**

Le souvenir, c'est la solitude? Je ne crois pas. Pour moi, le souvenir c'est le don.

Je suis le cri en avance sur l’humanité et sa réalité:

« L’homme travaille en tout et en réalité pour ne surtout pas s’endormir. »

Comprenne qui me pourra, je serais sauf, pour m’achever il faudra le silence, c'est-à-dire le sommeil des hommes.

Je naîtrai de la fin de la structure (dit le savant)
Alors que l'enfant prophète ne dit rien, il a déja tout fait, démontrer, et niquer ta mère par 10 fois.

"Ma chère voisine, ce que vous chantez par chez vous est tout à fait sublime, votre voix crée (entendre) de divines architectures qui excite l'ensemble de mes papilles sexuelles. Je me promet de vous mettre à jour dans mes conquetes."

Vive le superbe et les belles-lettres. Nous en arriverons à tuer le savant, scientifique, (toute personne sachant quelque chose et, pourtant, ne sachant pas se mettre dans la tête que tout est vrai en étant faux à la fois).


Toute pensée, tout bruit, toute litérature a soif de l'aboutissement. Et dans sa soif entraine la chute de sa gourde comme cette seconde phrase entraine et fait chuter la premiere. Les mots luttent pour nous: la fin c'est le caca ou le sommeil.

cqfd (aucune idée de ce que cqfd veuille bien dire, encore heureux que le cqfd ne parle pas (cigarette a la bouche (imaginaire, car les cigarettes on tendance à manquer lorsque l'on en a besoin (c'est à dire dans les rêves (chut! (la fin (fin))))))

J'avais le goût de la farce et la joie dans la joue.

#20 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 13 novembre 2008 - 11:25

Je verse le jus d'une éponge sur mon amie araignée,
Elle rétracte ses pattes, pour faire la morte.

Plus tard je reviens elle n'est plus là,
Je soulève l'objet qui porte le savon,
Toutes pattes déployées elle m'attendait,
Cette-fois ci je la laisse filer.

Je laisse perdurer la vie sans jamais la donner
Alors il me prend l'envie de l'ôter du corps

Pas du tout je n'ai pas du tout de catégorie "sous-merde". J'ai les catégories "agents de Satan", "Anges", "Al-Qaidaiste", "CIAiste", "poéte", "être humain" et "protestant" mais pas "sous-merde".

Une cocinelle n'ayant pas le rouge très mur
Escalade les carreaux de ma fenêtre
Ne sachant, ni s'il faut descendre
Ni s'il faut monter.

Elle veut sans doute rejoindre l'extérieur
Et la chaleur du printemps naissant,
Mais l'extérieur ce n'est ni en haut ni en bas :
C'est tout droit.

LE COUTEAU DANS LA PLAIE

POEME $ : Lhumanite cest ma famille.


COME ON,
LETS DISCOVER NEW CULTURE
LETS DANCE AND SHOP IN BOMBAY
SUCH A BEAUTIFUL PLACE
WE TRAVEL IN GROUP TOO
WE'VE GOT AN ARMY FOR THAT
WE LIVE IN A BEAUTIFUL WORLD
ALMOST A VILLAGE
WITH THE SAME STINKY SMELL
ALL THE PEOPLE SO CLOSE
WE ARE ALMOST ONE

AND FROM HERE WE ARE ALL
ONE NICE DEAD BODY.

LE COUTEAU DANS LA PLAIE.

CHAPITRE 5: POEME

La guerre
Ca fait pas de bruits :
Ca reste discret,
Facile a ignorer.

Dans la zone de combat.

Il ne peut pas
Ne pas detester
Ses poumons sans ailes;
Il les aracherait volontiers.

Comme d'ailleurs toutes sortes d'images.

...


Faire semblant de detester
Tout ce qu'il deteste
Et faire semblant d'aimer
Tout ce qu'il aime.

Trompe des mensonges (chant 35)

Plus va mal, mieux est heureux.

"Moi et lui on s'aime a la folie
On se dit rien
On se regarde
Le soleil se couche
Enfin... sur un poster !

So 90's !

On s'est rencontre
En ete un ete
A la terrasse d'un cafe
Il ne savait pas quoi faire
Il transpirait beaucoup des mains
Qu'il essuyait sur son pantalon
Plus tard il m'a confie qu'il ne portait jamais de sous-vetements
En dessous de ses jeans delaves partout blanc
Il ne savait pas comment m'adresser la parole !

J'ai dut tout faire pour cette mauviette !
A la piscine sur nos serviettes
Moi en maillot une piece
Lui lisait un roman
Je jouais ma main dans ses cheveux."

Voila ce que disait la premiere page de son journal intime. D'autres viendront, que je montrerais aussi.
Elle s'appelait Caroline *****, elle avait 20 ans et sa mere etait suedoise.

Une sombre histoire de meurtre.

On a retrouve son cadavre decouper en 17 morceaux dans un frigidaire pose dans une decharge.

Je ferais tout pour retrouver le coupable:

Car Caroline etait ma fille.



jE sirotais un whisky les jambes sur mon bureau et je pensais a ce putain d'assassin, je nen pouvais plus.

Je lisais le carnet intime, mais je le reposais aussitot. Le commissaire voulait me retirer l'affaire:
-Buck (c'est mon nom), on ne melange pas les affaires prives et les affaires de la police dans le meme casier
-Ecoute tony, met toi a ma place, c'est pas facile, ma fille a ete tuer par un putain de pervers
-Je comprends Buck, tiens reprend un whisky.

Cigarette sur cigarette dans ma tete tout se melangeait et dehors il pleuvait.

Je sortais du quai des orfevres pour me rendre sur le pont de l'alma et il y pleuvait aussi et les passantes aux yeux gris avaient des airs de noyes et les voitures filaient la route d'un trot rapide.

Je pensais a mon fils luc, le suicide de sa mere, actrice mais aussi ma femme, lorsqu'il avait 27 ans l'avait marquer a jamais, comme d'ailleurs les deces des gens proches marquent. C'est une absence qui se fait, une absence de gestes et de sentiments partages. Une absence d'amour.

je roulais maintenant moi aussi sur le pont d'alma mais dans la direction opposer a ma marche de tout a lheure pour me rendre au quai des orfevres.

"-Il y a du nouveau dans l'affaire" Aboyait au bigophone stan, mon frere mais egalement mon compagnon d'enquete. J'avais obtenu du commissaire le fait de garder l'enquete.

je trouverais ce putain d'assassin.


Tout me faisait penser que le premier suspect etait la personne dont elle faisait etat de sa relation dans son journal intime. Voici la page 2:

"Nous voici en vacances a l'ile de Re.
On fait du velo
Sur un velo a deux
Les cheveux qui flottent dans l'air
On se baigne a la plage
Et on fait l'amour dans l'eau
Je l'enterre dans du sable
Nous rions ensemble"

Je ne pouvais mempecher de reprimer un sanglot.

*AILLEURS (QUELQUN D'AUTRE?)*

Je reve.

Je reve de caroline.

Caroline, c'est ca, je me souviens de ce nom.

Ou suis-je maintenant?

Je ne me vois pas. Je ne sens rien.

Tout est noir devant mes yeux- est-ce bien mes yeux?

Suis-je mort?

Je ne sais pas. Je pense.

*RETOUR A LINSPECTEUR Buck DANS LE COMMISSARIAT*

-Alors stan qu'est ce qu'il se passe ?
-On a retrouver le corps de l'amant de Caroline. Tout laisse supposer un suicide. Il s'est pendu.
-Le fils de pute.
-On n'en sait rien Buck. Il etait ptet innocent.
-Non... le journal intime.
-Quel journal intime ?
-Rien... rien.
-Buck, tu es sur que ca va ? Tu sais des choses de plus sur l'affaire ? Tu peux me dire tu sais.
-Non je vais bien, c'est juste que c'est dur stan.
-Je comprends. Ecoute, rose et moi on est la pour toi, on va t'aider.
-Merci.
-Bon j'y vais je dois passer chez le dry cleaner. Je t'appelle demain. Repose-toi.
-Oui, salut.

Stan etait parti et j'etais seul dans mon bureau, je me sortais un verre propre et la bouteille de whisky.

J'ai les dents qui gelent.

*AILLEURS RETOUR*

Je crois que je suis dans un puit,
Oui, au plus profond d'un puit.
Je ne vois pas de lumiere, mais je ne sais pas si je leve la tete.

Et... d'un coup. Je crois que oui je sais ou je suis, je suis deja venu ici, enfin, je me souviens de ce qui se passe maintenant sous mes yeux, je sais ce qui va se passer. C'est un de mes reves ! Oui c'est ca !

une voix va parler. Jamais je ne me souviens de ce que la voix dit. Mais cette fois je suis eveiller ! Cette fois je vais entendre la voix et comprendre ce qu'elle me dit!

enfin, Je dois surement encore rever...

*RETOUR AU COMMISSARIAT*

Je suis ivre mais je ne peux rien oublier. Dehors il s'est arreter de pleuvoir sur la vitre et la nuit a remplacer la penombre.
J'ouvre la fenetre qui ouvre sur le toit.

Je traverse la fenetre.
Il y a bien 30 metres d'ici au sol.

Je jette ma cigarette qui tombe en braises et je m'adosse au mur, une main sur la gouttiere.

J'ouvre le journal intime, page 3:

"****** me parle de poesie
Il en ecrit
Mais je ne comprends pas lorsqu'il me lit
Il me dit que lui non plus
Il me dit qu'il ecrit juste pour laisser
Des signes de vie
Mais il me dit que depuis il m'a rencontrer
Il ne veut plus ecrire
Il m'embrasse
Je ne suis pas naive ou alors si
Je suis heureuse."

