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63 réponses à ce sujet

#31 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 16 novembre 2008 - 04:38

 
Désirez vous "l'effacement" des commentaires déjà présent ou les acceptez vous ?

Je les accepte, merci.

#32 Titane

Titane

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Posté 16 novembre 2008 - 06:56

Je les accepte, merci.


ok c'est noté !

#33 Paname

Paname

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Posté 16 novembre 2008 - 07:05

Ah... ! Titane !
le mec existe !

tu vas bosser, oui ou merde ?

#34 Titane

Titane

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Posté 16 novembre 2008 - 07:08

Ah... ! Titane !
le mec existe !

tu vas bosser, oui ou merde ?

Bonjour,
Lorsqu'il y a qq chose à dire qui ne concerne pas le texte de l'auteur utilisez les mp s'il vous plait à n'importe quel membre de la modération, les prochains commentaires en non rapport avec le texte seront donc effacés, merci ! :)

#35 Paname

Paname

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Posté 16 novembre 2008 - 07:15

Bonjour,
Lorsqu'il y a qq chose à dire qui ne concerne pas le texte de l'auteur utilisez les mp s'il vous plait à n'importe quel membre de la modération, les prochains commentaires en non rapport avec le texte seront donc effacés, merci ! :)


ravi que vous répondiez enfin
moindre des politesses

maintenant que nous sommes entre gens un peu plus connus et moins fantômes
je lis avec satisfaction cet engagement officiel et public, qui vous honore, à "effacer les commentaires sans rapport avec les textes"

donc vous aller bosser
et à plein temps encore
je vous souhaite bon courage

mais comme disait Bourvil
"le dire, c'est bien, mais le fer, c'est mieux !"

wait and see, then
bonne soirée
Paname

#36 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 18 novembre 2008 - 10:41

Et de la survivance : derniers singes sur ce qu’il reste de viande humaine ; tâches noire des marécages pétroliers. Et des morts et des morts : c’est ce qu’Il veut ; des corps sous l’humidité des rayons pourrissants ; décadence en plein soleil terminal. On vous incinérera en dehors et en dedans : en illuminations nucléaires ; vos corps plein de fausses promesses et de projets angoissés ; Il empéchera jusqu’au dernier cri de votre parole lésée. C’est Sa Malédiction. Que cela vous arrive définitivement ; Son Horreur confiée à chanter les Battements de Son Coeur, donc comme Il Respire et à la bonne heure Son Pouls dit : “Venez avec Moi, que Je vous emporte” ; Son Souhait final ; souffrance et déchirement, comme tout celà qu’Il a vécu de Son Temps.
“Inspirez une dernière fois qu’Il sente l’odeur de votre vulgarité, et de votre sang, l’odeur du sans partage et de l’enfantement des borgnes, du butin qu’il a pris en votre coeur: enfants d’Eden; de la visibilité de votre invisible commun; votre humanité Il s‘en nourrit ; maintenant rentrez Sous Lui dans la cage aux porcs et aux truies”.
Reproches lents, couteaux tirés de mauvaise foi pour amours contrariés. Ce monde est une aspiration à la haine et à la mélancolie, au rejet. Ainsi veut le Dieu : ce monde est une reserve aux poignards des lâches. Les froids, lames gelées, notent leur manque de présence et pâlissent jusqu‘à se maudir plus fort que Dieu Lui-Même. Voilà pourquoi leur Malheur est supérieur à celui des Autres et à celui de Dieu. Ainsi sont-ils condamnés, en Son Nom, à souffrir pour le millième d’une Vie et le centième d’une Réincarnation raté.

#37 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 18 novembre 2008 - 06:49

Qui se souviendra de lui, à part moi ? Le dernier souvenir de la Terre, son dernier souvenir ce sera son cri d'agonie : mon couteau planté dans son ventre et ses mains couvertes de sang. Cela fait longtemps que je l'ai repéré. Un jeune clochard en treillis militaires des années 70, le drapeau de l'Allemagne cousu sur la manche gauche. Deux semaines de rues déjà, et barbe et moustache ont envahis son jeune visage de fou. Une fois, dans le métro, je l'ai vu crier, il beuglait ! Des mots incompréhensibles. Si seul. Mais je m'en vais vais le rendre à la véritable solitude, à cet enfermé sans capacité à formuler une raison à ses colères et par-là même sans capacité à envisager le salut.

Avant.

Je suis terriblement effrayé par mon ignorance. Je me rends compte aujourd'hui combien il serait facile de me manipuler, et ceci dit mon état mental empire encore car s'inscrit dans une paranoïa tenace. Vraiment, je suis dans le noir complet, et la lecture, le visionnage des médias rendent plus confus encore ma cosmogonie. Je suis comme une vache ou un mouton à qui on a bandé les yeux : pour l'amener à l'abattoir ?
J'ai décidé de devenir misanthrope, de me méfier de tout. De tout ce qui pourrait me nuire, dans le naturel ou le possible surnaturel.

Lors de mes transes, si seulement je n’étais pas moi ! Mais un autre. J’y ai trop vu, j’y ai vu des monstres, je n’y ai vu que des monstres, et je me suis vu plein de colère, les pensées pétries de tellement de vanité, de si peu de grâce. Depuis, je connais l’horreur de pouvoir soupçonner ma peur : la menace que forment des joueurs placés autour d’un cercle.

*

Aujourd’hui je suis bien seul, je regarde les dessins dessinés et j’ai fini de peindre sur ce que j’ai volé : trois faces d‘humains. Je n’ai pas manqué de brûler les deux yeux du très laid chien perdu. Trois fillettes avaient collés l’affiche. C’était avec un malin plaisir que je riais.

J’ai si froid petite mort,
Dis-moi, j’ai des creux vides à la place des yeux,
J’ai les pieds écorchés,
Je suis venu devant toi les pieds nus
Sur un chemin de pierres et de poussières,
Je suis venu devant toi comme le plus humble des hommes.

Petite mort je vis en toi sans savoir que je suis mort,
Je ne m‘éloigne ni ne me rapproche,
Petite mort où ai-je mis ce que j‘ai de foi ?

Tu pourrais ressembler à une étoile,
A une guerre, petite mort, il n’y a qu’une liberté,
La plus grossière.

Petite mort, tu ne viens pas, tu me fais parler,
Alors je me tuerais sans toi, sans force, sans larmes,
Mais où serais-je ?

"L’authentique a le goût de roche. Je le dis car j’ai l’habitude d’embrasser la roche que l’on place sur les chemins vertueux, de la même façon qu’ont les vagues d’embrasser la côte de ma forteresse dont le fond dessine la forme par le principe des dimensions. Pour avancer la forme il faut savoir tordre les dimensions, c’est à dire les étudier, de la même façon que l’on tord et étudie les cous des criminels, ou des hérétiques. Forme de pensée plus forte que la raison, car elle oblige la raison à ne pas ignorer que la raison n’est qu’une expérience de la raison !
C’est ce que j’essayais de crier aux bons moments de la cacophonie, ceux que j’estimais à temps, malheureusement j’avais la langue déchirée."

Le plan important est celui de l'unité.

Je fais mal mon travail ?
Je regarde juste où je vais, trop,
On ne m'a rien appris !
Je pourrais prendre l'avantage,
Mais je ne saisis rien,
Si, je saisis, de la perfection.

User de la liberté pour en douter,
C'est une erreur.

Tout ça n'est que du vent !

Ai croisé des born-again aujourd'hui. Ai répondu juste à toutes leur questions.
Sur quoi est fondé le temple ?
Le temple repose sur le pilier de la loi et sur le pilier de la pitié.
Qui est autorisé à entrer dans le temple ?
Le prêtre est autorisé à entrer dans le temple.
Que vient faire le prêtre dans le temple ?
Le prêtre vient déposer sur l'arche le sang de l'agneau.

