pin pon pin pon
#61
Posté 13 octobre 2011 - 06:29
Dis le général tu veux faire du poivron chrétien
tu as toutes tes chances
mais ça demande une très grande culture
#62
Posté 13 octobre 2011 - 06:31
#63
Posté 13 octobre 2011 - 06:36
on t'emmerde !plutot de la chance je dirais
#64
Posté 13 octobre 2011 - 06:43
#65
Posté 13 octobre 2011 - 06:45
t'es colère, tu l'as mal pris ?ta gueule
il a ses petits émois le gégé
moi j'en ris, mon gégé
bises et love profond
#66
Posté 13 octobre 2011 - 06:47
#67
Posté 13 octobre 2011 - 08:19
#68
Posté 14 octobre 2011 - 08:55
#69
Posté 14 octobre 2011 - 09:38
Elle est ccccooo(ss)mique
#70
Posté 14 octobre 2011 - 12:46
#71
Posté 14 octobre 2011 - 12:49
#72
Posté 17 octobre 2011 - 07:51
#73
Posté 18 octobre 2011 - 09:19
#74
Posté 21 octobre 2011 - 04:33
"Les monstres de Sénèque" Florence Dupont
#75
Posté 21 octobre 2011 - 04:37
alors que la poésie grecque c'est l'éloge des héros et des dieux du panthéon
#76
Posté 21 octobre 2011 - 04:46
#77
Posté 21 octobre 2011 - 10:39
#78
Posté 26 octobre 2011 - 08:42
Voilà bien deux semaines que je suis dans cette cave, sans n'avoir rien à penser et personne à parler. Mon majordome, conformément à mes instructions, vient glisser mon repas deux fois par jours et repart aussitôt, s'en m'adresser aucunement la parole. Parfois un rat vient troubler le silence, mais pas un seul bruit d'homme. Je vis le temps sonore sous la dictature du bref cliquetis du judas et de la course du rat.
Et pourtant, pourtant toujours rien. Mais j'ai confiance, je compte bien devenir fou et avoir des choses à dire.
Il n'y a personne sur le bateau a part moi et le capitaine.
Le capitaine avait une moustache,
Moi je devais bien avoir une barbe.
On fait cuire des rognons sur une poêle dans la cuisine du bateau et les rognons crachent leur odeur d’urine dans toute la pièce.
Je suis malhonnête | La lumière ne marchait plus dans ma salle de bains | Tout de suite avant le petit-déjeuner je me brossais les dents | Mon rituel de nettoyage | Les dents bien propres | Les mains savonnés de savon de cheval | Je garde ma barbe sale de pirate |
Au capitaine :
« Il m'arrive, lorsque j’applique sur mon corps trop de savon de cheval, de me regretter me perdre mon odeur. Et ça me rend fou, pendant des jours je veux des dents pourries et une jambe de bois ; je suis très préoccupé par les odeurs… Comment dire ? J’ai un gros nez ! Vous comprenez ? Ca me rassure de savoir que je pue. Enfin, que je sente mon odeur, la vraie. On peut être sur de si peu plus de choses aujourd’hui. Et puis, les chiens sentent bien leurs pets. Attendez, je suis malhonnête, moi aussi je sent mes pets.»
Le capitaine ne disait rien. Je continuais :
« Nous sommes deux mon ami, sur ce bateau. Sur ce bateau ou il n’y a personne. A part moi et vous, bien sur. Nous sommes ici pour l’éternité. A moins que, que, que, que… vous savez quoi. Vous savez pourquoi je suis ici et ce que j’attends de vous, capitaine. J’ai un million de secret et vous : seulement deux. Deux secrets qui valent deux milliards de secrets. Mais vous allez devenir mon obligé, capitaine. Et alors vous me confierez ces deux secrets. »
Il y a les langues qui ouvrent le monde et il n'y a qu'une langue qui compte, et cette langue ne parle pas, ne comprend pas, ne voit pas.
Cette langue est malade, la valeur est maladie, et c'est en usant de cette langue que le monde se ferme.
Le monde fermé, la maladie circule par la langue malade, baignant le tout immobile qu'est le deuxième monde.
Le deuxième monde est la perle qui surgit lorsque le monde se referme.
La surface de la perle reflète la maladie sans jamais que son cœur ne soit corrompu et sans jamais qu'elle soit polie par les courants de la valeur, et la maladie est valeur.
La perle ne vaut rien, étant pleine et non liquide.