Le journal avait ete retrouver dans le frigidaire, dans le bac a legumes.
Je pleur sur les feuilles papier,
Ou alors c'est la pluie, l'eau qui goutte
Des signes de pluie.

*RETOUR A AILLEURS*

La voix parle. Doucement, tres bas et c'est une langue que je ne comprends pas. Moi j'essaie de parler, je veux hurler ! Mais je ne peux pas, je n'arrive pas a ouvrir la bouche, jai les levres colles.
Je ne peux qu'ecouter.

Et puis, une deuxieme voix, differente.

Chacune dans une de mes oreilles.

Je distingue des mots !

*RETOUR COMISSARIAT*

Page 4:

"***** m'a quitte aujourd'hui sans prevenir."

Page 5:

"Il est revenu apres 3 jours.
Ces 3 jours furent un visage de larmes.

Je decide de retourner avec lui a Paris."

Je suis trop soul. Je m'endors...

*RETOUR AILLEURS*

on ne discute pas
ce que personne n'entend

rien mute
un silence polyglotte

ce ne sont pas des cris
trop rassurant

ce sont des etouffements

rien n'arrive lorsque tu imagines
le pire

n'essaie pas.

Ses yeux
laissaient encore passer
une lumiere

en eteinte
attendre
que le galet ricoche
sur une mere entiere

laisser parler
crier des billes.

Planete sans soleil
conscient que

plus rien n'importe dorenavant
sans temps

je continue a marcher
pourtant
sans cordes

juste ce
qu'il me reste

rien.

Mange moi
et mon delire

mange moi le bras puis
tout le corps

fais moi naitre cosmique
serpent sans taches
l'esprit clair
comme avant ou
jamais.

LE COUTEAU DANS LA PLAIE

CHAPITRE 4: POEME

les vieux.

Les vieux sont nombreux
Ils se plaignent souvent
D'etre seul et malade.

J'ai un grand-pere
Et dans ma famille on a des cancers:
Tata, tonton, grande-maman.

On est vieux vers 60 ans et plus
On a les cheveux blancs.

Ceux qui sont les plus dignes,
riches et sains,
Ne vont pas dans les hopitaux a vieux.
COmme mon grand-pere, tres vieux :
Il en a vu des malheurs
Et des malheureux
Mais il a ete amoureux.

On reunit la famille a Noel
Grand-pere discourt un peu
Il n'entend plus tres bien
Et il pleurt un peu.

Les souvenirs blessent autant qu'ils rechauffent.

LE COUTEAU DANS LA PLAIE

CHAPITRE 3: POEME

Quand sur la mer tombe la pluie


Vois-je venir au loin
Un ami- un fantome
Une ame pour recueillir
Mon entretien comedien
Que, deja, c'est une ombre.

J'habite une tombe miniscule
Pour sortir je souleve une feuille
Mon cercueil n'est parfois rien
Qu'une noisette.

Je suis les pigeons-
Ils me menent aux ecureuils
Qui tendent leur petits et minces bras
A porter des tresors.

Mais le soir tombe
Et deja,
Je m'endors
N'attendant rien de demain
Ecoutant la neige qui tombe.


Un poeme encore un et la vaste poche de la mort, grande comme une mer, viendra m'engloutir. La mort doit sans doute etre trop etroite pour un corps d'homme mais enfin, mort, peu importe.

LE COUTEAU DANS LA PLAIE

CHAPITRE 2 :

JJ'aurais put ecrire
Je est un autre

En fin de compte dans tous mes romans
Mes pas sans traces
j"etais un autre

49 ans d'ecrit
et deja rien a voir

trop de hontes
de poids
debuter cetait deja echouer
comme une baleine sur une plage.

Mon dernier roman "circulez n'achetez pas ce livre"
on me disait vieux
ces encules.

je suis un vieil animal malade

juste gris

LE COUTEAU DANS LA PLAIE (ROMAN)

1er chapitre :
Mike johns est une ecrivain de 49 ans de l''underground parisien. Il ecrit ici son roman qui parle de sa vie.
Il n'a jamais ete riche bien quil vient dun milieu riche.

Ce que j'ecris ca pue mais je l'ai toujours sut.

TOUJOURS.

Je veux me tuer depuis toujours d'ailleurs. J'aime le sommeil.

Dehors il neige,
dedans non.

J'ecris sur mon ordinateur je n'aime pas le papier
Je remue le couteau dans la plaie.

Je m'en branle.
Je me branle sur tout.

C'est la meilleur image possible.

J'ecris de la pornographie. Chui obliger.

Partout on m'a parler de cle.
Deja jeune jetais vieux
et on me disait

Plus tu fais plus t'apercois.

Mais j'ai supprimer beaucoup de mon vocabulaire
convaincu de leur inutilite
convaincu de la mienne

Je suis un dechet,
mon statut decrivain underground depuis 49 ans le confirmant, vivant nul part de peu.

enfin.

je m'etais jamais venu d'avenir.

#21 Gardia

Gardia

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Posté 13 novembre 2008 - 11:49

assez terrifiant Cendrars est largué
tu fais penser à Nietzsche : tête carillonnée
un Nietszche survivant du Berlin-Ouest des années 70 (80 ?) et qui serait donc encore plus fou
mais bon pas de teush c'est déjà good
(d'ailleurs les Allemands ne disent-ils pas "Nietzsche rauchen" ?)
je me retiens de ne pas coller ici le gros crocodile à boule de verre que je te dédiais en "poésie picturale" tu le mériterais pourtant
je me demande bien quel âge tu as


#22 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 14 novembre 2008 - 12:32

- Qui s'ennuiera le premier ?
- Mais voyons, je suis encore un enfant !
J’expliquerais l’univers par la théorie de la corde au cou. […] Je n’aime pas écrire,
j’aime tirer des coups de feu. Les poèmes sont le silence des fusils, les frustrations de
l’intense. […] La poésie est rachitique. Pleine de carences. Vous avez les tristes, les
ennuyeux, les ennuyés, les drôles, les moins drôles, les obscènes, les étranges, les
étrangers, les moches, les moins moches, les beaux, les plus beaux, les chiants, les obsédés,
les lumineux, les sombres, les manchots, les borgnes, les culs-de-jattes, les désespérés, les
suicidés, les prophètes, les autistes etc etc. Tous, tous des sous-alimentés. Ils parlent sans
penser, ils agissent sans parler, ils agissent sans penser, ils pensent sans parler, ils pensent
sans agir, ils parlent sans agir etc etc. La séparation la plus flagrante est celle du rire et du
pleur. Moi, je veux rire et pleurer. […] Je crée l'écrit du pendant. Pas d'avant, pas d'après.
Bien sur, l'après c'est le cadavre ; je suis la fusillade à moi tout seul. […] J'ai bien peur que
le jour où je n'aurais plus rien à écrire je serais vivant. […] Tu m'ennuies. […] Je
rererevendique le droit de me tromper. […] Je m'en fous, je suis partout. […] C******* je te
suivrais n'importe où si tu m'aimes. Dis-moi où te trouver réellement, je m'habillerais très
chic, comme pour te plaire. Je mettrais les chaussettes anglaises à carreaux que j'ai pris à
mon père, mon beau pantalon de dandy, ma veste discrète et mes chaussures en cuir que
j'ai acheté très cher. Je serais en chemise bleu à rayures ralph lauren dessous mon pull en
cachemire Oliver perry. […] C'est parce que je ne veux plus de sermon que je ne vais plus
à la messe. Les donneurs de leçon ont toujours le noyau le plus pourri. […] Mesquin
salaud, reconnais-toi. N'as tu donc pas de remord ? Et ton double ? […] Tu m’ennuyais.
Maintenant, tu m’attristes. […] Coincer, je suis juste coincé entre la porte et la mur. […]
Mon grand-père (que j'admire sincèrement comme j'admire les hommes d'autres époques)
m'a dit lorsque j'ai atteint ma majorité: "Alexis, les femmes ne pardonnent jamais un
affront sentimental". Haha, vieux grand-père galant. L'autre jour il me narrait comment,
lors de dîners, il retirait habilement les porte-jarretelles de ses voisines. Haha. […] Je suis
toréador de la logomachie. Au théâtre, je joue toujours le méta linguiste. […] Il aurait de
l'esprit s'il n’était aussi laid. […] Si monsieur J****** croit à ces saloperies, alors, laissez-moi
dire que monsieur J****** va très mal. […] Chère C*******, j'hésite à t'envoyer une photo de
mon bras droit. […] Il y à ceux s'habillent et les autres qui s'accoutrent. Moi, je me
costume. […] Quand j'en aurais assez de parler de moi, je parlerais aux autres. […] C’est ta
mère le fils de pute. […] Le combat contre moi-même se fait de déconstructions ; adieu
clarté, sous l'eau trouble de mon bain, j'hallucine. Je souffre. J'écoute. Mes muscles
mollissent, ma pensée tremble, vertige de l'échasse. Une jambe porte l'autre, que me
manque-t-il ? Dormons. C'est l'absence qui me tue. Dans ma chambre, maintenant sans
plafond, je fais cinq fois le tour du monde, jamais amoureux de la même femme, jamais.
J'hallucine. Vivre sans terreur . […] Je suis friand de ces regards qui, un instant, se perdent
dans l'autre, et puis, très vite, s'enfuient, regrettant le fait d'attacher à un moment si banal
un subtil rougissement des joues, une ébauche de sourire ou bien un mince frémissement,
impressionné par leur propre audace. […] Je regarde toujours une deuxième fois. […] Tout
n’est pas mouvement, tout est musique. […] J’étais assis à côté de ce type et j’étais déjà
amoureux de sa copine. […] J'aime tout le monde (je suis catholique). C'est ce qui me
différencie du communiste. […] Le soir venu, je lançait de futiles rapides rapines
désorganisées sur les radins organisés. […] Parle, moque, provoque. Le sérieux c'est la
mort ! […] 1,2,3 sourires, 1,2,3 soleil : Mettez vos masques ![…] J’accepte aussi les insultes.
Si, bien entendu, elles sont esthétiques. Il m'arrive de m'en enorgueillir. […] On fait ce
qu'on peux. Il y a tant à dénoncer. Pour l'instant on joue locale. Demain, nous débarquons
en Chine. […] Le ridicule n'a jamais tué que le bourgeois.