Un born-again s'approche de moi. "Regarde cette serviette tâchée, ce fut moi devant Dieu. Regarde ce tissu rouge et pur, c'est moi devant Dieu". Mais le tissu rouge, tu l'as posé sur la serviette tâchée. En vérité je te le dis, hérétique, tu es toujours aussi sale.

Je ne m’étais pas perdu,
Des cloches, un chemin de pierre
Qui passe sur le dos de la montagne,
M’ammène leurs chants :
C’est un sommeil où je vois dans des lumières
Des femmes, qui toutes m’appellent au réveil,
Au départ, dans une grande douleur, de plaisir.

Deux soeurs.
La plus vieille et la plus laide se présente la première :
Grande perche à tête de busard aux traits exaspérés,
Elle sonne un gong, la porte de chez elle.

La plus jeune lui ouvre la porte, elle a seize ans,
Pourtant elle paraît ne jamais avoir d’âge.
Nous parlons et elle s‘enroule autour de moi,
Ou ce sont nos ombres qui jouent sur un mur :

‘Mes lèvres tremblent, pas aussi bleues,
Que les tiennes,
Je ne suis pas un corps
Comme le tien.’

Le petit jardin derrière la maison jaune de l'ancien dealer de cocaïne, un ami, a de ravissantes plantes qui dégagent des odeurs malsaines. Odeurs qui font fuir les humains, mais qui attirent de ravissantes mouches, poilues et de taille énorme. Dans ce jardin, au milieu des fleurs de mort, donc, se tient le salon de discussion que dirige un autre ami, ami que l'ancien dealer de cocaïne et moi avons en commun. Des chaises en osier sont placés tout autour d'une piscine sacrément dégueulasse, dont l'eau sale, immonde, sert à arroser les plantes de mort, dont la présence, comme je le disais plus tôt, éloigne tout intrus. L'inconvénient de cette tactique, le prix de cet isolement est que nous devons discuter en étant équipés de masques à gaz et d'une combinaison anti-radioactivité, ce qui nuit assez à l'expression des volontés de compréhensions et d'échanges voulu par l'ami commun. Mais de la naissance du salon à aujourd'hui, aucun des participants ne s'est jamais adresser la parole, et durant nos séances nous nous contentions de nous regarder les uns et les autres couvrir de buée les verres de nos masques, dans un silence total. Je me trouvais sot de venir chaque lundi, et je me blâmais pour ma curiosité. On s'ennuyait à ne rien faire ! Chaque séance, je me levais trois fois de ma chaise pour me rasseoir trois fois tout de suite sous les yeux suspicieux des participants. Ils ont raison d'être suspicieux puisque l'intégrale des participants, dix ou douze personnes (cela dépend des jours) y compris moi-même, sont des repris de justice, des hors-la-loi, des bandits ! Oui, être un des plus dangereux criminel que l'humanité ait produite est la condition nécessaire à une place assise sur un siège en osier au milieu des fleurs de mort qui se trouvent dans le petit jardin derrière la maison jaune de l'ancien dealer de cocaïne.
Bref, cher lecteur, c'est à partir d'aujourd'hui, le 2 juin 2008, que je vais retranscrire les échanges qui vont avoir lieu lors de nos réunions, car c'est aujourd'hui que l'ami commun s'est décidé à marmonner (on l'entendait très mal, du fait des masques) : "Mes chers amis, j'ai un plan qui va nous rendre les hommes les plus riches et les plus puissants du monde".

Les chameliers posent des sirènes sur les têtes de leurs chameaux, et leur donnent du sable à boire. Les chameliers laissent les chameaux courir sur une petite surface, les chameaux ont l'estomac plein de sable. Puis, les chameliers appellent les chameaux, les sellent, et les emmènent jusqu'aux puits de pétrole : le pétrole attend dans des bidons rouillés, on met les bidons entre les deux bosses des chameaux. La caravane est prête.

Tout le long du chemin, les sirènes sur les têtes des chameaux font fuir les voleurs de pétrole. Si certains ont peur, d'autres s'approchent de la caravane et surgissent de dérrière les dunes. C'est alors que les chameliers, assis entre la tête du chameau et la bosse la plus proche de la tête, tirent sur les voleurs avec de vieilles arquebuses américaines achetés contre quelques bidons. On laissent les cadavres sécher sous le soleil du désert.

Finalement, la caravane arrive au port de Tangers, et on transfére les bidons du dos des chameaux à la cale des bateaux.

L'homme aime le poison.



Entre vous et moi, chacune des excentricités d'Éric cachaient un mensonge. Par exemple, celle-là ou il tenait à ce que le rideau qui bordait le côté droit jusqu'au milieu de la fenêtre de sa chambre qui donnait sur la cour reste constamment tel quel et bien c'était parce qu'il y manquait un carreau. De même pour son style de parole tout en affirmations, justement l'on croyait qu'il ne parlait qu'en affirmations car jamais il ne prenait le ton qui pose des questions mais toujours en fait il demandait des précisions sur celui ci ou celui la de sujets. Alors donc qu'on lui demande 'Pourquoi dis-tu ça ?', il réponds 'Bof, rien'.

Sa disparition devait donc cacher quelque chose. Et quelque chose d'important. Nous, ses amis, étions réunis au café du petit coin de la rue et nous commentièrement l'événement.
'-Peut-être est-il mort ?' dit stéphane rolovitch.
-Assassiné dans les bas-quartiers, là où des bandes de brigands orphelins tuent pour 100 francs' pensa tout haut l'imaginatif Bela.
-Peut-être tout simplement est-il parti en voyage' je concluais.

Et tous voulant se rassurer, acquiesçaient de la tête d'un air pourtant un peu triste...

*

La nuit était avancé dans ma petite chambre d'étudiant au cinquième étage d'un immeuble abîmé et, ne trouvant pas le sommeil, je commençais à écrire à une lettre à mon cousin martin. Beaucoup de bruit faisait que quelqu'un montait l'escalier rapidement. On toqua à ma porte. J'allais ouvrir et la surprise s'empara de tout mon esprit : devant moi se tenait éric, décoiffé, son écharpe de laine bleue autour du cou, le visage rouge de fatigue et pourtant son visage portait un sourire énigmatique.
-Éric ! Tout le monde se demandait ou tu étais passé ! Enfin, partir sans prévenir...
Il me coupa :
-Oui je sais mais il m'est arrivé quelque chose d'exceptionnel !
-Une femme ?
-Haha ! Mieux encore !
Et il entra dans ma petite chambre tandis que je lui proposais une chaise et que j'allais prendre la bouteile de vodka en-dessous de mon lit. Je nous remplîmes deux verres et nous commencâmes à boire. Je le dévorais du regard pendant qu'il portait le verre à ses lèvres et je portais maintenant moi aussi un sourire :
-Alors ? Raconte-moi tout !
-Tu te souviens de sébastien ?
-Rasprovitch ?
-Oui ! Et bien le soir du dernier lundi je jouais au poker avec des amis dans un petit estaminet et je le vis entrer avec à son bras une demoiselle de fort belle facture. Tu le connais, il a du goût ! Bref il se joint à ma table, me salue d'un clin d'œil, joue le caid pour impressionner la belle et sort donc de sa poche une impressionnante liasse de billets. Le temps passe, la belle rit, mes amis s'en vont peu à peu de sorte que nous ne sommes plus que trois (lui, la belle et moi) à la table et, tu connais mes talents, je le fais perdre. Beaucoup d'argent. Il n'a plus rien et je l'endette. Sans doute voulant impressionner la fille il me propose une dernière partie dont l'enjeu est un vieux livre de collection qui appartenait à son père. Bon joueur, j'accepte, et il perd encore. Alors il sort de sa poche ce petit livre de miniatures avec sur la couverture un rubis incrusté et s'en va de l'estaminet les yeux sur le sol. La fille, un peu perdue, le suit, et me voilà les deux pieds sur la table en train de feuilleter le manuscrit. Et bien figure-toi que... Ha ! Merde ! Quel heure est-il ?
-Je crois qu'il est une heure, pourquoi ?
-Une heure déjà ! Bon dieu mon vieux je dois filer, j'ai rencard !
-Mais...
-Oui, oui je sais. On se reverra une autre fois ! Je te dirais tout !
Et éric fila à toute vitesse de ma petite chambre. Moi je trouvais cette nuit-là qu'un peu de sommeil inquiet. Car, entre vous et moi, éric a le chic pour se mettre dans des histoires pas possibles.

