Mon curseur attend le signal
Il clignote et brûle le temps
Il plastronne si impatient
A attendre le soleil levant
Mon curseur trame ce mauvais plan
Parfois ici parfois absent
Il fuit les parties perdues d’avance
Droit comme un I comme un doigt qui se tend
Derrière le bruit et la fureur
Prétendant pouvoir traduire la peur
Presque crédible en renaissant
Chaque seconde il me berne pourtant
Saisissant tous les menteurs
Je vois en lui un cruel trident
J’ai confiance en ce charmeur
Même s’il n’est qu’un faux-semblant