La souris.


J'attends mickey, ma souris,
Elle va venir gratter les pieds de mon lit.
Toutes les aubes, à deux heures,
Elle vient chasser mes peurs.

J’attends mickey, ma souris,
Elle vit près du four je le parie,
Collectione les piles usagés,
Recycle chaque jour un peu de mes déchets.

J’attends ma souris mickey,
Qui dans chaque nuit et son obscurité
Apporte une couleur à l’aphone.

Lancé sa course, sa course marronne
Suit sa queue comme un trait,
À chaque pas elle donne un coup d‘épée.

Ca marche à l'essence. Donc comme dans les films d'action un type fait couler de l'essence depuis le bidon une petite riviére on peut même la suivre on arrive au bidon on ferait le chemin qu'a fait le type avec le bidon. Et puis après tu trouves du feu et t'allumes la riviére d'essence. Et le lendemain matin et après-midi tu t'en fous t'as des mains dans tes poches. Et le soir tu refais la même, sans rien comprendre. Ha oui ce phénomène c'est à y rien comprendre. C'est dommage. C'est assez énervant. Jusqu'au jour où tu comprends, et tu comprendras. Coincé dans la géométrie, avec des cons. Et là tu décides de ne plus rentrer dans rien : tu prends la porte. T'es libre et t'es grand.
ça se lave souvent. Avec du savon, qu'ils achétent, comme tout le monde, au supermarché. Donc ça ne pue pas mais on pourrait dire que ça pue l'ennui et ses crasses de 30 centimètres qui recouvrent leurs corps. Non ce n'est pas de l'ennui. C'est plus fort. C'est peut-être la mort ou une forme de la mor
ça écrit ca n'écrit pas ca flamboie je l'ai déja dit. Comme une feuille de papier ou un mouchoir que t'allumes avec un briquet, ou bien des allumettes. Ca va vite ou ca va lentement.
Ca emmerde. Ca veut aller au bout. Le probleme c'est le support, oui l'essentiel du probleme c'est le support.
Ca baise avec des tentacules et de la vapeur. Ca rougit. Ca bleuit. Ca tourne en rond jusqu'a tout en haut de l'escalier. Ca vit un peu, ca tombe dans un trou et ca se reveille.
ça travaille à l'usure. Comme les mafieux ritals. Mais lorsque tu travailles, tu travailles toujours à l'usure. On te travaille : C'est le B.A.B.A. des entreprises, et des sado-masos. A moi aussi parfois la porte me claque sur le nez mais ça ne me procure aucun plaisir. Je souffre c'est horrible. J'ai les mêmes tics que Sarko je deviens une marionnette.

Y disait quoi ce type ? Je vais me venger je vais tous foutre dans ma pièce de théâtre.

Ma vision a été brouillé de beaucoup de visages,
Et d'une petite fierté.
Parmis tous je ne voyait qu'un
Et dans un je voyais tous.

Puis je ne me rappelle rien.
J'ai ce rêve horrible ou la lumière s'éteint.

Epistogon, pas plus grand,
Passe son temps a perdre ses passe-temps.

`Si l'on me resucite,
J'espere que cette fois,
Je ne tomberais pas plus bas,
De si haut ! Que l'on me sucite
Sans adjectif, un ultime intime,
Par je ne sais quel oreille,
Et par je ne sais quel procede millesime,
Un salut comme une paye !'
Et ainsi il sortit de sa tombe
Sans terre recouverte,
Marchant de travers les bombes,
(Dont la terre etait couverte).
Le ridicule qu'il encourageait,
N'etait rien au rien qui le precedait,
Desormais fumeur de soucis,
Toujours il faisait tomber
De sa poche au sol les regrets.
'Et bien oui, l'infini,
Est une boheme qui de tout temps,
Souffre du questionnement,
Mon periple parlera a ma place,
A l'aventure, l'amour fera face.
Oh, ciel, je vous prie, que votre grace,
Sans la facher, fasse de moi votre tasse a remplir.'

Epistogon parmi les fantomes.

'Parmi mes decombres : La course de mon ombre,
Qui est celle du soleil,
Ce sourd sans pareil.
Jolies choses !
Qu'en plaise a votre ame
Qui jamais ne se fane,
Je suis venu apporter votre magie,
Sans cause,
Je cause de vous jusqu'a Paris.
Fantomes !
Coincer comme moi
Entre la porte et le mur,
Sans disserter sur le pur,
Et en toute bonne foi,
Je vous delivre vos dimensions inexactes,
Faites garde de ne pas les taire, ceci est un pacte.'

Plus loin sur sa route.

'J'ai comme nourriture celeste,
La moitie de fumee d'une cigarette,
L'estomac gronde !
J'ai comme exercice,
La plainte sans vice,
Mais mon estomac me fronde !
Sans le porte-monnaie adequat,
Pas le moyen de se payer un repas.
Tant pis ! Jeune et solide,
Je me contente de liquide,
Celui qu'on boit, n'est ce pas.'

Epistogon ne voulait pas s'en aller.

'Je n'attends de la solitude,
Aucune de ses perles,
Ses larmes sont rudes,
Je préfére le chant du merle.
Hé, la solitude ce n'est pas moi !
Mais, malheur a moi,
De me retrouver au milieu de la courbe,
Sonore, loin de mon trone trouble,
Dans cette immense gachis,
Pour lequel, au loin, je n'avais que mépris.
Enfin, je dis cela, je suis amnésique,
Et hélas, refugié dans un cauchemard !
Je pourrais demander l'asile politique,
Au prix d'une noyade dans une mare,
Enfin voila, apercut, un destin trop triste,
Et puis, pour arriver a bon port, autant suivre la piste.
Attendre, alors, en se mordant, tordant l'ame,
Et patienter, en retrait, jusqu'a la prochaine idée.

Le ciel a bien fait la source folle comme lui.'

Si je tempte un examen de ma mémoire, je ne saurais exactement distinguer ce que j'ai vécu et ce que j'ai rêvé. Il est vrai que je rêve souvent de choses impossibles, et que les choses impossibles distinguent le vécu du rêve du vécu réel. Mais je rêve aussi de choses improbables, qui avec leur temps se mêlent, se déroulent, je crois, et s'ajoutent aux souvenirs véritables. Ou bien forment des souvenirs indépendants, fictifs.Des sortes de fantômes.Sur le sol, des dates comme des preuves. On me suit.Une ville, trois villes.Un événément, sept événements. Le tout forme une pièce de théâtre. Relié par le son, mais oui c'est ça! Ha oui j'ai trouvé -c'est ça la poésie-Celui qui me suit, me suit en retard. Assembler c'est son travail, assembler les dates, les écrits. Pour former de la cohérence, des centaines de bouts de mots, de lettres, et tout relier. Pour former un texte. Qui dit quoi -ce que sont les champignons-Le mal, le bien. En lutte. De l'oppression, des résistants, un réseau, des souvenirs. Une trahison, une fausse trahison, un jeu, de la musique, un juif, je suis juif, je suis fou, avec peine, une ambulance, des flics. Je joue le traître, je cherche, je crois savoir, dans quelle espaces, dans quels temps. Je ne sais rien. Je laisse tout tomber, je laisse tomber mon séche-cheveux dans le bain. Je renaît. Un film. Sept événements. Seul ou sept milliards.Une fin et un secret.

Pas le temps de parler mes souvenirs sortent du sas et j'ai les yeux partout et grand ouverts j'existe maintenant sans points et mes mots sont toujours les m[e]mes deux yeux je n'en ai pas plus ils sont toujours avec moi et laissent ma main tripoter ma poche galaxie pas de choix sans choix les miens ils s'inscrivent dans La Grande Mémoire qui ne m'appartient pas mais pas de sottises ils ne sont bien pas là, 3 grammes, 4 grammes, je baille je baille je baille et je vais encore crier je vais crier parce que l'on me l'interdit non non rien à voir avec les jeux si réels ces explosions si belles comme me dit cet enfoiré de joss qui me suit toujours dans les cauchemards "c'est l'angoisse qu'il faut faire parler et il ne faut pas être ivre non il faut bien voir" je rendrais ce fils de pute célèbre

SENSE DATA
SENSE DATA
SENSE DATA
L'avion s'écrase

Oui oui j'aurais put devenir prisonnier de tous et libre tout seul, psychoter psychoter 3 grammes, 4 grammes je baille sans machoîres les muscles mous bouh je n'ai plus rien mangé il ne faut pas que je dorme je ne me lave plus mais je ne veux pas mourrir je vais aller dans une boîte africaine avec le couple malien ce couple malheureux et sans temps je ne veux pas finir en travaillant he he pas d'espoir alors plus d'espoir jamais pourtant je suis comme un autre les sens data dans le décor pourri qui pourrissent alors je marque sur mon bras bras sur ma main main et sur mon torse je vois bien que je suis toujours vivant de chair synthéthique et de mémoires synthétiques non la Grande Mémoire n'ignore personne ce serait insensée

Diable et dieu
Ou alors Satan même
Dans le jeu
Tout est possible
Mais en vrai c'est fini
Encore une fois pourri
Tout cela a cause de Lorenza Salino.

