
Si t'as décidé
#1
Posté 05 janvier 2009 - 11:58
Oui jean-pierre c'est mon dernier choix : je me sens honteux, minable parce que je suis seul. Mais je dois le faire, j'en suis obligé ! Alors pourquoi je pleure ? Parce justement c'est comme ça et que je ne peux pas faire autrement. Si c'est une histoire d'orgueil c'est que de cet orgeuil on ne s'en sépare pas. C'est ce qui me fait. Mais je ne vais pas le blâmer à la place de ma faute, il ne faut pas voir l'orgeuil comme quelque chose d'indépendant, l'orgeuil est un méchanisme. Ce qui tire sa manivelle c'est ce qui fait ce péché. Ce qui tire sa manivelle je ne le vois pas. Mais je le vois tous vous cracher tous au visages. Peut-être que c'est moi, que c'est depuis mes deux yeux que je le vois vous cracher aux visages. Et pourquoi suis-je ainsi ? Refusez ces offres, ce diplôme, cette famille, ce n'est plus de la paresse, c'est une véritable pathologie ! Refuser la simplicité d'une vie raisonnable qui peut s'ouvrir à la folie d'un mouvement humain ! Il y a que lorsque l'on se cherche on se perd et lorsque l'on cherche quelque chose, quelque chose se met à vous poursuivre. Thésée dans le labyrinthe cherche le minotaure mais Thésée est poursuivi par le minotaure.
Dieu est seul apte à juger de l'absurde.
#2
Posté 05 janvier 2009 - 12:13
Je suis certain que les gens qui se suicident sont très mauvais en mathématiques.
On n'est pas poète lorsque l'on est déréglé du cerveau, qu'on marmonne, qu'on crie "Aie!","Olalala!","Pauvre moi!","Qu'est ce que je vais devenir!". On est juste malade, et on a une voix qu'on confond avec celle de la société, de tout, et des mots qui pleurent en boitant.
Un long délire n'est pas un poème.
Un poème n'est jamais seul.
Définissez tous vos mots.
#3
Posté 05 janvier 2009 - 12:27
C'est qu'il n'a plus rien d'autre que lui
Et pour se laver et pour vivre et pour aimer
Il ne boit que l'eau de son propre puits...
#4
Posté 05 janvier 2009 - 12:56
#5
Posté 05 janvier 2009 - 01:17
#6
Posté 05 janvier 2009 - 01:51
#7
Posté 05 janvier 2009 - 02:22
#8
Posté 06 janvier 2009 - 07:06
Je veux faire ouvrier je suis marxiste. Je ferais des pompes et des haltéres le soir avec le nez qui touche le Capital.

#9
Posté 07 janvier 2009 - 01:02
Non je rigole, faut bien que je rigole. Je fais partie de ceux qui vont moins bien vivre que leurs parents. Aveé Marché ! Ceux qui vont mourir te salue !
#10
Posté 07 janvier 2009 - 04:36
75 - PARIS 15E ARRONDISSEMENT Localiser avec
Type de contrat
CONTRAT A DUREE INDETERMINEE
Nature d'offre
CONTRAT DE TRAVAIL
Nature d'offre
CONTRAT DE TRAVAIL
Expérience
EXIGEE DE 6 A 12 MOIS
Formation et connaissances
NIV. 4 (BAC) SOUHAITE(E) OU NIV. 5 (CAP, BEP)
EXIGE(E)
Formation et connaissances
NIV. 4 (BAC) SOUHAITE(E) OU NIV. 5 (CAP, BEP)
EXIGE(E)
Autres connaissances
Autres connaissances
Qualification
Employé qualifié
Qualification
Employé qualifié
Salaire indicatif
HORAIRE 8,71 Euros (57,13 F)
Durée hebdomadaire de travail
35H00 HEBDO POSSIBILITE TEMPS PARTIEL 20H A 30H
Durée hebdomadaire de travail
35H00 HEBDO POSSIBILITE TEMPS PARTIEL 20H A 30H
Déplacements
Taille de l'entreprise
50 A 99 SALARIES
Secteur d'activité
SUPERMARCHES
Arbeicht macht frei c'est : l'enfer est un endroit où l'on pardonne.
#11
Posté 07 janvier 2009 - 05:39
tu vois je serais un peu le loser qui dans les diners des familles fait : "Non la je bosse mais j'écris un roman quoi"ah tiens, c'était question pour un couillon!