*

Le lendemain, après m'être rendu à l'université, j'allais rejoindre les deux amis au café du petit coin de la rue, excité à l'idée de leur relater la visite d'Éric.
Je commandais un café et je trouvais les amis agités, surtout Bela, qui ne prit même pas la peine de me saluer. Stéphane me fit asseoir :
-Figure-toi que hier, Béla à reçu la visite d'Éric !
-Hein ! Mais moi aussi !
-Comment ça ? s'écria Béla.
-Oui ! Il est venu hier soir, vers minuit, pressé comme une orange il est reparti vers une heure !
-Mais c'est impossible ! Il est venu me voir vers minuit, pressé comme une orange et il est reparti vers une heure !
-Ça c'est incroyable ! je m'exclame. Que t'a t-il dit ?
-Qu'il a vu sébastien Rasprovitch avec une poule et qu'il l'a plumé au poker ! D'un manuscrit, même !
-Je n'en reviens pas ! Mais cette histoire est folle ! Il m'a également dit qu'il a vu sébastien Rasprovitch avec une poule et qu'il l'a plumé au poker ! D'un manuscrit aussi !
-Haha ! Vous me jouez une farce là, dit Stéphane.
-Mais pas du tout ! lança Béla. Alexei (c'est mon prénom) vous êtes un sacré menteur. Je ne sais pas comment vous avez sut ce qu'il s'est passé mais Alexei vous êtes un sacré menteur, et ça je l'ai toujours sut ! Et ce n'est pas la première fois Alexei Tartovitch (c'est mon nom de famille)!
-Mais je vous jure que...
-Cessez ! Nous sommes fâchés. Et Béla s'en alla, fâché, la démarche tremblante.
-Enfin... C'est pas vrai ça ! C'est drôle tiens !
-Allez la farce est finie alexei, me dit stéphane. Je dois y aller de toute façon. À tout à l'heure !
-Mais...
Stéphane s'en allait et, encore échauffé, je buvais nerveusement mon café. Enfin ! Quelle histoire ! Et puis je me retrouvais encore seul, sans rien comprendre.

*

Je payais ma boisson en faisant tomber une pièce de monnaie par terre qui roula sous le comptoir. Très agité, je sortais en direction de je ne sais plus quel rue, peu importe. Je n'avais pas pu rêver ! Je me repassais la scène; éric toque la porte, il s'asseoit, nous buvons, il me raconte son histoire et il s'en va. Béla devait forcémment mentir ! Mais comment ? C'est absurde ! Cette histoire est totalement absurde ! Perdu dans mes pensées je bouscula de l'épaule un jeune homme. Il se retourne vers moi et je reconnus Sébastien Rasprovitch !
-Ca alors ! Je m'écris, halluciné.
-Haha, tu as l'air content de me voir ! Me répond-il un grand sourire sur le visage.
-Non mais ! Éric ! Tu l'as vu récemment non ?!
-Ha oui, son visage s'assombrit, oui et il m'a plumé ! De tout mon argent et d'un mansucrit qui appartenait à feu mon père. Un très vieux manuscrit tu sais, il y tenait beaucoup. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Si tu revois éric dis-lui que je serais prêt à tout pour le récupérer. Il me prit soudainement le bras pour me répéter : à tout. Pardon. Il me lâcha le bras.
-Non je comprends, moi-même j'ai gardé de mon père une vieille montre à gousset qui n'a qu'une valeur sentimentale. Mais éric, pour le revoir et bien je l'ai revu ! Hier soir ! Et tu vas me prendre pour un fou mais Béla, tu le connais ? L'étudiant hongrois ?
-Oui.
-Et bien il m'affirme qu'il a vu Éric à la même heure que moi, pareil, hier soir !
Le visage de sébastien Rasprovitch qui avait une grâce certaine prit alors une tournure cauchemardesque, ses yeux se remplirent de noir et le milieu de sa bouche sembla se fendre verticalement, coupant ses lèvres de la pointe du nez jusqu'au plus bas de son menton et il s'évada de cet horrible plaie un son strident.

Je m'évanouissais.

*

Je me réveillais dans de propres draps blanc, et je fis très vite, et d'un oeil, un apercu de la piéce. Il y avait d'autres types, au teint jaunâtre, sur de petits lits. Je devais me trouver dans un dortoire d'hopîtal. Mais le souvenir de l'horrible mimique de sébastien Rosprovitch vint brutalement me frapper l'esprit, et occuper tout son espace. Mon dieu, qu'ai je fait pour mériter un tel malheur ! Je devenais fou ! Oui c'est ça ! J'allais devoir me résigner à ma folie ! À ses épreuves terribles et grotesques ! Comme mon oncle philibert ! Oui, la folie est héréditaire ! Je sanglotais doucement quand un médecin en blouse entra dans le dortoir.
-Bonjour, comment allez-vous ? Vous vous êtes évanouis.
-Docteur, aidez-moi ! Je suis fou !
-Hum, l'homme qui vous a ramené ici a dit que vous alliez dire ça. Il a dit qu'il vous expliquerait tout, qu'il vous attends près du manége de la Tour Eiffel.
J'étais terrifié.
-Son nom ! Quel est son nom à cet homme !
-Éric, il m'a dit être votre frère.
Éric ! J'étais un peu soulagé. Peut-être qu'il y avait une explication à toute cette affaire. Peut-être m'avait-il drogué pour me jouer une bien sordide face ! Oui, il a dut me droguer, d'où l'hallucination face à Sébastien Rosprovitch ! Haha ! Tout était prévu ! Éric devait attendre derrière le coin de la rue, et se payer ma tête ! Je devais aller le voir le plus tôt possible.
-Je vais m'en aller !
-Vous êtes sur ?
-Oui, je vais très bien.
-Très bien.
Je me rhabillais, et m'engouffrais dans la bouche de métro la plus proche. Direction école militaire.

*

(Bon, il faut finir ce que j'ai commencé. Ce n'est pas facile, je me met toujours dans des situations abracadabratesques, mais enfin, c'est une nouvelle fantastique ! Grand-mère me disait, lorsque je ne voulais pas finir un plat : "mange d'abord ce que tu n'aimes pas, et finit par ce que tu aimes." Je garde d'elle un très beau souvenir, de femme très douce et très belle. Il faut dire qu'elle était très belle dans sa jeunesse, c'est quand même une princesse russe ! Sa famille fut exilée de Russie du fait de la révolution rouge, et se réfugia à Nice, comme beaucoup de riches familles russes. C'est à Nice que mon arrière grand-père était médecin ortho-dentiste, et il avait pour clientèle l'élite de la ville. Mais mon grand-père et ma grand-mère ne se sont pas rencontré au hasard de son cabinet, j'y reviendrais.)