Pas de rescapés de l'avion à part moi je ne veux pas m'éloigner de la carcasse et avancer dans la forêt il faudra bien pourtant si je veux continuer à vivre il faut trouver à manger je ne peux pas dormir dans l'avion avec tous ses cadavres et je récupére les plateaux repas je pourrais tenir au moins une semaine je fouille les bagages je dormirais ce soir sous un arbre et lorsque le jour se lèvera je sortirais les corps qui puent le plus je les enterrerais dans le sable plus loin sur la crique je bois les bouteilles d'eau qu'ils restent il faut que je puisse penser clairement pourquoi pourquoi j'ai pris ces 3 grammes 4 grammes j'ai dèjà envie de mourir je vais finir seul sur cette ile deserte en plein milieu de cette merde de planète.

Le lendemain matin ce fût fête;
Et le vieillard criait "racontez!" d'une maison à l'autre.

Il n'y a personne sur le bateau a part moi et le capitaine.

Le capitaine avait une moustache,
Moi je devais bien avoir une barbe.
On fait cuire des rognons sur une poêle dans la cuisine du bateau et les rognons crachent leur odeur d’urine dans toute la pièce.

Je suis malhonnête | La lumière ne marchait plus dans ma salle de bains | Tout de suite avant le petit-déjeuner je me brossais les dents | Mon rituel de nettoyage | Les dents bien propres | Les mains savonnés de savon de cheval | Je garde ma barbe sale de pirate |

Au capitaine :

« Il m'arrive, lorsque j’applique sur mon corps trop de savon de cheval, de me regretter me perdre mon odeur. Et ça me rend fou, pendant des jours je veux des dents pourries et une jambe de bois ; je suis très préoccupé par les odeurs… Comment dire ? J’ai un gros nez ! Vous comprenez ? Ca me rassure de savoir que je pue. Enfin, que je sente mon odeur, la vraie. On peut être sur de si peu plus de choses aujourd’hui. Et puis, les chiens sentent bien leurs pets. Attendez, je suis malhonnête, moi aussi je sent mes pets.»

Le capitaine ne disait rien. Je continuais :

« Nous sommes deux mon ami, sur ce bateau. Sur ce bateau ou il n’y a personne. A part moi et vous, bien sur. Nous sommes ici pour l’éternité. A moins que, que, que, que… vous savez quoi. Vous savez pourquoi je suis ici et ce que j’attends de vous, capitaine. J’ai un million de secret et vous : seulement deux. Deux secrets qui valent deux milliards de secrets. Mais vous allez devenir mon obligé, capitaine. Et alors vous me confierez ces deux secrets. »

Je marche dans cette rue et on parle français mais je suis exilé, alors je n'adresse pas la parole aux autres passants. Et puis, de toute façon, c'est le même trajet ou il n’y a rien a dire mais tout a voir et a écrire -aller acheter a manger au supermarché, du fromage, des plats surgelés- c’est comme ça c’est la routine merdique, merveilleuse. La routine pourrie d’ennui, oui. Mais bon, je me fais à ma situation, je n’ai plus beaucoup d’argent –qui n’est pas le mien-. Mes trajectoires restent les mêmes aussi, je me rends toujours au mêmes endroits. Ca m’est égal, je ne suis pas à plaindre et aucune journée n’est comme une autre. C’est le décor qui est toujours le même (un décor que je peux faire exploser pour 20 dollars et des cigarettes).

***

Je voulais être un homme digne. Car voila ce que le singe groupé cherche dans chaque banane et chaque chatte de guenon ; devenir digne. Et si il ne trouve rien et que personne ne l'aime, alors il se fait digne tout seul, il se fait sa propre humanité debout, ses deux pieds qui le portent, dans son désert gentillet. Comme on disait, l'homme est tout neuf. Moi aussi. J'ai a peu près presque un an, je suis né il y a quelque mois, d’une matrice mystique anonyme, en faisant tomber ce sèche-cheveux dans mon bain et qu'il ne se passasse rien. Trois fois plouf sans mourir, je suis un immortel. Presque un personnage mythique. Un personnage isolé et absurde, coincé dans un putain de film, une comédie d’une étrange époque. On ma mis des souvenirs dans la tête, tout mon enfance que je n’ai pas vécu - ces sorbets aux fruits de la passion en Indonésie, je mangeais milles boites sans m'arrêter de caresser mon chat borgne-, non je n’ai rien vécu ou alors j’ai tout avalé. Enfin, je suis neuf, je crois.

***

Que l'on fasse entrer la réalité! La voilà la coupable! La trancheuse des rêves que sont les nuages. Elle seule est à blâmer pour ma fausse isolation, mon exil volontaire. La réalité! Mes parents m'ont transmis ce maudit virus tyrannique, qu'ils cultivent par le travail. Et moi, j’avais deux choix ; la laisser mourir par la force de mes non projets, ou la profaner. Je fis le deuxième choix et elle me poussa à la folie lors de cette soirée funeste, ou l’enculant pour vingt dollars je l’apprécier enfanter dans la douleur de la défécation un démon reconnaissable. Halluciné ! Je voulais devenir ces mêmes bouddhistes, assis comme des fleurs, qui habitent les espaces désertés par les âmes des hommes. Et je me trompais, je croyais voler mais je me noyais dans la mer de l’oubli. J’échouais sur ses mystères d’intentions.

Mais, attendez, attendez que je la saisisse pour de vrai cette fois, par ses longs cils. Qu’elle ne me joue plus de tours. Je mangerais ses yeux, et enfin je pourrais voir, révélé. Tout se paie et elle paiera.

Mais je suis pourtant celui qui a lapidé Judas. Je suis celui qui a lapidé le pardon, et on me pardonne! Seigneur, pour ton pardon je n’oublierais plus mes pêchés.

***

Je fais sincèrement caca sur les poètes mais sans faire exprès; cervelle sans esprit. Mais attendez un peu que je trouve comment boire a ma soif, dans Dieu ou je ne sais quel Femme. Pour l'instant, tournesol, je suis tourné vers l’ombre soleil.

***

Il faut le son et la formule magique. Pour ne pas avoir les yeux fermés lors de l’éclair.

***

Je voudrais circuler comme un sous-marin dans les rues inondées de bonheur partagé. Mon ami se marrie et nous traverserons la ville comme la bonne nouvelle.

***

Aujourd’hui Jésus est toujours vivant. Voila pour la révélation.

***

J'allumais la première torche; nous étions en peintures de guerre, le couteau à la main. La chasse commençait.

[...]

Dans la ville, notre jungle, nous fécondions les rues de nos pas. Et plus rien ne faisait semblant. Plus d’acteurs. Toute la Vie, tout de suite ; le boulevard résonnait de nos anents.

***

« Prenez une prostitué, et ayez des enfants de prostitution. Vous nhommerai le premier Tu n’es pas mon peuple et le second Plus de miséricorde.»
La Voie Lactée.

Mais pourquoi je ne me lasse pas de voir ce film ? Je l’ai vu vingt fois au moins. Je ne parle que de ça.

LE ROLE DE LESTHETIQUE EST DE RENDRE LE MATERIEL IDEALISABLE

#23 Gardia

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Posté 14 novembre 2008 - 02:59

avis - non sollicité, commentaires interdits - sur ce qu'on peut lire ici :

- Le salaud...
- C'est un pro ?
- Big bazar.
- Attends... Boue et diamants... Mais le mélange, le moyen de faire mieux que ce mélange
- Excellent !
- Brouillon
- Lumineux brouillons
- Sache des ors fangeux désagréger la gangue

Voilà mon grand. Ce n'est pas le commentaire c'est la lectrice qui est interdite. Tu nous verses des jours des mois peut-être d'écriture d'un coup, les moments heureux du malheur ! Et réciproquement, et toutes les combinaisons possibles de ces bons-mauvais.
Moi qui suis dans l' "aesthesis" des sensations, le son-couleur !!! peu littéraire au fond, c'est le faire, le poieîn que je cherche le plus... Le "ne-pas-croire-au-sérieux-de-la-parole" ! je ne dis pas que tu y croies
Moi qui cherche l'économie la suggestion

Les longs ouvrages me font peur.
Loin d'épuiser une matière
On n'en doit prendre que la fleur

(La Fontaine)

eh bien je t'embrasse toi le Claudel Underground - sauf que je n'aime pas du tout Claudel, mais toi beaucoup
je te parie une bière que tu es encore plus fou que tu ne crois
(je supprimerai ce msg s'il gêne)


#24 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 14 novembre 2008 - 07:08

La légende d’Epistogon;
Une légende glorieuse et poétique.