#12
Posté 08 janvier 2009 - 01:51
Manutentionnaire, oui parfaitement pas de problèmes ? non, pas ici. Très bien.
Bon alors à l'ANPE hein. Allez, à l'ANPE. M'inscrit pas. Veilleur de nuit c'est bien ça j'aimerais vraiment. 40 heures par semaine, 3 nuits par semaine. Putain vivement que comme aux States je puisse prendre un deuxième taf. Hop, je sors de ma nuit sans sommeil et je vais faire caissier. J'avais vu ça, une ricaine avec 4 travail. Non vraiment il a raison Dassaut les français travaillent pas assez. Non mais vraiment, vous imaginiez ça qu'avant on travaillait plus que 40 heures ? Ha, saloperie de progrès !
Putain si j'étais veilleur je lirais Marx toute les nuits. Allez faut que j'y aille là . Seigneur je vous en prie : qu'ils me prennent !
#13
Posté 08 janvier 2009 - 04:31
"-Ecoutez, j'ai pas d'argent, je suis au chômage j'ai pas de revenus, je ne peux rien faire...
-Même pas un rmi ?
-Non, même pas un rmi."
Héhé ca y est elle veut faire la fille qui connaît la misère, mais je lui suit supérieur dans la misère. D'ailleurs elle était assez jolie elle aurait dut s'occuper de moi.
#15
Posté 11 janvier 2009 - 09:15
Voilà que ma tête est un territoire occupé, de peu de choses. Les territoires sont toujours occupés de peu, d'une chose solvable. Quelque chose me précéde, me poursuit et m'obsède. Ha ! Dire qu'enfin je suis libre - et qu'être libre ça n'existe même pas. On est libre à partir du moment où l'on décide de se battre ! Bha ! Y aura-t-il toujours quelqu'un pour chercher le dialogue ? Je préfere le chercher tout seul, en prison, le dialogue. C'est qu'on ne peut plus parler qu'à soi, et parler à soi c'est la seule façon de se rassurer et de faire de l'humour. Ces gens sont si ennuyants, toujours.
Boum pour le temps. Boum pour la fin du temps. Pleureuses pleurez ! On ne pleurera pas pour vous, c'est certain. On ne pleurera pas pour vos pleurs. Mais les vrais seront certainement vengés de quelque chose.
#16
Posté 11 janvier 2009 - 09:19
Boum !
Voilà que ma tête est un territoire occupé, de peu de choses. Les territoires sont toujours occupés de peu, d'une chose solvable. Quelque chose me précéde, me poursuit et m'obsède. Ha ! Dire qu'enfin je suis libre - et qu'être libre ça n'existe même pas. On est libre à partir du moment où l'on décide de se battre ! Bha ! Y aura-t-il toujours quelqu'un pour chercher le dialogue ? Je préfere le chercher tout seul, en prison, le dialogue. C'est qu'on ne peut plus parler qu'à soi, et parler à soi c'est la seule façon de se rassurer et de faire de l'humour. Ces gens sont si ennuyants, toujours.
Boum pour le temps. Boum pour la fin du temps. Pleureuses pleurez ! On ne pleurera pas pour vous, c'est certain. On ne pleurera pas pour vos pleurs. Mais les vrais seront certainement vengés de quelque chose.
je suis là Général !
Quelle option dois-je prendre maintenant que beaucoup de choses ont été clarifiées
#17
Posté 11 janvier 2009 - 09:29
je suis là Général !
Quelle option dois-je prendre maintenant que beaucoup de choses ont été clarifiées
Je suis pété comme un cable.
J'ai grave envie de chier dans le froc des pédés. Je suis un boit-sans-soif, ouf ! Je sais pas mon ami, dessine j'en monterais une galerie dès que j'ai de l'argent. Enfin bref, la seule option de maintenant c'est lire MArx (je lis blondin et balzac) et me dire où est Yattak et que fait-il et viendra-t-il à Paris ?
#18
Posté 11 janvier 2009 - 09:41
Je suis pété comme un cable.
J'ai grave envie de chier dans le froc des pédés. Je suis un boit-sans-soif, ouf ! Je sais pas mon ami, dessine j'en monterais une galerie dès que j'ai de l'argent. Enfin bref, la seule option de maintenant c'est lire MArx (je lis blondin et balzac) et me dire où est Yattak et que fait-il et viendra-t-il à Paris ?