*

Je sortais d'école militaire, passait sur un bout de la Motte piquet et traversait ensuite le Champ-de-Mars. Il faisait très chaud sans faire beaucoup de soleil alors j'avais décider de porter mon chapeau à la main. Un peu après la Tour-Eiffel j'apercevais les manèges. Je vis Eric assis sur un banc, lisant un livre, l'air soucieux. Et il devait bien être soucieux et appliqué à sa lecture puisqu'il ne m'avait pas remarqué, moi qui venait droit sur lui.
-Eric ! Tu vas m'expliquer cette affaire sordide ! Cette bonne blague ! Me droguer ! Mais tu es fou, vous êtes fous de m'avoir joué un tel tour ! De m'avoir imposé cette vision infernale !
Eric ne répondait pas, et son visage ne délivra pas une seule expression, il était comme figé ! Je le poussais d'un coup à l'épaule et c'est tout son torse, ses bras, sa tête, qui tombèrent sur le banc et le livre sur ses genoux tomba à terre.
-Réponds-moi ! A l'aide ! Au secours !
Arriva alors la deuxième fois de cette journée où la peur me prit. Une intense douleur parcourut tout mon ventre; je tombais à genoux et un bruit terrifiant, pareil au cri de Sébastien Rasprovitch, sonna en toutes mes oreilles ! Mais, miraculeusement, je prenais le dessus sur la peur, le cri cessait et j'évitai l'évanouissement. Je relevais la tête pour regarder autour de moi : il n'y avait plus personne. Plus personne ! Plus de rires d'enfants, plus de soupirs d'amoureux, plus d'aboiements entre deux chiens agressifs, disparu le bruit de pas des hommes pressés ! Plus d'hommes, plus de femmes, plus de chiens ! Pourtant, tout était là, et le torse d'Eric toujours étendu sur le banc ! Les manèges fonctionnaient, la Tour Eiffel n'avait pas décollé, le pont d'Iéna était immobile ! J'étais seul, tout seul, avec le corps statufié de mon meilleur ami ! Je devais rêver, sans doute, mais as-t-on jamais rêver aussi longtemps ! Mes yeux se posèrent sur le livre couvert de poussière, et brusquement, j'eus l'impression qu'il m'expliquerait tout...

*

Toi tu m'as mais moi je n'ai rien ! Je n'ai qu'à dire que je n'ai rien, mais ce n'est pas fini, ce n'est pas suffisant pour finir. Toutes ces heures je t'attendais toutes ces heures. Tu es venu et tu m'as, mais moi je n'ai rien. Me donnerais-tu , à moi qui me suis donné à toi ? Que peux-tu me donner ? Tes mains qui salissent mes pages. Qu'as tu ? Tes mains transpirent. Nous sommes tout seul tu n'as plus rien à craindre, le livre ne lit pas le livre parle. Tu pourras me refermer, quand tu en auras l'envie. Pour l'instant tu es tout seul, et nous sommes tous les deux.
Tu ne sais rien et j'ai tout. Aime-moi. Je saurais donner un point à la phrase. Toutes ces lignes, que j'ai écrites d'avance pour toi, mon amour ! Tu m'as refermer une fois. Veux-tu me faire souffrir ? N'es tu pas loin, loin maintenant. Je te porterais plus loin encore, tant que tu le voudras, je te porterais loin, si loin qu'il n'y aura même plus de distance. Tu te demandes qui je suis ? Toujours tu te demanderas qui je suis. Dis-toi que je suis celui qui te porte. Me veux-tu maintenant ? Lis-moi, ne t'arrête plus. Ne t'arrêtes plus jamais.

Tu transpires comme un phoque. Amas de graisses, perds-tout poids. Rien de léger ne pourra s'élever à ma hauteur, je suis léger comme l'éther. Bras balancé, retiens-toi de m'embrasser. Admire-moi rien qu'en me lisant. Veux-tu m'embrasser ? Tu embrasserais des mots, des milliards de mots. Je suis sans fin, je suis un délire. Pour moi tu chantais, devant tous, tu chantais comme un fou, déchirant toutes les pages. On se moquait de toi "Can I help you ?" Tu es tout seul, tout seul. Tu n'as rien à leur dire, rien, toi qui les encourageais à chanter un monologue. Qu'en ont-ils en à foutre, pour de vrai ? Qu'en ont-ils à se branler, pour de vrai. Tue-toi. Tue-toi pour moi. Pleure. Pleure pour ce que j'ai à te dire. Regrette-tout, toi qui est si vide. Tombe, meurt, meurt, meurt, meurt.

Le blanc, un clignement des yeux. Alexei !
Eric se tenait devant moi, il me secouait vivement, ses deux mains sur mes épaules.
-Réveille-toi !
Derrière lui tout était redevenu à la normale. Tout : les passants, les hommes, les femmes ! A nouveau, de la vie ! Je dis :
-Où étais-je ?
-Haha ! D'après mes calculs tu étais sur une planète autre. Des colonnes entières. La vraie question est : comment es-tu revenu ?
-Grâce à toi ?
-Non, non.
-Mais, explique-moi !
-Je n'en sais pas plus que toi.
-Alors, le manuscrit...
-Le livre ne parle que du livre. Le livre voudrait te mettre en boîte, dans la sienne. Tu ne sais pas comment tu t'es réveillé ? Je vais te le dire, c'est la peur. La peur, la peur. La peur de perdre...

La réalité avance, masquée, c’est aux hommes de se débattre ! Je t’étrangle, tu m’étrangles, ce sont les règles, truquées, d’un jeu qui se joue sur sable mouvant, jeu qui rend ton visage violet… Et tes yeux exorbités ! Tu me parais vivant maintenant ! Baise-moi la bouche. Bien. N’es tu pas heureux ? Nous avons échangés le secret, l’inavouable secret ! Alors, pars loin, longtemps, et reviens tard. Nous rejouerons au même jeu, tu le désires, je le sais.

#38 LeGénéralHamilton

LeGénéralHamilton

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Posté 18 novembre 2008 - 09:54

Je me rappelais d'un souvenir. Je me demandais si tu t'en souvenais.

«- Tu t'en souviens?
-De quoi?
-Non. Je suis bête. »

On était près d'un océan. Il y avait des dunes un peu sales. Les rochers plongeaient dans la mer. On marchait. Ce souvenir était construit, blanc, comme sous la neige.

« Pourquoi tu me demandes ça?
-Je ne sais pas. Je viens de me rappeler de ce moment. Il y avait du vent et il faisait froid. Je crois qu'on était à Boston, ou près de Boston. Ce moment était très américain.
-Tu peux mettre la radio? »

Je n'ai rien dit. Je ne savais pas s'il fallait dire quelque chose. Probablement, oui.

Je mettais la radio.

La radio crachait :
« Monsieur H., premier ministre et grand chef du parti pour la Russie terrienne vient d'être assassiné. Profitant de la manifestation annuelle du PRT, un terroriste depuis un hélicoptère a logé quatre balles dans le buste du ministre. Les terroristes ont ensuite fait sauter l'estrade. L'attentat vient d'être revendiqué par le mouvement pour la Russie nouvelle martienne »

Nous roulions vite dans la campagne,
Longeant un chemin de fer, les trains nous rattrapaient.
Une pluie de satellites, plus loin dans mon champ de vision
Mettait en évidence la route, mangeuse des bosses de cette planète déformée.

J'en ai marre de conduire.