(Epistogon; seul au fond de son trou a château. Il semble parler à un oiseau chauve;
Au creux de ta main
J’ai versé de la poussière
Aux creux de tes reins
Je me logerais;
La nuit me rentrera de dedans
Et le jour creusera de dehors ma tete
Alors je paierai volontiers
De mes centaines et
De mes milliers de trodollars
Pour connaître le jour ou
Tu mourras salope
Putain d’enfer aux cornes biscornues
Sans cesse je batis
Et sans cesse tu miaules
Que n’y faire que l’eteinte de ta bouche
Que n’y faire que l’etreinte de mon sexe
Que n’y faire que mes claques et mes baffes
Je t’aime comme lorsque je ne respire plus
(Sur cette phrase Epistogon tente de mettre fin à ses jours en se coupant la respiration avec une feuille de papier. La feuille se débat. L’air jaillit abondant et pourpre pour sauver Epistogon. L’air dit;
Que diable que cet Epistogon de malheur
Pompe moi milles fois de ton gland
Je te planterais une fenêtre grande
De rideaux jaunes que l’on ouvre en actionnant
Une manivelle en tapant
Des pieds avec les mains
Monte sur mon dos Epistogon
Que je t’envoie te perdre dans mes triangles
Fabulateurs qui sans cesse fariboles
De leurs pointes aigus et bizarres
(Ceci dit, Epistogon monte sur le dos de l’air qui est le vent. Le vent l’emmène aux pays des triangles, dans une contrée que l’on refuse de nommer étant lointaine et inaccessible, arrivé Epistogon se lamente;
J’ai quitte mon pays triste
Pour un polygone perdu
Pris dans la tourmente
Et ou les chiens pyramidaux
Ne ressemblent en aucun cas aux maux
Que me procure mes oiseaux chauves;
Que fais-je ici grotesque
Alors que le roi des figures
Dans son carré d’apparat
Se dresse caduque et fier
Comme un léopard tacheté
Mauve et gigantesque?
(Le roi des figures, un ami de l’air, lui joue une farce et lui répond;
Epistogon tu es damné
A pourrir aux milieu des figures
L’œil sec et le miroir bas
Il ne te reste plus qu’à te jeter
Du haut du rectangle sacre
Si bien sur tu veux te sauver
Si bien sur le rectangle pleure
Des larmes bleues de pitié
Alors ami tu seras aimé
(Epistogon, ignorant que le roi des figures est le fils de la plus honteuse des putes, se précipite vers le rectangle sacre afin d’être aime des oiseaux chauves. Hélas le rectangle est un monstre endormi depuis l’éternité qui est le reflet d’Epistogon. Le rectangle, lui, est réveillé et en colère il dit;
Je te connais toi Epistogon;
Tu es l’homme qui pourrit nos dents
A nous autres rectangles aimables et polies
De notre surface a la surface de notre taille
Epistogon je ne peux pleurer
Pour l’homme responsable de ma rage
Et de mon mal terrible
Qui me brûle solairement
Epistogon sauve moi ou je te consume
Avec mes yeux qui ont chacun un revolver
Et qui sont chacun
Aiguisé comme une carpe
Sauve moi ou je te consume
(Epistogon saisissant son courage derrière sa nuque s’apprête a arracher la dent conique et puante; lorsque soudain jaillit l’ours brun qui se baigne de la salive du rectangle et qui fait chauffer son café avec le cote amère de la langue, l’ours brun dit;
Que fait- tu fou d’Epistogon;
Tu détruis la maison du sage
La maison du sage qui parle et qui sait tout
Des oiseaux chauves et de la maladie
Qui ronge et rouille le cœur central
De notre corps a tous
Son temps n’est pas encore venu
(Epistogon voyant une solution a ses problèmes s’engouffre dans la dent pourrie pour parler au sage, il voit un vieil homme barbu assis sur une chaise renverse, a ses cotes gisent trois clés passablement morte, leurs queues étant imbibes de cuivre cuit; Epistogon, empressé, dit au vieil homme;
Foutre de bouc vieil outre
Barrique de mathusalem
Dis-moi la réponse
Au maux que provoque
Chez moi cette oiseau chauve
Au plumage excitant
Aux seins gros et vivaces qui vivent
Sous mes mains de joie
Dis-moi donc la solution pour que je connasse
Le secret de leurs cons où je glisse mes sexes aux odorats alléchants
Après tout je suis peut-être maigre comme un bilboquet
Mais à travers mes cotes on voit les nuages
(Le vieil homme souri, s’approche d’Epistogon, et brutalementsaisissaunedescleesrouilleespourluienfoncerdanslecoeuretenclencherlem
chanismesecretquetouthommealorsqu’iltombedesnuesd’unoiseauchauve; Epistogon, soulagé tombe a genoux, il se rend dans son pays triste, et en chemin il rencontre une troupe d’écoliers, la troupe l’apostrophe, les écoliers, eux, se taisent;
Camarade que fais-tu
A remplir des ballons jaunes de peinture verte
Le ciel ne se repeint pas
Camarade rejoins-nous et saches
Que dans cette vie faite de tentacules
Nous ne sommes pas la pour aboyer
Nous sommes la pour s’assoire et penser
Prends une chaise, camarade, et attends la mort avec nous
Regarde-toi tu es affreux comme un candélabre
Aux yeux grands ouverts
Qui regarde le fauteuil monotone et gris
Sous les douze coups de la pluie
(Epistogon leur répondit;
C’est parce que je suis guéri des oiseaux chauves
Que ma joie comme mon malheur
Se sont envolés avec eux
Je me voulais lucide
Me voila fumeux
De mauvaises humeurs de la bile
Qui me tourmentent en hurlant
Tel des furies invisibles
Je ne sais plus
Je n’ai peut-être jamais sut
(Les écoliers;
La vie est bruyante
Et cacophonique et chaotique
Tu perds trop de temps à pleurer camarade
Un monde de connaissance t’attend
De formules et d’algèbre
Les seaux meurent d’être trop nourris
Alors camarade assis-toi
Ne fais pas comme l’aristocrate
Il vit dans le mépris et les poussières
Tiens le voila
Orgueilleux et fier
(L’aristocrate entre couronné d’un chapeau gigantesquement bleu fluo il s’est enroulé dans une tapisserie; il parle;
Ha vous voilâtes
Epistogon je vous cherchasse
Queue je n’anus putes le plaisir de vous parler plus tôt
Vous cher Epistogon connut de travers les cheminées de velours
Ecoutassez moi Epistogon
Ouvrasses vos mains
Pour que j’entrasse mes deux oreilles
Et me soutenance ainsi de ma tête
Epistogon nous sommasse sur une route sans sens
Nous y marchasse d’un pave a un autre
Epistogon ne vous assasse pas
Vous en perdreraste les deux jambes
Les écoliers sont autant des pièges
Comme autant de rasoirs vivants
Allons plutôt dansasse au bal
Et vivrasse
Chez mon ami l’archipétasse
(L’aristocrate saisit la main d’Epistogon et tous deux entre dans un carrosse tiré par deux chameaux esclaves aveugles; ils arrivent devant une minuscule poubelle; de la musique en sort magiquement; l’aristocrate saisit le sexe d’Epistogon et les voila devant l’archipétasse dans la salle de bal; la salle est vide mais sourit; l’archipétasse aimable suce le sexe d’Epistogon et l’aristocrate essaie de monter la pétasse; Epistogon dit;
Le monde n’est pas venu
Où je me noierai dans mon plaisir
Je suis fait de planches de fer
Et je me voulais aimer
Les oiseaux chauves
Me voila homme
Et je vois par delà les fontaines
Où l’eau est enchaînée
Au bord précieux de verre
Que chacune de mes diagonales
Me prouvent que je suis un trait droit
Et le jour viendra ou le jour
Lâche balance
Cassera
Alors lâche donc mon sexe vieille truie!
Tu es perdu que tu crois vivre
Fantôme trop feint et emplis
D’une joie qui n’existe plus
Depuis que l’homme a fendu chaque pan
Des robes de femme
Qui traverse nos vies en courant
Dans le son des robes déchirées
C'est-à-dire depuis exactement l’éternité et trois minutes
Et vingt-quatre secondes regarde plutôt
Mes faux lacets faits qui me donnent rendez-vous
Au café du coin;
Je m’en vais donc
(Et Epistogon s’en allait donc; décidé comme jamais il se rendait au café du coin;
Au café du coin, des amis jouent aux osselets avec leurs os, ils ont des visages ronds et rouges et parlent en riant autour d’un gros arbre en bois bleu, Epistogon de se dire;
Ces amis m’ont l’air bien sympathique
Peut-être que leur parler m’égaiera;
Moi qu’on dit fou et solitaire
Trop vieux et enfant bruyant
Je vais m’asseoir et boire à leur table
Des jus de patates a la framboise
Délicats
Je vais les divertir
(Alors Epistogon s’asseoit a la table et les bonhommes au visage rond rient de le voir faire des grimaces, tordant ses milles oreilles et agitant ses trente nez; cependant un homme de l’assistance ne rie pas, il a la bouche fermée mais on devine dans ses yeux sa langue de fer. Plus tard dans le temps, la ronde des bonhommes se lève; toujours en riant ils rentrent dans le gros arbre bleu. Le patron du café, un chaton, range les chaises. Epistogon prend la route et va au port. Il y voit un marin vert qui l’aborde;
Je te devine derrière ton malais beau
Tu es Epistogon;
Un homme qui n’a fait de neuf
Que la somme de cinq et quatre
Tu copies la terre comme la mer
Copie la couleur du ciel
Seulement toi tu as un fond qui est le bord
Fais toi marin avec moi Epistogon
Nous allons pleuvoir sur les océans;
Et tu connaîtras quelques abysses
Quelques sirènes quelques poissons
Qui te feront oublier ta figure d’arc-en-ciel
Et peut-être feras-tu sortir de ton anus
Les couleurs qui te manquent;
Une odyssée voila une carence qui te chagrine
Pourtant du bout de sa lampe elle claire
Même les draps de satins rendus noirs
Par la solitude et le vide
Allons Epistogon
Sous le point, sous la virgule
Sous le point virgule
Allons Epistogon
Connaître chacune des inhalations de la vie
(Epistogon répond;
Tu me parles, mon ami
Je serais le tien
Dis que je fasse
Mais je ne parle qu’une langue
Non pas le français mais s’y approchant
Elle tombe bas car elle est sourde
Et je ne sais si elle est capable
De connaître avec toi les supplices et les joies
De l’aventure
Car vois-tu elle est bien superficiel
Comme la coquille vide d’une femme morte d’amour
Elle est fragile
Mais soit partons, mais je t’en prie, tue-moi si tu la trouves inacceptable
Car je ne peux me résoudre à me séparer d’elle
Mais, soit, partons
Et le point-virgule sera notre Athena!
(Les deux compères rentrent dans le bateau du marin; le Léviathan, Ils partirent dès l’aube pour se rendre aux corridas de Moscou acheter une cargaison de pains frais pour les vendre au Mexique le vendredi suivant, arrivé a Moscou, Epistogon dit:
Ami, il neige aujourd’hui
Jaunes et blancs
Des œufs au plat!
Ramassons et faisons fortune
De la vente de ces trésors
Un bouquet de fleurs de cendres
Et offrons-le à Cassandre
Qui a tellement à pleurer
Réconfortons son sein
Car Moscou est belle ce soir!
Roule donc dans un drap de lit
Ce jardin suspendu dans ma poche
Roule donc dans le soir
Moscou qui brûle
Qui hurle de joie
Des colonnes rythmiques
Et son cœur qui bat si vite
Sous l’horizon du point;
Souriant ce soir
Roule donc dans Moscou
Des paysages blancs et perdus
Désolés tel la virgule;
Moscou est belle ce soir!
Je veux vivre ce soir!
Mais perdu! Égaré au rythme battant de mon cœur;
Recueillant de ma bouche
Des langues slaves
Serrant de ma main
Des alphabets cyrilliques
Et aspirant le lait de la lie de l’homme!
Ami, Ami, souris, ce soir la vie brille
Les voitures défilent honorées
Et Moscou brûle!
Roule donc dans ce bûcher immense
Ce qu’il faut pour déboîter
Les coupoles et jouer avec chacune
De leurs rougeurs!
Roule la plaine froide
Dans l’étui du Kremlin
Entre les seins de leurs femmes!
J’aime Moscou et sa neige;
Comme j’aime son bûcher!
(Et Epistogon et le marin, heureux et torches à la main, brûle chaque maison et chaque pont, et la neige fond sur la ville rouge et jaune tel que vu de loin, Moscou paraît elle, sans lendemain, donc belle; Epistogon ému :
Ce spectacle est en fait bien lamentable
Une route adolescente finie
Grise terne sans plus de dorures
Mais, après tout qu’importe
Le vide
Et le point-virgule m’ont beaucoup vomis
Couchons, nous, attendons
Que les cochers et les sabots des chevaux
Brisent ce qui nous restent
Et étouffent les braises de Moscou
Ami, tends ta main; vois-tu?
L’absence de cendres de mon coeur!
Je suis bien Epistogon oui
Le roi de toutes choses
Prétentieux comme le premier des hommes
Et haineux comme le dernier
Qui regarde l’arbre et crie l’injustice
Lui, l’égoïste; qui pleure de ne plus voir les branches
Et qui pleure du regard cruel du corbeau.
Ami, creuse ta tombe aujourd’hui
Et montre bien la merde de ton voisin
Fais jaillir son sang et ris-en,
Il en rira; s’il n’est pas ivre
(Epistogon s’arrête, s’asseoit, regarde lentement les toits de chaume maintenant arrosés de pétrole qui s’enflamment gaiement, et continue:
Il n’y a rien de plus simple que d’être fou
Il suffit de fermer les yeux au temps
L’ignorer et absent
Mais capable, tracer des points-virgules,
Tranquillement inquiétants au profane érudit
Souriant au passant
Et qui se place au front;
Comme des icônes
Et ces signes contemplent
Le sang et la merde de nos voisins
Bien mieux que la raison.
(Epistogon attend. Un nain sans sourire parlant le latin s’approche et le transperce de son épée, Epistogon s’est effondré;
Mes souliers ridés
Et au-dessus les soleils bleus
L’amour est mort ce soir
Sur l’herbe brûlé de Moscou.

