Fraîcheur d'automne
#1
Posté 23 septembre 2007 - 03:31
On n'entend plus beaucoup les rumeurs de l'été
Au loin les grands arbres veillent
Comme des sémaphores apeurés
Dans leur fragile cape de brume ils paraissent légèrement distants
Au coeur de la ville truquée
Les maisons se serrent dans les frissons compliqués
Des néons clapotants
Il nous faut quitter la terrasse
Car le vent menace encore nos voix bien blanchies
Dans le jardin les quelques roses encore vivaces
Ont la tête bien inclinée
Tu frissonnes jusque dans ton sourire
Et tu murmures que la nuit est déjà là à frémir
Tapie quelque part au bout de la rue
Mais non ce n'est que le vent qui gigote et répète
Et qui prépare ses folles fêtes
Colorées
Maintenant le silence s'est fait
Le chat ronronnant surveille le sommeil des enfants
Et c'est à peine si l'on entend
La femme qui pleure dans la maison d'à -côté
#2
Posté 23 septembre 2007 - 03:41
mais il me semble bien que tu devrais revoir le rythme de ton texte
car il me parait intéressant et pleins d'images mais il est très dur de
le lire sans se perdre dans un tourbillons de phrases et de comprendre
ou tu veux en venir.
Avant tout dans un texte tu dois faire parvenir un message
Il me paraît trop caché derrières ton texte.
#3
Posté 23 septembre 2007 - 03:42
Amitiés,H.
#4
Posté 23 septembre 2007 - 04:16
Bon, le rythme est sans doute celui des rumeurs qui arrivent, un peu beaucoup, pas beaucoup...Mais il est peut-être à re-voir.Quant au message, ouh! là ! là !Sans vouloir faire le malin, je te répondrais bien ce qu'un jour Ionesco a répondu à un journaliste: "Je n'ai pas de réponses, je n'ai que des questions".Alors rassure-toi: je n'ai pas compris non plus où je voulais en venir. Sinon ce serait trop facile...Ceci dit, je te remercie beaucoup de ta lecture que j'ai trouvée sympathique et non conventionnelle.Bien à toiBien je ne sais si la fatigue m'emporte ou le temps ne si prête pas, mais il me semble bien que tu devrais revoir le rythme de ton textecar il me parait intéressant et pleins d'images mais il est très dur de le lire sans se perdre dans un tourbillons de phrases et de comprendreou tu veux en venir.Avant tout dans un texte tu dois faire parvenir un message Il me paraît trop caché derrières ton texte.
Hirondelle, c'est toujours un plaisir de te voir passer en "coup de vent".A te lire bientôt.Bien à toi.Très joli et très doux...L'apparition du vent est déjà la fête surtout en été...Amitiés,H.
#5
Posté 23 septembre 2007 - 07:35
amitié....
#6
Posté 23 septembre 2007 - 10:11
j'aime l'intimité que tu as avec les mots, on y sent de la chaleur, de l'amour, et ton texte s'y prête....
amitié....
Ta visite m'a fait bien plaisir.
Je sais que je te retrouverai bientôt, à surfer sur l'écume du silence.
En attendant, prends du bon temps.
Amitié.
#7
Posté 23 septembre 2007 - 10:53
#8
Posté 23 septembre 2007 - 11:28
L'ecume du silence... Interessant ! Comme si on pouvait se donner rendez-vous dans un lieu qui n'a pas d'endroit.
Mais oui! Un lieu qui n'a pas d'endroit, ça existe (l'expression est intéressante également). Comme le terrier, fort improbable du lapin blanc d' "Alice...".
Si tu veux en avoir le coeur net, rendez-vous dans le prochain texte de Lacape. Il doit déjà nous y attendre. C'est un bon copain, il te laissera entrer aussi.
Allez, bien à toi...
#9
Posté 24 septembre 2007 - 07:43
#10
Posté 24 septembre 2007 - 01:51
Mais aujourd'hui, encor, personne ne la laisse seule dans la cour...
J'ai posé librement les virgules, accordant ma respiration à tes mots et d'image en image je me suis promené...
Emmènes moi encore !
Pajed
#11
Posté 24 septembre 2007 - 02:19
Porte se fermant sur le dehors......Le retour de "l'en dedans".Bien à toi.Même en tendant bien l'oreille
On n'entend plus beaucoup les rumeurs de l'été
Au loin les grands arbres veillent
Comme des sémaphores apeurés
Dans leur fragile cape de brume ils paraissent légèrement distants
Au coeur de la ville truquée
Les maisons se serrent dans les frissons compliqués
Des néons clapotants
Il nous faut quitter la terrasse
Car le vent menace encore nos voix bien blanchies
Dans le jardin les quelques roses encore vivaces
Ont la tête bien inclinée
Tu frissonnes jusque dans ton sourire
Et tu murmures que la nuit est déjà là à frémir
Tapie quelque part au bout de la rue
Mais non ce n'est que le vent qui gigote et répète
Et qui prépare ses folles fêtes
Colorées
Maintenant le silence s'est fait
Le chat ronronnant surveille le sommeil des enfants
Et c'est à peine si l'on entend
La femme qui pleure dans la maison d'à -côté
#12
Posté 24 septembre 2007 - 10:39
#13
Posté 25 septembre 2007 - 02:43
Vous avez donné au texte un prolongement que j'ai beaucoup apprécié.
(Comme quoi, la part du lecteur n'est pas négligeable, mais on s'en doutait.)
Alors maintenant, je vais me faire un peu lecteur ( ah! le plaisir de lire...) et vous dire:
Au plaisir de vous lire tous.
#14
Posté 25 septembre 2007 - 02:45
Amitiés,H.
#15
Posté 25 septembre 2007 - 03:10
Tu les mérites vraiment, charly...
Amitiés,H.
Toi, tu es vraiment gentille, Hirondelle.
Alors à quand le prochain texte?...
Allez, fais-moi lire un peu...
A bientôt...