« -Où va-t-on?
-Qu'est ce qui t'arrives?
-Oui. »

J'éteignais la radio. Cette plage n'existe peut-être plus.
Les lumières artificielles dansent sur la voiture. Elle, elle dormait. Je roulais au milieu de la route dans la nuit. Il y a peu de colons dans la région.

Nous allons à Ostende.

Je ne me souvenais plus de mon prénom. Elle dort toujours. Elle est belle, les cheveux noirs, de grands yeux marron.

J'allume une cigarette.

Je ne sais pas si je l'aime. Je pense que oui. Je regarde toujours la route, une main sur le volant, l'autre main posé sur l'accoudoir; tenant ma cigarette.

J'en ai marre de conduire. Je la regarde encore une fois. Elle est jolie.

Les trains lumineux passaient et nous doubler sans bruit
Les arbres des déserts martiens, rouges et secs, secouaient leurs branches.
Mars vibrait, c’était certain,
Sous ses chauds vents
Mars chantait.

J’ai un ami chasseur d’astéroïdes

II.

Le petit matin, il fait jour tôt sur Mars.
Les modules gris défilent,
Je mange des clémentines. Je veux dormir,
Elle elle dort encore, sa tête contre la vitre.

Ostende n’est plus très loin.

Je n’ai plus de cigarettes-je les cherche : comment je m’appelle?
Je n’ai pas beaucoup de souvenirs.

La route-la voiture suit la route.

III.

Arrivé à Ostende elle, elle s’est réveillée.

« -Quittons-nous.
-Oui.
-Bonne chance.
-Au revoir. »

Elle a pris la voiture. Elle ne m’a pas embrassé.
Je ne pense pas être amoureux d’elle.

Je me dirigeais vers la gare, traversant Ostende,
Mars est une planète de perdus.

Je me rappelais de cette plage, j’ai vécu sur Terre.

« Je voudrais un billet. Oui, pour la Terre. Paris. » J’ai une carte et apparemment beaucoup d’argent.
J’ai mal à la tête. Je suis fatigué.
Je me suis assis à côté d’un hublot. Je me suis endormis.
La navette est éteinte, silencieuse.
Nous parcourons l’espace
Flottant dans le noir.

Mars était belle aussi de loin,
Son orange l’entourait comme une crème- une femme est à côté de moi. Elle ne dort pas, elle lit un roman.

« -Vous fumez? Vous avez une cigarette?
-Oui. Tenez.
-Bonjour.
-Oui, bonjour.
-Vous habitez sur Terre? Ou ça? Et du feu, vous avez du feu?
-Lyon. Oui, bien sur.
-Ha. Merci. »

Je n’avais pas envie de parler. Elle non plus.

(Ces temps sont étranges;
Les gens y sont extraordinaire)

Il revenait des grands froids. De l'Est.

"-Les gens meurent par milliers là-bas.
-As-tu faim?"

Lui, il avait les yeux de ceux qui revenaient. Il avait attiré une troupe. Des gens avaient de la famille là-bas. Ils venaient lui parler.
Moi aussi, je crois.

"-Les gens meurent par milliers.
-Connais-tu ***** ********?
-Non. Mais il est certainement mort".

"-Là-bas il n'ya plus rien. Plus rien qui pense. Les gens se mangent entre eux.
-Merde! Connais-tu cet homme?
-Non, mais il est probablement mort."

Ici il y a manger. Il y a des chevaux. Il fait encore chaud.

Les soldats arrivaient.

"-Comment t'appelle tu camarade?
-*** *****."

Les soldats l'emmenaient.

Là-bas, il faisait froid. Les gens mourraient par milliers.

Il y a encore des hommes.

Dans la neige blanche les tâches noires, en file indienne, courraient. Leurs habits sentaient la poudre.

Beaucoup étaient blessés. L'un avait du sang séché sur-tout le visage.
Il fallait trouver un endroit chaud.

"-Mes orteils sont gelés sergent, putain!
-Coupe-les".

Ils sont tous morts dans la nuit.





Ce type était un charognard.
Lui et sa bande avaient des motos-neige. Ils volaient et tuaient les gens qui venaient de l'est.






Personne ne fait rien ici. Personne ne pense plus.
Une vieille est morte de froid. Un homme s'est pendu.

Je partais pour la Nouvelle-Moscou. J'avais une mitraillette. Je ne suis plus revenu dans cet endroit, je ne m’en souviendrais même plus. Je ne veux plus m'en souvenir.

Les têtes tombent mais ne s'efface pas.

Il fait maintenant froid sur Mars.

"-As-tu déjà tué quelqu'un?
-Oui, je lui ai tiré dans le dos."

Je vivais à la Nouvelle-Prague. À l'époque je vendais des armes à feu.

"-As-tu déjà été en prison?
-Non, jamais. La prison c'est la mort camarade."

Nous avons but dans la soirée la vodka de mon frère.

Le lendemain un homme le tuait.


Il n'y a personne qui pleure les morts sur Mars.
Il n'y a plus d'animaux. Les trains ne passent plus.

Ma ville est déserte et délabrée.

Un homme demande l'heure. Il doit être fou.

"-Et toi as-tu connu cette rue?
-Non.
-As-tu connu cet homme?
-Non.
-Tout est terminé."

Le sang de nos hommes C’est l’ocre de Mars.

Je me dirigeai vers la gare
Car je desirais m’egarais
Un agent m’a signale
Que je m’etais trompe
Les trains ne perdent pas
Alors j’ai pris l’avion
Le lendemain chez moi
Dans l’avion a avirons
Le pilote ramait et ramait
On ne pouvait plus se poser
Car Stockholm pleuvait sur toute la Suede
Et la tour eiffel avait declare la Seine tiede
New-York dansait sur ses fenetres
Le pilote nous disait d’aller nous faire mettre
Ce que certains ont fait
Moi j’ai tout de suite saute
Avec le parachute et une demi pute
Reine des animaux et du tango
Qui me parlait de l’infini
Alors que je lui retirais sa mini
Jupe et dans l’air je l’aimais
Comme ca ne se fait plus
Tout en atterrissant
Dans un petit champ
De coton et ou des noirs
Chantaient du gospel
A en faire pleurer les ames
Et a faire prendre les armes
Pour la liberte tel
Le Spartacus des Ameriques
Je devins revolutionnaire
Avec un drap rouge debonnaire
Autour du cou je tenais ma demi pute critique
De toute logique marxiste
Je la faisais fusille sur l’heure
Non je suis laxiste
Mais les anarchistes
N’avaient deja plus leurs places
Dans le mouvement deja grand
Grand comme le lit deux places
De l’ocean et moi j’etais devant
Mon armee de liberte
Sabre degaine je revais
De recuperer Cuba
Mais mon etat-major m’avait trahi
S’etait allie avec Paris
Alors que je preparais un coup d’etat
Aide des Papous sauvages
Nus et beaux et grands
Je rencontrais l’image
Que j’aimais depuis tant
De siecles perdus
Elle etait la etendue
Jeune et desirable
Elle s’appelait ciel et son rire
Que rien ne pouvait assombrir
Faisait disparaitre les diables
Elle brillait de tous les feux
Etait fille de demi-dieux
Papous et volcaniques
Je l’aimais tout le jour
Et son amour etait magique
Je reprenais le combat
Avec a mes cotes deux Anglais
Deux geants dont les pas
Faisais dix-sept pieds
Ils buvaient le the sous les balles
Et mangeaient leur dejeuner
Sur des gigantesques malles
Qu’ils lancaient
Au lance-pierres
Nous combattions partout
Les Autrichiens les Zoulous
Les Allemands les Chinois
Les Grecs les chamois
Vifs et rapides nous triomphions
Sur tout sur tout les fronts
Pour perdre le jour d’apres
Et lasser de cette guerre
Je fis faire
Un long traite de paix
Qui se levait tout seul et arretait les tirs
De son encre protectrice et motrice
Les gens se baissaient et il se pliait
Et chacun s’aimait
Et tous etaient libres.