Dans un son qui ne s’éteint nulle part
La bouffonnerie, et laquelle! Est finie
Mais sur mon masque sur ma couronne
La peinture coule en larmes bien réelles;
J’aimerais savoir.

FIN DE LA LEGENDE.

#25 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 15 novembre 2008 - 12:52

TOUT AUTOUR DE MOI LE GUICHET
MAIS JE NE SUIS PAS ISOLER TOTALEMENT
IL FAUT BIEN QUE JENTRE
LA PORTE DU GUICHET EST OUVERTE
LE COURANT D4AIR PASSE
LE COURANT DAIR EST MOINS FORT QUE LA CLIM
DES TYPES AVEC DES FEUILLES DE PAPIER A LA MAN PASSENT
ILS ONT DES TASSES DE CAFE
OU SUIS6JE
MON COEUR BAT TRES VUTE

HA UN CLIENT §

VISA POUR CONJOINT DE FRANCAIS ?
parfait monSIEUR
DANDS TON CUL LE VISA

JE SUIS EN TRAIN DE TAPER IL ME REGARDE LA

IL REMPLIT LE FORMULAIRE
OU PRECISEZ DONC QUE JE SUIS CONJOINT DE FRANCAIS ?
non je SUIS CONTRACTUEL
JESSAIE DECHAPPER LA SECTE VAUDOUE QUI ME POURSUIT
IL ME VOLE MON KARMA DE CETTE FACON /
ILS ME DONNENT DES DROGUES QUE JE DOIS PRENDRE
JE DEVIENS FOU JE COMPTENDS TOUT
MA STRUCTURE MENTALE EST CELLE DUN VAISSEAU SPATIAL
JE SUIS UN GUERRIER DU FUTUR

JE SUIS EN TRES GRANDE COLERE
HISER SOIR ON A ENCORE ESSAYER DE MASSASINER
UNE IMMENSE PANNE DELECTRICITE QUI A SEULEMENT BLOQUER MA RUE
IL NY PA PAS DE HASRAD
LE HASARD EST LE DIEU DES IMBECILES
ON VOULAIT MASSASINER
P¨ROFITER DU NOIR
HEUREUSEMENT JETAIS ARME
JAI PRIS MA DOUCHE AVECUNE LAMPE DE POCHE
COMME DANS UN PUTAIN DE PAYS DE TIERS MONDE
ON SE SERAIT CRU EN FRANCE

PASSE LA CARTE JE PASSE LA CARTE
MA CARTE
LA MACHINE FAIT UN SOLO DE BATTERIE
TAC A TAC A TAC
VISA MASTER CARD LA MIENNE A EXPIRE JE LAI EXPLOSE
JAI FAIT UNE CROIX AVEC LES MORCEAUX DEHIRES
CROIX QUE JAI INSCRITE SUR MON FRONT
APRES LAVOIR CHAUFFE A LA GAZIERE
PUTAIN ILS SONT TROP CHIANT CES INDIENS ILS VIENNENT TOUJOURS EN COUPLE
UNE AUTRE PHOTO SILVOUS PLAUT

YA TROP DE MONDE
SUIVANT SUIVANT JE REGARDE PAS LES DOCUMENTS
SE CONCENTRER SUR LE PASSEPORT
EXPIRE DERRIERE MOPI PERSSONNE
PAS UN FUSIL

ETUDIANTE LONG SEJOUR BONJOUR
2 FORMULAIRES CAMPUS FRANCE PROOF
TES LAIDE ET PUIS FAIS pÄS STYLE TU SAIS PARLER FRANCAIS
Lieu de resiDENCE ?
finalement elle A PAS LE CAMPUS FRANCE PROOF
NEXT
COLMBIENS
LA CLIM REFROIDIT
LUNETES DE SOLEIL ME PRESENTE LTICKET CHEVEUX GOMINES
TES MAL PARTI MON POTE
C FOU CE QUE LES COLOMBIENS ET LES IRANIENS ONT EN COMMUN
POCHETTE PASSPORT AMERICAN PASSPORT BEIGE ET MARRON
GRANDE CLASSE
NON TU NAS PAS BESOIN DECRIRE LE NOM DE TON PERE SI TU NAS PAS DE MARI
ET PHOTOS SANS FOULARD SVP
MERCI ON EST PAS EN IRANIE ICI

JEN AI TROP MARRE DE ME FAIRE TOUT LE TEMPS ENGUEULER
MA CHEFFE ME DIT JE MENFOUTISTE MAIS C VRAI
JE MEN FOUS DE LEUR VISA A LA CON
DE LEURS PETITES PLAINTES OUIN OUIN JAI PAS MON VISA
VOS GUEULUES FANTOMES
ILS COMPRENNENT RIEN CES INDIENS
PHOTOCOPIE DU PASSPORT
PUTAIN MA CHEFFE EST UNE FEMME
JE ME SENS VRAIMENT HUMILIER
ON VIT UNE EPOQUE CASTRARTICE
MES COLLEGUES ARABES PARLENT DU MOYEN ORIENT
YEN A UN QUEST SIONNISTE

tiens elle est jolie elle
SUD AFRICAINE ON DIRAIT
TRES BELLE
bien habillee
TRES BEAUX CHEVEUX
JE TAIME

lautre aussi etatit jolie
MAIS JE SUIS CONTENT QUELLE SOIT PARTIE
MA CAUSE BEAUCOUP DEMMERDES JE LAI FAIT VENIR 5 FOIS
ME SUIS FAIT ENGUEULER