Lire Marx, oui t'as raison, il est l'heure !
Yattak est parti de chez moi mardi soir avec son balluchon, on a picolé, rigolé pendant presque un mois ensemble et travaillé aussi....Un très grand Monsieur que Christophe. De nos entretiens est née une belle amitié....Je suis sûr qu'il en serait de même entre vous !
Je trinque à ta santé
#19
Posté 11 janvier 2009 - 09:43
C'est minable et tes suiveurs sont encore plus minables mais ça on le savait déjà !
Je t'ai vu plusieurs fois - à ces fameuses soirées poétiques - et tu n'avais rien de poétique, défoncé, la caméra au point chantant des conneries, je t'ai vu te faire virer de soirées parce que tu ne respectais pas celui ou celle qui lisait, toujours avec ta bouteille dans la poche intérieure de l'autre - qui n'écrit plus non plus.
ta belle illusion.
Ton second degré c'est ta défonce et c'est mauvais
répétitif et attendu
ça ne vit que par la réaction de l'autre.
Pourtant tu savais écrire.
Et ta soeur, elle picole ? Elle est poétique (elle sait écrire) ? Elle a la bite au poignet ?
Moi je l'ai.
#20
Posté 11 janvier 2009 - 09:49
Je ne'ai pas de soeur Baptiste et je peux boire un verre/quelques, voire partager un joint avec toi tant que tu n'es pas dans ces délires grostesques.
C'est à tes parents que tu devrais envoyer tes textes.
Une femme n'a pas de bite, elle la reçoit.
Bof mes parents me lisent déjà , et mes amis, et mon Ami. Je n'ai rien à te dire, rien à partager avec toi. Restes-en à tes textes. Salut.
#21
Posté 11 janvier 2009 - 10:13
oui c'est sans argument.
Ha, parce que vous, madame, vous en avez ! entre le "grotesque écriture" (je dirais plutôt "parodie" au sens noble du terme, au sens que Goethe estime moderne), et le "tu devrais montrer à tes parents" qui est une choses deja faite (malgres moi d'ailleurs), non il n'y a rien. Vous êtes vide, simplement vide, votre écriture est vide, votre Entier est vide, ce qui fait bien que vos reproches sont vides.
#22
Posté 13 janvier 2009 - 12:38
H2B
J'ai rendez-vous pour un poste de surveillant : 9 heures par semaine 8,71 euros l'heure. J'espère qu'ils vont me prendre. Comme ça je pourrais tenir le coup en attendant que l'on me donne veilleur de nuit. Sinon j'ai prévu de lire le 17000 pages qu'est la comédie humaine. Balzac c'est très lucide, mais très triste : ses histoires fonctionnent principalement par l'entubage, des types s'entubent et se font entuber.
Marx, en gros, dit : "Pas besoin de me lire si vous avez lut Balzac".
#23
Posté 13 janvier 2009 - 01:49
Ton second degré c'est ta défonce et c'est mauvais
répétitif et attendu
ça ne vit que par la réaction de l'autre.
Pourtant tu savais écrire.
On t'as reconnu Jean-luc. Putain c'est pas le premier "Pourtant tu savais écrire" que je me prends. Ca pue la frustration et la petite colère ce "pourtant tu savais écrire". Je comprends pas. D'abord on se connait pas, et c'est pas parce qu'à moi et cloud vous avez prêtés 5 rorors que vous pouvez vous permettre ce "pourtant tu savais écrire". Ensuite si à partir d'un moment ou tu penses d'un type qu'il sait écrire ou écrit bien, c'est qu'il saura écrire et écrira bien toute sa vie. C'est ce que je disais quand on disait de Sakka "Ho c'est de la merde depuis son dernier recueil. Non vraiment son recueuil c'était génial mais maintenant c'est de la merde". Déja c'est crétin, ca fait débat minable de petit milieu amateur. Non vraimenet vaut mieux se taire que dire un "pourtant tu savais écrire". Mais remarquez ca va dans le profil psychologique que javais deja mentalement fait de vous (avec peu d'elements, bien sur). Les imbeciles m'interessent plus que leur poesie.
#25
Posté 14 janvier 2009 - 02:44
-Qu'avez-vous ? Lui dit Etienne Lousteau.
