22 réponses à ce sujet

[Misti]

Comme beaucoup d'autres, tu désires sauter le pas

Comme beaucoup d'autres, tu ne vois plus d'issue

Tu plonges seul dans les ténèbres,

Oubliant le monde autour de toi

Tu te vide de ton sang

Lentement, inexorablement

Moi, je suis là te regardant

Ne sachant comment te sortir de ce mauvais pas

Je ne sais pas si c'est une bonne chose

Je sais que beaucoup pleureront si tu sautes le pas

Je voudrais juste te dire que tu me manqueras

 

Adeline 21/05/03

Pour Iragael

[Ferreira Gil]

"Tu ne vois plus d'issue"; Oui, oui, il en voit une, la dernière...

[Misti]

L'unique malheureusement... Faut juste espérer qu'il se ratera pour apprécier de nouveau la vie.

[Victorugueux]

J'ai été censuré par un bien pensant

maintenant je  vous répète

que vous n'avez pas les mots adéquat

vis à vis d'un suicidaire,

et vous avez des propos morbides

[khenat]

Tout a fait juste !

[Victorugueux]

Une petite question à Misti

Vous pratiquez l'humour noir

ou ça vous vient naturellement ?

[Misti]

Ca me vient naturellement Victorugueux, et je pense avoir les mots justes envers les suicidaires pour etre simplement passé par là moi aussi... même si ce fut quelques mois plus tard par rapport à la date de ce texte. Quant à Iragael, la personne à qui ce poème est dédié, j'espère qu'il a fait une brillante carrière au CNRS et qu'il est heureux dans la vie, sincèrement

[Victorugueux]

c'est bien ce que je pensais vous êtes complétement folle

et je n'aimerais pas vous avoir comme amie

vous me regarderiez mourrir sans rien faire

[moumou]

Bon je dois me brosser les dents de faire la bouche à bouche et je ne sais même plus si ça existe encore...Je suis si loin de la réalité

[Misti]

oh non, pas sans rien faire, en vous tenant la main ou en appelant les secours, suivant le but de votre mort. Ne me croyez pas cruelle Victorugueux, je sais juste que la vie peut etre très belle, comme elle peut faire très mal. Et quand on a mal,il est difficile de voir une issue. C'est avec l'expérience qu'on apprend que ce n'est qu'un mauvais moment à passer.

 

Quant à la folie qui me caractérise, je n'ai pas pourtant pas été diagnositiqué comme étant psychotique, sociopathe ou psychopathe, donc non je ne suis pas folle sinon je n'aurai pu faire des études de santé. Si mon humour vous dérange, je dirais que je suis cynique, et que je vous autorise à passer votre chemin. Cependant, j'aime vos réponses et je trouverais dommage de m'en passer.

lol Mounia, mais je doute que si tu te trouves face à un arrêt respiratoire, tu vérifies avant que tes dents soient propre

[Victorugueux]

Primo vous ne devez pas inciter sur un lieux public des jeunes gens à se détruire et votre texte de folle à cet effet

Secondo vous êtes incapable de compassion vous proner une liberté qui ressemble à de l'indifférence

Tertio vous ne percevez pas la nuisance de votre texte ce qui prouve un état mental altéré

Quarto je ne suis pas psychiatre mais humain j'ai eu des amis suicidaires je ne les ai pas laisser faire

Cinquo je ne sais pas d'où vient votre philosophie mais la mort n'est pas un choix mais une sortie

Sixio vous êtes une normopathe plutôt inconciente de tous le mal que vous faites

[Ferreira Gil]

Victorugueux, vous jugez trop vite, sans touts les paramètres et avec trop de virulence, pour pas dire violence ! Et la tolérance... ? C'est dans cette état d'esprit qui commence les vrais guerres et ce n'est pas bon pour personne. Ce que vous pensez c'est votre opinion pas une vérité, est relatif et dépend de la personnalité de chacun. Pourquoi la mort n'est pas un choix ?

 Sans rancune, je vous souhaite la paix et une très bonne journée.

[Victorugueux]

La tolérance et l'appel au suicide

non!  il ya comme une incompatibilié

[Misti]

Lol. Si vous saviez seulement ce qu'est la douleur morale, vous ne me feriez pas la leçon sur ce que les gens peuvent entendre ou non. Je ne prone pas la mort, j'accepte juste que certains soient las. Au contraire, ce texte est là pour inciter les gens à parler, à se dire, je ne suis pas si dfiférent d'elle. Savez vous seulement que les gens qui passent à l'acte ne parle pas de ça? Je mets des mots sur leur désir le plus cher, et vous me le reprochez.

La compassion? Comment etre compatissant quand quelqu'un refuse de vivre? Vous dites avoir eu des amis suicidaires... D'accord. Mais savez vous REELLEMENT ce qu'ils ont enduré pour arriver à préférer la mort à la vie?

La nuisance? Au contraire, j'écris sur ce que je connais. Si vous etes trop bien pensant pour accepter la différence de point de vue, je ne peux rien faire effectivement

Un bon psy sait que parfois la renaissance est la seule issue, même si elle est douloureuse (regarder la chirurgie esthétique)

Oui la mort est une sortie, mais on ne sort pas tous quand vous le désirez. Oui pour moi la mort est un choix, mais c'est aussi l'ultime choix. Refuseriez vous à un malade en phase terminale d'abréger ces souffrances? Ou simplement parce que la vie est sacrée à vos yeux, il devrait souffrir mille morts en attendant que son corps soit trop pourri pour fonctionner encore?