#39 LeGénéralHamilton

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Posté 19 novembre 2008 - 09:42

En sortant du petit bâtiment en préfabriqué l'air chaud devient air froid. Je suis sorti pour pisser, je vois plus droit et il fait noir dehors. 'Ferme la porte on caille', ce que je fais : la lumière s'éteint en refermant la porte les rires continuent mais sont moins fort. Je vais pisser contre la pelleteuse, vingt mètres plus loin. En y allant je bute contre une pierre, je tombe. Saleté de caillasse, heureusement j'avais mon casque. C'est quoi cette pierre d'abord je ramasse. Je passe ma main sur la surface lisse, mais pas si lisse que ça il y a des signes gravés dessus. C'est quoi du chinois des conneries va peut-être falloir arrêter le chantier, mais quoi la pierre se met à briller se lève deux mètres au-dessus de ma tête et me plonge dans le crâne en traversant le casque. Mais je sens rien, pas de sang qui coule, la pierre est juste entrée.

TAIN TAIN

Ce dont je me souviens c'est que c'était pas un sentimental. Qu'il n'était pas modeste, que ça l'aurait gêné d'être humble, de sortir un peu du cercle de soi-même. Ce dont je me souviens c'est que comme nous il n'avait aucune valeur mais un prix, et je suis certain que l'on ne l'aurait pas haï sans se faire souffrir. Ce n'était pas un médiocre car il nous ressemblait, les grandes actions lui passaient devant le nez. On avait l'occasion d'en voir quelques unes, comme si dans un stade on jouait un match de foot avec la moitié de l'éclairage branché... Un coup on voit le ballon, un autre non... Et puis un jour il a explosé, au travail. Sans raison. Il a tout cassé sur le chantier, alors ils l'ont viré. Le lendemain je l'avais revu au bar, il était calme, très calme il nous a salué. Mais on savait bien qu'il est fou, ça se voit dans les yeux ça. Et puis, quoi, une semaine après il a commencé à trafiquer sa caisse. Et chaque nouveau jour il se ramenait avec un accessoire de plus : des couteaux attachés aux roues, un pare-choc renforcé, des plaques en fer surajoutés sur les portières, on se disait qu'il était en train de faire un tank. Mais toujours très poli, le bonjour et tout il venait acheter 'France Tuning'. Mais du tuning comme ça, on en a jamais vu. Alors une fois je l'interrogeais il me dit :
'-Je prépare la guerre.
-T'es cinglé ouais !
-Non, on est nombreux. Et de toutes les planètes. Écoute je peux pas t'en dire plus mais d'où tu crois que je trouve l'argent pour les accessoires hein ? Tu crois que je gagnais sur les chantiers ?
-J'en sais rien, mais t'es cinglé ça je suis certain.
-Si ça t'intéresse on se réunit ce soir minuit chez moi. Il va y avoir une communication. Cette fois c'est Pluton'. Et puis Fred, c'est son nom, il est reparti en jetant des petits coups d'oeil derrière ses épaules.
'-Merde ! Il s'est mis au crack !' je pensais tout haut.

*

-Merde Fred ça pue chez toi ! Et quel bordel ! Putain mais qu'est-ce que t'y prend ! Faut que t'ailles à l'hosto !
-Chuuuuuuttt, ça va commenceeerr.
Fred s'était fabriqué un chapeau avec du papier alu, pendu des boules de Noêl aux oreilles et avait enroulé autour de ses bras des guirlandes frou frou rouges.
-C'est tout ce que j'ai trouvé comme combinaison spatiale. Tiens enfile la tienne.
Et il me jetait la même ouais, putain ce type est frappée... Mais paf minuit sonne disait son concou et alors là un rayon vert nous emporta fred et moi là je sais pas mais très loin de la Terre.
-Putain le con.

Je crois bien qu'on était arrivé sur la Lune, y avait des cratéres partout et derrière nous la terre sur les boules de guirlande le reflet de la terre :
-Qu'est ce qui passe Fred ? Pourquoi qu'on est pas mort ?
-T'inquiétes marco, on est pas mort parceque je sais y faire. On en a juste pour une petite heure. Ils vont essayer de nous communiquer.
-Merde ! Qui ça 'ils' ! Et merde ! J'ai une vie sur Terre moi, une copine, un travail !...
Et d'un coup comme ça on a entendu des cris, mais des cris de bébé, des pleurs des ouins ouins. On est allé voir dans un cratére il y avait un bébé dans un sac plastique leader price.
-Ca doit être la communication, ça, marco je suis certain que c'est la communication je vais le prendre.
Et fred saute dans le cratére cherche le marmot. Il caille sur la lune c'est fou ce qu'il caille. Fred remonte.
-Alors ? j'dis.
-Quoi, alors ?
-Ben, c'est un garçon ou une fille ?
Fred retira le sac autour du bébé.
-Y a rien !
-Quoi y a rien, c'est une fille ?
-Non non y a rien !
-C'est pas possible qu'y ait rien. Les humains sont sexués, fait voir.' Je prenais le bébé dans mes bras et en effet y avait rien, pas de chair, de bout de peau. C'était lisse.
-Ca alors mon pote !


JACHETE DE LOR SUR INTERNET

ACHETEZ DE LOR. SERIEUX LES PRIX VONT MONTER JAI DEJA 5 LINGOTS DE 25 KILOS CHACUN

ACHETER DES ACTIONS PERNAUT RICARD CA AUSSI CA VA ETRE UTILE NON SEULEMENT LES JEUNES BOIENT DE PLUS EN PLUS MAIS AVEC LA CRISE CA VA ETRE AUSSI BON POUR LES AFAIRES

MAIS SURTOUT SURTOUT NACHETEZ PAS DE LEHMANS BROTHERS !!!

Dans la bière non je crois que c'est une mauvaise idée, tout l'orge produit sera requisitionne par des bandes de creve-la-faim. Limite le vin d'accord parce que c'est dur de ne manger que du raisin, ca fout la colique, croyez-moi j'ai essayer quand j'étais jeune de ne manger en 3 jours que du raisin ca m'a rendu malade. Tandis que les céréales, c'est possible de n'en manger que des céréales c'est possible oui. Non je vous dis : diamant, or, pastis, bref métaux précieux.

Achetez dans le 7ème aussi, un appartement haussmanien. Le 7eme sera défendu par la police. Quoique hier yavait des communistes devant le Medef, augmentez les salaires et tout ça mais croyez-moi y avait plus de flics que de communistes et, sérieusement, qui a peur de Marie-George Buffet, hein ? Certainement pas moi, et ca c'est pour sur.

C'est maintenant qu'il faut acheter, et aux etats-unis même. Y A DU FRIC A SE FAIRE

Moi je machete un costar une cravate mickey je me met dans la rue sur un carton avec un entonnoir et un cahier clairefontaine et je deviens geranstateur de patrimoine. Sans probleme. J'achete je renfloue je vends. Encore mieux: je fais tout ca sur internet depuis mes toilettes, sur un site avec une photo de moi.

HÉHÉ le louis d'or a pris 20 euros en deux jours. Les petits bourgeois se sont rués sur la valeur sûre. Je vends dans une semaine et avec la maille j'achète des trackers sur le CAC 40. Nous vivons une époque formidable, et c'est le grand retour des borsalinos. Manque plus que les nazis, cachés dedans.