JE VAIS DEMISSIONER DES QUE JAI SIGNE MON CONTRAT

JE SUIS A DEUX DOIGTS DEXPLOSER
JE REVE QUE JAGRAFFE DES VISAS AUX VISAGES ET AUX MAINS DES CLIENTS
JE SUIS BRICE HORTEFEUX
HO NON JEN PEUX PLUS
JE VAIS MOURIR
revoila la maman ca fait 8 fois quelle vient
je vais me faire virer
ET QUESTCE QUILS SONT CONS CES GENS
ET LENTS

JE HAIS MA CHEFFE
ELLE LE SENT
ELLE A INSISTER POUR QUE JE LA TUTOIE MAIS JE LA VOUVOIE
JE SUIS GLACIAL ET DESINTERESSE
SUPERBE
ELLE EST JEUNE ET CONTRACTUEL

LES COILA QUI VIENNENT TOUS EN MEME TEMPS
CE TRAVAIL EST SANS FIN CEST UNE TORTURE
HEUREUSEMENT JAI INTERNET

PLUS QHUNE HEURE AVANT LA FIN DU TRAVAIL
APRES CEST LE WEEKEND
JAI TROUVER DE LA BEU GRATUIT A DES PUNKS DEGENERES
les week ENDS JE LIS BARRES ET JE REGARDE DR FAUST
LEGLISE PARLE AU PRE
QUELLE LIBERTE NE SAURAIS6JE DIRIGER ?
TIENS IL est marrant CE CREW MEMBER
2 PHOTOS PLEASE
GENERALEMENT ILS SONT CONS LES CREW MEMBERS
UNE FOIS JAI VU UN LIBANAIS SUAVE COMME UN BAKLAVA
JE VEUX PARLER AU CONSUL GNAGNGA
DANS TON CUL LE CONSUL
CEST MOI LE CHEF ICI
JE SUIS LE CHEF DERREIRE LE GUICHET
JE SUIS TERRIBLEMENT SEUL
COMME DIEU
JE REGENE SUR UN ROYAUME DQGRQFFEUSES
DE TROMBONES ET DE STYLOS
FAUT VOIR LES GEULES DES PETITES RICAINES QUI APPLY FOR A STUDENT VISA
JE LES FAIS FLIPPER
JE ME SUIS DESSINER DES TETES DE MORT SUR LES POIGNETS

UNE fois jai saigne du nez au travail
je metais MIS UN MOUCHOIR DANS LES NARINES
HA MERDE VOILA UNE CHIEUSE
JE STOCKE MES CROTTES DE NEZ DERRIERE LECRAN CDE LORDI
PLUS QUE TRENTE MINUTES AVANT LA FIN DU TRAVAIL §§§
APRES JE DOIS FAIRE LES COMPTES
JE POURRAIS ME CASSER AVEC LA CAISSE

CETTE MATINEE EST PARTICULIEREMENT LONGUE
HARASSANTE
JE ME SUIS FAIS ENGUEULER PAR MA CHEFFE
NORMAL
LE COLON TAPE SUR LARABE
LARABE TAPE SUR LE JUIF
ET LE JUIF TAPE SUR LE MULET
PAUVRE MULET
LE MULET CEST MOI

JAI TRES FAIM MON ESTMAC CRIE
jai fait de grosses ERREURS
JAI CACPETER LES TYPES DU CONNECTICUT
ALORS QUILS DOIVENT ALLER A NY PAS A BOSTON
JA SAVAIS PAS PUTAIN

MON TRAVAIL REND MALHEUREUX
TERRIBLEMENT MALHEUREUX
JE SUIS DE LA MATIERE FECALE CHAUDE ET MALLEABLE
MA CHEFFE ME CRIE DESSUS ET JE PRENDS LA FORME DE SES CRIS SI BIEN QU A FORCE DE ME TRANSFORMER JAI RETROUVE MA FORME ORIGINEL
JE SUIS EN ETAT DE ZEN INTENSE
JE COMPRENDS LE TOUT DES BRUITS
LETERNEL RETOUR
UNE HAITIENNE SEST MISE A PLEURER DANS LA SALLE DATTENTE FINALEMENT SON VISA SERA PRET LE 25

JE NEN PEUX PLUS
MA CHEFFE ME FAIT COMPRENDRE TOUS LES JOURS
QUE JE SUIS UN IGNORANT UN DEBILE
JE NE SUIS PAS ASSEZ CONCENTRE
mais elle le FAIT PAS EXPRES
ELLE EST TROP JEUNE POUR ETRE MECHANTE
QUOI QUAUJHOUDUI ON SAIT PAS
ET C VRAI QUE JE SUIS UN DEBILE
JE REPONDS A SES QUESTIONS TOUJOURS TOUJOURS PAR DACCORD OU
OUI OU HUM H8UM
JE SUIS UN DECHET
MEME PAS UN BON FONCTIONNAIRE

JAI HORREUR DU METRO
IL YA TOUJOURS DES AUTISTES AVEC LEUR IPOD SON TROP FORT
ce matin la ELLE ET SA MUSQUE DEGENEREE
MEME PAS DE LA BASIQUE MUSIQUE DESCALVES
DE LA MUSIQUE DE SOUS HOMMES
JAVAIS ENVIE DE LUI ECLATER LA TETE CONTRE LA VITRE
ET DE LUI FAIRE BOUFFER SES SUNGLASSES
ENFIN
IL ME RESTE PLUS QUE 4 JOURS DE TRAVAIL
JAI TOUJOURS PAS SIGNER LE CONTRAT
JE ME FAIS ENGUEULER DE PLUS EN PLUS SOUVENT
ET SI JE LIS 45 PAGES DE DUBY PAR JOUR PENDA2NT UN MOIS
JAURAIS ATTEINT MES OBJECTIFS
JE LIS EN MOYENNE 35 PAGES PAR HEURES
PUISQUE JE RELIS DEUX FOIS LES MEMES PAGES
JEN SUIS A LA PAGE 130 IL Y EN A 1476
JE SUIS PAS DU TOUT CONCENTRER AU TRAVAIL
JE FAIS TROP DE FAUTES
IL MEST TRES DIFFICILE DE ME CONCENTRER
JAI DU PRENDRE TROP DE DROGUES TROP DE CHAMPIS
JE ME DIS CA SOUVENT
QUE JE SUIS UNE LOQUE
MAIS JAI UNE VOLONTE DE FER
LA PAR EXEMPLE JAI DECIDE DARRETER DE FUMER
CA FAIT MON DEUXIEME JOUR SANS TABAC
MA CHEFFE VIENT DE ME DIRE QUE JE SUIS FOU
CEST LA PREMIERE FOIS QUELLE VA AUSSI LOIN
DHABITUDE ELLE FAIT DES GRIMACES DEBILES
ET CEST VRAI JE SUIS COMPLETEMENT FOU
MON ESPRIT EST AU BORD DE LA FRAGILE LIMITE
LA JAI DES CONVULSIONS DERRIERE LE GUICHET
JE VIENS BIENTOT ME LEVER
EXPLOSER LECRAN DE LORDI
JE SUIS PARANOIAQUE ET PROBABLEMENT PSYCHOTIQUE
SURTOUT SOUS DROGUES
LA JE SUIS DUN CALME TOTAL ET ETRABGE
MAIS JE TEMBLE BEAUCOUP
DU COU ET DES POIGNETES
JE SUIS UN ETRE ULTRA MODERNE
JE SUIS MON COEUR QUI BAT
JE SUIS UN CANARI EN PRISION
JE SUIS LALBATROS
MON PLAN DE COMPREHENSION NEST PAS AU MEME NIVEAU QUE LES HOMMES NORMAUX
VOUS NE SAVEZ PAS CE QUE JE VAIS DEVENIR
CE DE QUOI JE SUIS RESPONSABLE
MON ROLE SUR LE PLAN DE LA META STRUCTURE
JE NE FAIS QUE SOURIRE PRESQUE RIRE
LES CLIENTS SE DOUTENT QUE JE SUIS FOU
MA SUPERIEURE EST DESESPERE
JE LA DESESPERE
JE RENDS PAS SON BOULOT PLUS FACILE
TOUT EST MA FAUTE
JE SUIS UN INCAPABLE
UN RATE
DANS UN MONDE DEVENU UN CAMP DE TRAVAIL