Le cœur de la perle est le jardin, et le jardin, bien que dans la perle, n'a aucune limite, contrairement au monde ouvert car il n'y a dans le cœur de la perle aucune trace d'aucun langage.
Le jardin ne comporte rien de ce qui puisse entendre de même qu'il ne comporte rien de ce qui puisse permettre d'émettre un son.
Le jardin est dans la perle qui baigne dans la langue malade qui fait fermer le monde.
#79
Posté 05 novembre 2011 - 07:23
Je prends votre question comme une insulte. Citoyenne, vous me demandez à moi, mangeant un plat surgelé Picard (je cite: Parmentier de carotte au poulet) réchauffé selon le règlement et pourtant à moitié froid, des pizzas au goût de carton dégueulasse, et encore je suis immensément favorisé, à quoi sert l'art culinaire ? Vous vous foutez de ma gueule ? Vous foutez-vous vraiment de ma gueule ? Tenez-vous vraiment à ce qu'on finisse par que l'on vous pende définitivement vous et toute votre clique ? J'ai assez goûté la richesse, de par mon milieu, pour vous affirmer, pauvre agent Smith du système, vous qui pouvez être n'importe qui (mais toujours le ou la même agent) que je préfère bouffer du bon que de la merde et n'importe qui qui ne soit pas un imbécile ne sachant pas différencier sa gauche de sa droite ou ne pas prendre le feu rouge alors que le feu est vert ne vous dira pas l'inverse. Chienne de garde qui lors de vos innombrables lectures pseudo-philosophiques, n'ayant pas pour contact le texte mais le papier, vos innombrables lectures inutiles n'avait pas saisit la lecture enfin utile et déjà daté de Nizan (et prenez de la graine de Diogène !), dois-je croire que de votre poste officiel vous en profitez pour plaisanter, pire : vous jouer de nous tous, ceux qui vous écoutent sans pouvoir se défendre, ceux qui pensent innocemment pouvoir exercer leur devoir d'étudiant, alors que le seul devoir de quiconque qui importe aujourd'hui est celui du fanatisme révolutionnaire ? Moi qui vous croyez bandante, et qui vous gardait une place lors de certains de mes fantasmes (à condition que bien sur vous gardiez vos lunettes) vous n'êtes maintenant à mes yeux qu'une de ses innombrables bourgeoises dont on a attendre aucun amour, satisfaites et trop sure d'elle-même pour ne plus attendre aucune aventure, aucune conquête de l'âme, vous êtes une de ces femmes abjectes qui ne méritent aucun véritable mâle, une de ces femmes sans avenir, je vous vois déjà vieille fille ou mariée malheureuse. Mais, soit, pour vous apprendre et m'abaisser à répondre à votre requête, je veux bien vous prendre pour servante quelques mois à condition que vous travaillez gratis, pour vous dire si les petits plats que vous me mijoterez ont de la valeur, s'ils sont utiles. A mon service peut-être arriverais-je à vous faire différencier le goût de la merde du goût de la truffe et vous n'auriez plus besoin de me poser une question aussi impertinente, aussi hors de propos, aussi inactuelle et j'ose dire : aussi stupide. Ce qui devrait être à tout jamais défendu de penser c'est que les hommes fassent coutume de leur misère.
#80
Posté 05 novembre 2011 - 07:52
#81
Posté 05 novembre 2011 - 08:02
#82
Posté 06 novembre 2011 - 09:46
"citoyenne" on n'est pas en 1789,
"demandez à moi" très lourd et pas français
"règlement" je ne vois pas lequel,
"foutez ma gueule" à éviter,
"j'ai assez gouté de la richesse de par mon milieu" ça fait bizarre....
Puis bref retravaille il y a des fautes de goût dans ton écriture
ça fait voyou et tu ne l'es pas
#84
Posté 17 décembre 2011 - 01:33
#85
Posté 18 décembre 2011 - 05:15
#86
Posté 08 janvier 2012 - 10:27
Descartes, Meditations Metaphysiques
#87
Posté 22 janvier 2012 - 12:51
#88
Posté 22 janvier 2012 - 07:35
#89
Posté 08 février 2012 - 09:29
je n'ai jamais eu un rapport aussi intense qu'avec cette chanson
chaque fois que je l'ecoute j'ai l'impression de m'exorciser, je suis presque au bord des larmes
il y a une sorte de caresse, de frisson, d'un puissant lien avec l'humanite entiere
Il y a des moments ou je suis livre a une terreur ou se deploie une paranoia, une spirale infernale et il y a ces moments benis ou je peux atteindre une extase puissante