Sinon j'ai rêvé qu'une fille m'embrassait dans le cou. Je lui ai dis : arrête ou moi je t'embrasse. C'est une fille très belle dont d'ailleurs je suis amoureux dans le monde réel. Et elle aussi.

Ha sinon j'ai fait un autre rêve formidable. Je sauvais une femme d'un mari terrible qui la battait, j'allais dans leur maison je la faisais sortir je l'aidais à monter dans la voiture, le mari ne pipait mot il nous observait depuis une fenêtre. Une fois dans la voiture elle hésitait je lui dis 'Tu veux le quitter ou non ?'. Elle acquiese mais elle doutait. Finalement je démarrais la voiture.

#40 LeGénéralHamilton

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Posté 19 novembre 2008 - 11:34


je me demande bien quel âge tu as


Bon ,et bien étant donné qu'il est de coutûme , de faire ses présentations en milieux civilisés , qu'il en soit ainsi :

Je me nomme donc Slaaneshi , 19ans , célibataire , je vais encore au lycée ,
je mesure environ 1m80 ,les cheveux chatâin foncés mi-long , ne porte pas de lunettes ,un regard "salace" parait-il aux yeux bleu(...) je vis donc en france , en bretagne , non loin de Rennes (35) . je suis un "mec simpas , qui aime plaire aux demoiselles ...

passions et activités:


J'aime les jeu de rôle , à mon actif , 37 jeu de rôle testés /joués réguliairement pour certains , mon préféré étant " vampire dark age "...
j'aime également le jeu de figurines warhammer 40k (vive slaanesh et nurgle) et j'éxelle dans la conversion de figurines...

Jeux que j'aime également très très beaucoup : Linéage 2, un MMORPG trop bon ! (dsl pour la pub)
J'aime tout les films genre médiéval fantastique...

De plus , suis fan d'animes (bleach, blood+, elfen lied,death note,fate stay night, Full Métal Alchémist, GTO,noir,naruto,claymore,black lagoon, REC,shakugan no shana ,gundam 00, rosario + vampire ,el cazador de la bruja, busou renkin ,utawarerumono, monster ,et j'en passe !)---> mais que en vostfr !

Aime bien aussi collectionner les armes blanches..(2épée , 2 poignards , une rapière, et bientôt un katana...)
Socialement , j'aime sortir avec mes amis , faire la fete , boire avec eux...
Style : ...heu... GOTHIQUE EN FORCE !!

Musique : eths , S.O.A.D , marylin manson , LP , ost d'animes ,nightmare,et plein d'autre...

De plus , je me passionne pour la rédaction de poèmes/vers du genre un peu "sombre" , ainsi que pour le déssin , du genre "dessin de créature ou de personnes fanstastique..."
" J'aime " les vampires (en tout cas , ce qui a attrait )

Pour finir , je m'avoue fan des ce que l'on appelle "elfes noir", "dark elfes", ou bien "drow" , si bien , que j'essaye d'apprendre via un traducteur leurs langue...


PS: liste de jdr test: humanydine,éxil,donjon et dragon 2.0 , donjon et dragon 3.5, trinity,dragon lance , vampire dark age,dark earth , midnight, Qin , stargateSG 1,paranoia,shadow run 3eme édition ,kult,l'appel de cthulhu, world of warcraft D20 , vampire le monde des ténèbres, rétro futur , warhammer 40k D20, warhammer 40K D100 ,warhammer batle ,guilde , star wars D6 , star wars D20 , profécy , troy , agone ,talislanta , obsidian ,in nomine satanis magna verita , momies , capharnaeum , onirox (rève de dragon) , conspiration X ,mage "l'ascension" , polaris , néphilm , mousquetaire.

vous savez désormais la plus grande partit de ce qu'il y a savoir de moi...

bwael deshmal jal ! ---> du dark elfe ! hihihi (au revoir à tous !)

#41 LeGénéralAnonyme

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Posté 20 novembre 2008 - 11:28

11 heures 23 et puis
11 heures 24 et puis
Les 11 heures 25.

Normalement plus l'on crie, plus l'on repousse. Il est donc possible d'arrêter le temps, en hurlant très fort aux secondes. Voire aux heures, voire aux jours... pour le temps, tout l'espace du temps se vaut. Pas pour un homme. L'homme est cette chose, comme toute chose vivante, péniblement encastré dans le temps et l'espace et qui peut y penser SANS ne rien pouvoir y faire. Le salut de l'homme passe par la douleur et par le mal.

1°. Cube dans lequel s'inscrit le corps. Ou sphère.

J'ai déjà la machine pour la clé pour. Je ne vois pas vie comme un puzzle où les pièces s'assemblent. Les pièces se perdent. La vie en morceaux.
Non, il faut que j'arrête de penser à un "avant la vie". Il n'y a pas d'avant la vie, il y a un pic de la vie et puis le déclin. La vie suit l'heure.
S'il n'y a rien avant et rien après il y a tout ce qu'il y a entre avant et après la vie : l'espace de vie le temps de vie.

J'écris à cause de grands tracas qui influent sur ma vie. C'est une tentative de fuite pour maintenant.
L'imaginaire s'en prend plein la gueule.
J'écris non pas comme je rêve mais j'écris parce que je n'ai rien d'autre à faire. D'ailleurs je ne rêve jamais que j'écris. Ce qui montre le peu d'intérêt réel que je porte à l'écriture.
J'écris sur un forum car il m'est inimaginable de ne pas être lut. J'ai toujours écrit pour montrer. Mais sans fierté, avec une sorte de gêne, de timidité. Le forum fait oublier un peu tout ça.

Les mots ne viennent jamais naturellement mais je ne nie pas l'idée d'inspiration. Nier l'idée d'inspiration serait comme le fait de nier que l'on marche dans la rue toujours quelque part lorsque l'on marche dans la rue toujours quelque part.

Le temps presse un tracas de plus.
Je ne peux pas faire qu'écrire.
J'aimerais bien lire mais j'ai trop de soucis.
L'argent serait un grand souci en moins. Je n'ai pas assez de rigueur pour un roman ou un recueil et je ne suis pas rentier, malheureusement.
Oui j'écris sous pression, avec des échéances. Une échéance. On va me couper la tête. Ou faire croire que l'on me coupe la tête pour que je me la coupe moi-même.

11h58

#42 LeGénéralAnonyme

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Posté 20 novembre 2008 - 01:27

Voilà pourquoi la vie rie au nez de la littérature et des hommes, elle dit : Vous sortez du contexte.


J'en ai marre, je crois que je vais faire acteur.

#43 Gardia

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Posté 20 novembre 2008 - 03:20

bwael deshmal jal ! ---> du dark elfe ! hihihi (au revoir à tous !)

ah tu t'y connais bien plus que moi
tiens (sérieux !) mon copain fait tous les FF sur DS
eh bien lui a réussi à battre le dark elfe en 3 ou 4' moi il m'a tuée 10 fois j'ai lâché l'affaire
Image IPB
en revanche je progresse dans Crisis Core sur PSP mais je n'ai pas souvent la console
ça vaut mieux ces jeux dévorent trop de temps

Voilà pourquoi la vie rie au nez de la littérature et des hommes, elle dit : Vous sortez du contexte.

ta pertinence te tuera si tu n'y prends pas garde,
Gardia

#44 Gardia

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Posté 20 novembre 2008 - 03:55

Voilà pourquoi la vie rie au nez de la littérature et des hommes, elle dit : Vous sortez du contexte.


J'en ai marre, je crois que je vais faire acteur.

ps je t'extrais ceci d'un autre forum où j'écris à 4 mains :
(En fait c'est Hélène qui a lancé un topic Réflexions sur la poésie et je dois lui rédiger la moitié des textes...)