La normopathie? Après recherche sur ce que c'est vraiment, je vous trouve bien dure avec quelqu'un que vous connaissez depuis moins d'une semaine.

Merci Gil pour votre réponse.

[Victorugueux]

Je ne suis pas psychiatre ni curé vous devez vivre avec

et ne pas répéter votre scnérario morbide

Sinon c'est une pathologie susceptible du psychiatre

[Misti]

Je suis désolée Victorugueux, mais je crains que vous n'ayez compris....

[Ferreira Gil]

Je ne vois pas pourquoi le poème est un appel au suicide, et pourquoi vous considérez que nous n'avons pas le choix de la mort !

[Victorugueux]

Vous avez vécu un suicide moi aussi et je n'ai pa eu votre comportement passif Voire complaisant

J'ai un grand respect de la vie

maintenant ma position philosophique

elle est classique voire mystique

je n'ai rien de votre nihilisme

[Misti]

Je pense comprendre la différence entre vous et moi, c'est qu'en plus d'avoir eu des amis suicidaires, dont certains m'ont fait de grande frayeur, vous ne savez pas ce que c'est qu'avoir mal et que rien ne prouve que vous ayez des raisons de souffrir. Vous niez simplement la douleur psychique.... Je préfère être normopathe qu'aveugle.

 

Sur ce le sujet est clos pour moi avec vous

[Victorugueux]

Amen!

[Ferreira Gil]

La vie c'est un passage, un chemin que nous devrions aménager pour qu'il soit le plus agréable possible pour tous, mais comme nous vivons dans une société d'apparences, d’égoïsme et course aux biens matériels, ou l'amour, la fraternité et le désire d'être bien ensemble, s'évapore ..., certains désirent l'écourter, c'est leur choix. Pour le nihilisme, je ne vois pas un rejet de valeurs, mais un libre choix. Tout est relatif et les règles de notre société peuvent être remodelées dans le respect de la liberté de chacun.

[bibi]

Normopathe

 

On s'inquiète parfois pour rien... alors qu'au contraire ce qui devrait nous inquiéter nous laisse indifférents ! Il faut donc se tenir au courant des dernières nouveautés afin de repérer le plus vite possible ce qui nous menace vraiment. Le danger, aujourd'hui, nous vient des psychiatres, toujours prêts à débusquer les moindres troubles psychiques et qui viennent de mettre sur le marché - car c'est bien le mot qui convient - une nouvelle maladie : la normopathie. Pour faire simple, est « normopathe » toute personne qui se croit en bonne santé psychique et prétend n'avoir de problèmes ni avec ses parents ni avec ses enfants : un sujet étrange sans egosurdimensionné ni complexe d'infériorité, quelqu'un dont la vie affective et sexuelle est à peu près équilibrée... Pire encore : est normopathe quiconque n'est jamais dépressif, n'est pas victime de troubles obsessionnels compulsifs et ne semble pas menacé par une quelconque névrose. Les normopathes sont - vous l'avez compris - les pires malades... parce qu'ils se croient normaux ! Ce sont des esprits forts devant la psychiatrie, campant dans un équilibre qui, à l'évidence, ne présage rien de bon. Trop parfaits pour être inoffensifs ! De vrais dangers publics cachés derrière un équilibre évidemment factice !

Les mauvais esprits feront remarquer que l'existence des normopathes est une aubaine pour les psychologues de toutes obédiences : plus personne, dorénavant, ne devrait échapper à leurs griffes et leurs salles d'attente vont devenir difficiles d'accès.

Pourtant, voilà une invention que je trouve bien rassurante : elle confirme qu'on peut avoir des problèmes sans être un malade psychiatrique définitivement étiqueté comme tel... Qu'on peut même passer par des moments de déprime sans se voir condamné à prendre des anxiolytiques, subir des électrochocs ou engager une psychanalyse ! Evidemment, cela ne doit pas nous faire oublier qu'il existe des souffrances psychiques qui, bien que moins facilement identifiables que les souffrances physiques, n'en restent pas moins terriblement éprouvantes et doivent être soignées avec toute l'intelligence et l'énergie possibles... Cela ne doit pas nous cacher la grande misère de la psychiatrie française qui, faute des moyens nécessaires, se contente parfois de camoufler les symptômes à coup de drogues de toutes sortes...

Mais, pour beaucoup d'entre nous, la découverte de la normopathie est éminemment rassurante. Elle confirme ce dont nous nous doutions : un être humain n'est pas un robot ; c'est quelqu'un d'éminemment fragile qui, après des moments d'enthousiasme et d'exaltation, passe par des périodes de tristesse et de deuil. Et ce n'est pas parce qu'il nous arrive d'être déprimés que notre vie est compromise et notre avenir définitivement barré. Mieux encore : il nous faut apprendre, au plus froid de l'hiver, à goûter l'espérance du printemps. Car c'est, de toute évidence, pour ceux qui - comme moi - ne sont ni normopathes ni psychopathes, la meilleure thérapie.

Source: meirieu.com

[khenat]

Les deux couleurs en disent mieux : du bleu sur du jaune. noir sur blanc etc. Je préfère charko et freud.