BIENTOT CEST FINI LE GENTIL ALEXIS QUI SOURIT
ET QUI DIT RIEN
MEME SI JE SUIS EN TORT JE SUIS TROP EN COLERE
TROP EN STRESS COMME UNE TRUIE A LABATTOIR
JAI DEVELOPPER LE MEME TIC QUE SARKOZY
JE SECOUE LES EPAULES QUAND JE SENS LES PROBLEMES
QUI SACCUMULENT
SARKOZY EST UN BRAVE HOMME
SA FEMME EST TRES BELLE
POUR LINSTANT SON PROGRAMME EST BON
FAIRE DES REFORMES RELANCER LA CROISSANCE
LA CROISSANCE CEST ESSENTIEL
DEJA LE CHOMAGE BAISSE
NOUS POUVONS ARRIVER AU PLEIN EMPLOI
AU UN
TOUT EST UN APRES LE MULTIPLE
TOUT EST ORDRE APRES LE DESORDRE
LA CHAIR DANS LA CHAIR
LESPRIT DANS LESPRIT
NICKEL
BIEN RANGE
MAIS PUTAIN QUI JE SUIS ,,,,--???
UN ENFANT
COMME LE DISAIT MON POTE TURQUE
TU ES UN ENFANT CAR TU AS PEUR DE TON PERE
ETRE UN ADULTE CEST BUTER SON PERE
ET MON POTE NA MEME PAS LUT FREUD
LES LONGUES ETUDES QUI SE MULTIPLIENT CHEZ LES JEUNES
RENDENT LES JEUNES HOMMES ENFANTS
DEPENDANTS FINANCIEREMENT DU PATER
NOUS AVONS UNE BOURGEOISIE DE FILS A PAPA
JE PROPOSE LE SUICIDE DE MA CLASSE SOCIALE
POUR UNE FRANCE PLUS COMPETITIVE SUR LES MARCHES DE LA VIRILITE

ERREUR SUR LE CREW MEMBER MELELEU /<br>
EN EFFET IL APAYE PAR CARTE BANCAIRE

HO AURENIA
MEES TROMBONES TENDENT PRISONNIERS TES SOURIRES
DE JEUNE AMERICAINE VULGAIRE
QUE VEUX6TU FAIRE EN FRANCE ?
LA FRANCE CEST LAID
IL NY A QUE DES NICOIS ET DES LOUIS GARREL
LA MOCHETE Y EST INSTITUTIONALISE
TU SERAS TROMPER PAR PARIS
PARIS CEST UNE VILLE DE RICHE
ET DE RICHES TOURISTES
TU TOMBERAS AMOUREUX DUNE RACAILLE EN SURVET TACINI
IL TE FERA LAMOUR BRUTALEMENT
DE SON CORPS DARABE QUI FAIT DE LA BOXE THAI
DES TIBIAS SOLIDES MAIGRES ET DROITS
TU AIMERAS LE RAP FRANCAIS COMME TU AIMES LE RAP AEMRICAIN
QUI EST MERDIQUE
COMPLETEMENT MERDIQUE
PETITE FILLE A PAPA DE RICHE
PUTAII QUAND JE PENSE QUE JAI FAILLI REDOUBLER MA TROISIEME
aurenia TU FINIRAS DANS UN DEUX PIECES DANS UNE CITE
IL TE FERA PORTER LE VOILE
IL TE BATTRA
AURELIA RESTE AVEC MOI
NON PARS
JE SUIS SEUL SI SEUL
je suis le Desdichado
QUEST CE QUE LA LYRE DORPHEE ?

JE VOIS LA FIN PROCHE
LA FORME DU MAL :
LA RETHORIQUE
Les mêmes gestes
Le même accent
L'histoire en marche
Marche à rebours.

CE SERA L4OCCASION DE CHOISIR
LORSQUE LES INNOCENTS TOMBERONT
ET QUE LE SANG COULERA
L'OCCASION DU SALUT.

L'époque est romantique
EXALTANTE.

nous les bouches de feu
NOUS SOMMES PRETS

nous les enfants d'un oeuf
LES FILS DE LA LUNE

AUJOURDHUI
LE 30
EST MON DERNIER JOUR
IL EST 9H DU MATIN
JAI ACHETER DES CHOCOLATS POUR MES DEUX CHEFFES
JE SAIS PAS SI JE DOIS LES DONNER MAINTENAT OU A LA FIN
JE VAIS LES MANGER ET LEUR FILER LA BOITE VIDE
JE VAIS PROBABLEMENT FAIRE UN DISCOURS /
MERCI DE MAVOIR APPRIS LES FICELLES
DU METIER DU TRAVAIL
EN CE JOUR DE MON DEPART JAI AIMER TRAVAILLER POUR LA FRANCE
MEME SI JE NE LAI PAS BIEN SERVI JESPERE JE VOUS AVOIR AIDE UN PETIT PEU
NOS CHEMINS SE CROISENT POUR SE DECROISER
AU REVOIR
sur les chemins de la vie

JE VIENS DE RECEVOIR MON SALAIRE
1000 DOLLS
CEST TRES BIEN POUR UN MOIS INTERIM D4UN JEUNE MOINS 20 ANS SANS QUALIF
MAIS CEST DU FOUTAGE DE GUEULE POUR LAUTRE MOIS ET LE MOIS ET DEMI QUE JAI FAIT EN PLUS
LA REPUBLIQUE FRANCAISE EST UNE PUTE AVARE
PENDANT QUELLE DEPENSE UN SMIC PAR COUPE DE CHAMPAGNE POUR CES REUNIONS DENCULES MONDAINS
QUELLE DECORE DES TROUS DU CUL
QUELLE CELEBRE SES SPORTIFS ANALPHABETES
ELLE SOUS PAIE SES VACATAIRES QUELLE EMBOBINE
Bon c'est pas grave je vis chez mes parents qui sont riches, 1000 dollars c'est suffisant
JE VAIS MACHETER UN ECRAN PLAT COMME LE FONT TOUS LES RMISTES

#26 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 15 novembre 2008 - 01:14

avis - non sollicité, commentaires interdits - sur ce qu'on peut lire ici :

- Le salaud...
- C'est un pro ?
- Big bazar.
- Attends... Boue et diamants... Mais le mélange, le moyen de faire mieux que ce mélange
- Excellent !
- Brouillon
- Lumineux brouillons
- Sache des ors fangeux désagréger la gangue

Voilà mon grand. Ce n'est pas le commentaire c'est la lectrice qui est interdite. Tu nous verses des jours des mois peut-être d'écriture d'un coup, les moments heureux du malheur ! Et réciproquement, et toutes les combinaisons possibles de ces bons-mauvais.
Moi qui suis dans l' "aesthesis" des sensations, le son-couleur !!! peu littéraire au fond, c'est le faire, le poieîn que je cherche le plus... Le "ne-pas-croire-au-sérieux-de-la-parole" ! je ne dis pas que tu y croies
Moi qui cherche l'économie la suggestion

Les longs ouvrages me font peur.
Loin d'épuiser une matière
On n'en doit prendre que la fleur

(La Fontaine)

eh bien je t'embrasse toi le Claudel Underground - sauf que je n'aime pas du tout Claudel, mais toi beaucoup
je te parie une bière que tu es encore plus fou que tu ne crois
(je supprimerai ce msg s'il gêne)


Je ne bois que des martinis mais votre commentaire me fait très plaisir. Ici est ma fortesse et ce qui participe et ce qui a participé à me maintenir en vie.

#27 Titane

Titane

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Posté 16 novembre 2008 - 12:04

Il va te falloir choisir pourtant "commentaires interdits" > transfert vers la section "sans commentaires : comme son nom l'indique" ou retrait de la mention ? ;)

#28 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 16 novembre 2008 - 12:17

C'est marrant j'ai l'impression d'avoir déja eu cette conversation avec vous bien que ce soit votre premier message. Je crois que pour l'ancien topic "troi" un pseudo dans votre genre m'avait averti d'un truc pareil.
La vie est un recommencement en avant.

Sinon je ne peux pas mettre ce topic dans les sans commentaires pour des raisons techniques. En effet sur tlp la longueur d'un post est limité et il me faut bien plus qu'un post pour pouvoir faire ce topic.

#29 Titane

Titane

    Tlpsien

  • Membre
  • Pip
  • 7 messages

Posté 16 novembre 2008 - 12:30

C'est marrant j'ai l'impression d'avoir déja eu cette conversation avec vous bien que ce soit votre premier message. Je crois que pour l'ancien topic "troi" un pseudo dans votre genre m'avait averti d'un truc pareil.
La vie est un recommencement en avant.

Sinon je ne peux pas mettre ce topic dans les sans commentaires pour des raisons techniques. En effet sur tlp la longueur d'un post est limité et il me faut bien plus qu'un post pour pouvoir faire ce topic.

je ne pourrais avoir oublié avoir oublié une discussion avec le général hamilton au sujet d'un topic
'impression d'avoir eu déjà cette discussion' dites vous mais je viens juste de vous faire une remarque purement technique, nous n'avons pas 'discuté' ...
Bon revenons au sujet, vous ne pouvez pas mettre ce post dans le topic 'sans commentaires' pour raison de longueur ; vous voulez sans doute dire car vous rajoutez au fur et à mesure des posts à votre écrit original, cette chose m'avait échappé effectivement celà sera impossible, donc eh bien continuez à poster dans le petit salon ..... ;)
Désirez vous "l'effacement" des commentaires déjà présent ou les acceptez vous ?
Bonne continuation général B)

#30 Invité_Oghamm_*

Invité_Oghamm_*
  • Invité

Posté 16 novembre 2008 - 12:52

[quote name='LeGénéralHamilton' date='Nov 15 2008, 12:52 AM' post='119056']


Et bien moi Général lorsque quelqu'un a du talent, j'accepte énormément sur ce qui pourrait me choquer en d'autres temps.Ex...en autre "LA REPUBLIQUE FRANCAISE EST UNE PUTE AVARE".
Vos écrits ici, sont pour moi une source de réflexion, dus à la richesse de vos propos, rien ne me choque au contraire cela me passionne. Tant de provocation pousse à lire entre les lignes, quand je vous lis, je suis dans votre roman.
Je vous ai toujours soutenu Général, je sais pas pourquoi, mais je suis sure si vous arrêtiez de fainéanter vous deviendriez un grand écrivain.
Je te fais un bizzzzzz