Aube
La rose s'épanouit sur le bleu-ciel né.
Les flammes incendiant les nuages présents,
L'oeuvre redécouvrant un monde s'éveillant,
L'étoile noble tend ses bras sur la contrée,
Le nouveau Temps l'amenant au plus haut des rangs.
La fraîcheur de la nuit chassée loin de là,
Le doux souffle caressant les terres nouvelles,
Réchauffant les faibles branches de l'arbre frêle,
Balaye tout d'un coup ce qui le rendait las.
Face à son premier Aube, celui-ci s'éveille.
Passé devient tout ce qui lui fût forteresse,
Présent lui apparaît la mine d'allégresse,
Lui offrant un avenir dont il s'émmerveille.
Se finit l'hiver et s'installe le printemps.
La fadeur ploie sous la brillante beauté
Du coeur en émoi, réchauffé au fil d'Ariane,
Empli d'une magie qui de partout émane,
Sous le signe de la plus grande Royauté !
Dracoa
Cailliez Alexandre
Fin Novembre 2012