Exploration des brumes alentour (digression – promenade - élargissement)
L'époque où l'œuvre était attachée à un nom, à un auteur, une école, était encore celle où trois potes rassemblés dans une chambre croyaient mettre la Vérité du Monde en sonata per pianoforte (schubertiades), en sonnets (symbolistes), ou révolutionner la musique pour les siècles à venir (école de Vienne), celle encore où des génies au grand front défiaient l'orage et la tempête, résumant l'Univers à eux seuls ! Grâce à moi le monde va connaître le Secret de son Essence ! (Cela m'a toujours étonnée, la croyance dans (et le cas fait par les hommes de) ces constructions cérébrales déconnectées du sol.)
Nous savons nous que notre religion n'est plus la bonne, que notre terre n'est plus le centre de l'univers. Nous n'avons pas à sourire, nous n'avons nul mérite nous le savons surtout par les médias, par la télé, par le web. Mais eux, vivaient sans le savoir dans des microcosmes intellectuels autarciques – en outre dans une Europe vraiment ethnocentrique par exemple. Leurs confrères et leurs œuvres leur renvoyaient l'image rassurante de leurs propres travaux ; tous s'auto-persuadaient de leur importance.
Même si le boulanger le boucher le voisin agriculteur n'avaient strictement rien à f..aire de leurs –amulettes-amusettes-jeux de rôles.


tu vois c'est de ça que je voulais parler avec Comtoise qui m'avait écrit : je ne suis que fils de paysan
Faire "acteur" tu penses ? C'est mieux ?

pps le dark elfe là-haut c'est dans FFantasy IV sur DS il est sorti en juillet (je ne suis pas sûre)


#45 LeGénéralAnonyme

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Posté 20 novembre 2008 - 06:37

Peine perdue



Les jeux sont faits : rien ne va plus.

#46 Gardia

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Posté 20 novembre 2008 - 09:16

Peine perdue



Les jeux sont faits : rien ne va plus.


petit Air

(quand je ne précise pas ce sont des croches)

sol, (noire),
mi-fa-sol-mi-fa-fa(dièse)-sol(noire),do (aigu) (noire), sol (blanche),

ré (aigu) (noire),
ré-mi-ré-do-si-la-si (noire), la (noire), sol (blanche)

sol, (noire),
mi-fa-sol-mi-fa-fa(dièse)-sol(noire),do (aigu) (noire), sol (blanche),

ré (aigu) (noire),
ré-mi-ré-do-si-la-si (noire), la (noire), sol (blanche)

Et voici les paroles que m'a apprises mon père quand j'avais neuf ans (je te jure !) :

Quand
on est mort on est foutu, tu, tu,
Les
asticots nous mangent tout crus, crus, crus,
On
ne rit plus on ne dort plus, plus, plus,
On
a la tête dans le c, c, c.

j'aime bien finalement :)

#47 LeGénéralAnonyme

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Posté 21 novembre 2008 - 07:12

Modérateus supprimez ce topic publicitaire. En effet étant Faciste je ne supporte pas la démocratie d'opinion tlpsienne. Je me casse de cette utopie à rats. Bannissez mon IP ca me permettra de limiter ma cyber-dependance et decrire un vrai roman.

#48 Arwen G

Arwen G

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Posté 24 novembre 2008 - 11:25

Ta folie est d'une grande sagesse.
Comment ne pas commenter un auteur? Uniquement quand il ne l'est pas.
ET CE NEST PAS LE CAS.

Epoustouflée. Ne jamais se fier à la fausse imbécillité.

A te relire sans modération.

Je t'envie.

Bizarre est le mot que j'aime le plus au monde.
Si toi tu bois du martini moi je suis un loir insomniaque. Depuis longtemps j'ai oublié de dormir et ainsi les mots m'ont fui lentement Je ne sais plus exprimer la vie ce long ennui que je m'obstine à fréquenter. J'aurais dû naître sous un pont pour connaitre la souffrance reelle et non celle que mon esprit m'inflige chaque jour. Je te prends pour confesseur et j'ignore le pourquoi Nos differents existèrent pourtant Le feeling ne s'explique pas pas plus que nos folies.

Je m'en vais me repaître de fadaises ailleurs; ici c'est trop vrai, trop la vie à nous. C'est trop un miroir et je suis lasse de m'y contempler. A tres bientôt au détours des chemins de la vie.

#49 LeGénéralAnonyme

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Posté 28 novembre 2008 - 12:52

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#50 LeGénéralAnonyme

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Posté 30 novembre 2008 - 02:53

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#51 LeGénéralAnonyme

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Posté 01 décembre 2008 - 06:22

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#52 LeGénéralAnonyme

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Posté 01 décembre 2008 - 11:14

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#53 LeGénéralAnonyme

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Posté 02 décembre 2008 - 09:08

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#54 LeGénéralAnonyme

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Posté 03 décembre 2008 - 01:30

Argent
Armes à feu
Alcool
Asthme
Besoin
Bourgeoisie
Cancer
Chomage
Consommation
Dada
Désirs
Drogues
Ecole
Ennui
Emeutes
Etude
Famille
Fantasmes
Fascisme
Fist fucking
Frustrations
Héros
Humiliations
Ilote
Internet
Jeunesse
Lose
Loser
Marchés
Mussolini
Mystique
Nihilisme
Peur
Picsou
Politique
Pornos
Portable
Racailles
Self fist fucking
Soral
Stages
Suicide
Surdité
Terrorisme
Tourisme
Travail
Umour
Violence
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#55 Invité_Oghamm_*

Invité_Oghamm_*
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Posté 03 décembre 2008 - 07:32

Argent
Armes à feu
Alcool
Asthme
Besoin
Bourgeoisie
Cancer
Chomage
Consommation
Dada
Désirs
Drogues
Ecole
Ennui
Emeutes
Etude
Famille
Fantasmes
Fascisme
Fist fucking
Frustrations
Héros
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Lose
Loser
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Picsou
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Soral
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Suicide
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Je vois que tu t'intéresses à beaucoup de choses.

#56 Gardia

Gardia

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Posté 04 décembre 2008 - 10:25

petit jeu de Gardia

trouvez l'intrus :)

Argent
Armes à feu
Alcool
Asthme
Besoin
Bourgeoisie
Burn http://www.youtube.c...feature=related
Cancer
Chomage
Consommation
Dada
Désirs
Drogues
Ecole
Ennui
Emeutes
Etude
Famille
Fantasmes
Fascisme
Fist fucking
Frustrations
Héros
Humiliations
Ilote
Internet
Jeunesse
Lose
Loser
Marchés
Mussolini
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#57 LeGénéralAnonyme

LeGénéralAnonyme

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Posté 05 décembre 2008 - 12:56

Image IPB

#58 Moriarty

Moriarty

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Posté 05 décembre 2008 - 10:05

Vous me semblez rempli de talents artistiques. Je vous conseille, en toute modestie, de les prendre au sérieux. A mon avis, cela en vaut la peine.

Cordialement,


J.M.

#59 Invité_Oghamm_*

Invité_Oghamm_*
  • Invité

Posté 05 décembre 2008 - 10:08

Vous me semblez rempli de talents artistiques. Je vous conseille, en toute modestie, de les prendre au sérieux. A mon avis, cela en vaut la peine.

Cordialement,


J.M.



Oui...c'est ce que je lui dis souvent au Général...mais il ne Trois en rien...

#60 Moriarty

Moriarty

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Posté 05 décembre 2008 - 11:43

Et s'il commençait par se croire. Mais je suis convaincu qu'il pressent les germes qui chatouillent sa plume.