Tout un passé ruiné par les cols blancs
Par le blanc seing donné aux corrompus
A la sauce blanche le grec ne passe plus
Le döner est abject quand il est servi cru
A la nano-seconde se joue un Monopoly
La carte chance renommée en austérité
Les armateurs se crapahutent loin entre amis
Quand les rues se colorent en rouge anglais
Seule la soupe est désormais devenue populaire
La mère Papandréou n'ira pas, trop vulgaire
L'aube devenue dorée, le crépulscule en sang
L'or volé comme l'argent, reste les organes à vendre
Comme les nazis le furent pour les allemands
L’histoire radote l’éternel recommencement
Passés de la junte aux lobbys et bureaucrates
Réduits au silence, anéantis par l'arnaque
La dette nationalisée ne sidère plus les gens
Le grec n'a ni salade-tomate-oignon ni condiments
Et quand le grec a faim, il finit par sortir les dents
Sur place ou à emporter coulent des rivières de sang
Des brochettes d'opportunistes, des frites au garde-à-vous
Et des larmes dans les verres servis aux rares clients
La fuite dans les paradis fiscaux ou artificiels pour les fous
Sonne le toscin et le glas de la cité qui agonise lentement