Du rien, de bonne nature
Silhouettes incertaines, en fils de fer
Peu, vous importe, mes propos
Si ce n'est qu’existe cette seule soif
Et ce charme qui opère toujours
A chaque fois, que moi je me dis
Pourtant il n’y a jamais rien de neuf
Que du vent qui passe dans tes rêves
Qui éclate des petites bulles de rien
Je vous donne un rien, un rien du tout
Et vous, vous en faites alors un poème
Mais mon rien est aussi bien vivant
Il vous redemandera un jour sa monnaie
Et vous ne saurez alors plus de quoi
Vous ne vous souviendrez de rien
Quelques parts dans vos archives
Ces petits riens qui font ce fourre-tout
Mes archives 6 décembre 2007