-Je vois la poésie dans un bourbier, dit-il.
-Eh ! mon cher, vous avez encore des illusions.
-Mais faut-il donc ramper et subir ici ces gros Matifat et Camusot, comme les actrices subissent les journalistes, comme nous subissons les libraires.
-Mon petit, lui dit à l'oreille Etienne, en lui montrant Finot, vous voyez ce lourd garçon, sans esprit ni talent, mais avide, voulant la fortune à tout prix et habile en affaires, qui, dans la boutique de Dauriat, m'a pris quarante pour cent en ayant l'air de m'obliger ? eh ! bien, il y a des lettres où plusieurs génies en herne sont à genoux devant lui pour cent francs.
Une contraction causée par ldégoût serra le coeur de Lucien qui se rapella : Finot mes cent francs? ce dessin laissé sur le tapis vert de la rédaction.
-Plutôt mourir, dit-il.
-Plutôt vivre**, lui répondit Etienne."
*Concernant l'Art, plus tôt dans les illusions perdues, D'Arthez dit de l'Art (et là c'est certainement H2B qui parle) : "Qu'est ce que l'Art ? C'est la nature concentrée". Peu après ce passage H2B parle encore par la bouche d'Arthez et explique son moteur de narration, de fiction : La passion amoureuse de la femme. Mais ce qui fait marcher le roman d'H2B, et peut-être ce qu'est la comédie humaine, c'est le contraste que provoque l'argent, et l'ambition qu'il provoque. Voilà pourquoi, arrivé à Paris, Mme de Bargenton paraît bien moins belle à Lucien que la cousine de mme de Bargenton : la marquise d'Espard. Plus riche, plus raffinée, plus à la mode, plus prestigieuse. Et si tôt que mme de Bargenton, sous les conseils de sa cousine, se met au fait de la mode et des manières, Lucien en retombe presque amoureux. Bon, j'en reparlerais plus tard.
**Si la poésie perd, est-ce encore vivre ? Ou survivre ? La vie en elle-même ne vaut rien. Pour le romantique qu'est Lucien vivre en poète c'est rechercher le prestige. Il y a deux formes de procédés pour arriver à la gloire. Celui du travail, la façon d'Arthez, celui du pauvre, de la misère digne, et celui corrupteur, du tout de suite, du compromis où l'on a plus de chance de finir fameux qu'illustre.
Une autre chose intéressante que remarque Lucien est que le contraste entre riches et pauvres et plus grand à Paris que nul part ailleurs (Lucien pour qui nul part ailleurs est sa province). Ce contraste est ainsi que l'on passe un ruisseau pour quelques sous et qu'une course en fiacre coûte dans les 20 francs, que l'on dine pour quarante sous ou pour cinquante francs, que l'on s'habille pour 200 francs ou presque rien. Mais il n'y a pas de choix. On a l'argent où on ne l'a pas.
#26
Posté 14 janvier 2009 - 03:29
Bien sur, je pense que le premier matériel, le plus intéressant pour un écrivain, est la société. Ainsi, plus un écrivain rend saillant les contrastes ou les particularités que connaît une société, plus cet écrivain est important, et plus l'on peut considérer son oeuvre comme aboutie. Le roman n'a d'intérêt qu'en tant qu'écrit social. Concernant la poésie, nous n'avons jamais put admettre que la poésie est une forme strictement littéraire, et nous refusons d'admettre que la poésie connaît plusieurs formes. La poésie est une et indivisible. Où loge la poésie dans le roman ? Pour l'instant je pense que la poésie est une forme de compréhension. Ce qui est certain est qu'un poème n'est pas poème seul et qu'un poème est reconnu poème.
Je médite sur la phrase de d'Arthez qui me signifie beaucoup, même si je n'ai pas le savoir du contexte historique, du contexte des idées qui lui fait dire "L'Art est la concrétisation de la nature". Tour à tour cette définition me semble gigantesque et miniscule : c'est que, pour vous dire, cette définition s'affronte même à ma conception de la définition et à mes idées quand à son pouvoir de, justement, définir. hin hin
#28
Posté 14 janvier 2009 - 05:28
#29
Posté 15 janvier 2009 - 06:15
#30
Posté 15 janvier 2009 - 06:25
Selon vos ordres il vient de terminer sa douzième binouse de la journée et de finir son deuxième paquet
de marlboro