Ploc, ploc, ploc …
Les chemins d’une vie ?
Où vont-ils lorsqu’ils se poursuivent ?
Ont-ils un but précis ou ne font-ils que s’entrecroiser,
s’entrechoquant dans l’expectative d’une perpendiculaire à la parallèle qui prendrait la tangente d'un cycle, qui n’a,
ni début, ni fin !?
Comme ces gouttes d'eau où se reflète ma peine ;
s’amplifiant sur les rails émotionnels du temps,
perlant leurs questions qui martèlent mon esprit,
le repoussant peu à peu vers son point de rupture.
Ploc, ploc…
Goutte à goutte la haine s’insinue ; inodore,
ruisselante,
elle ronge la paroi humaine.
Une goutte après l’autre…
Ploc, ploc, ploc,
Pour s’abattre en nombres
dans une pluie battante dansant des incessants ballets
de concepts et d’idées contraires à la vie,
niant l’essence même de l’humanité…
Une simple goutte d'eau , récurrente et multiple,
qui inonde le système jusqu'à l’anéantir.
Ploc, ploc…
Elle envahit toutes choses,
tout être
et l’imbibe, l’inhibant en sa nature profonde par ce qu’elle peut véhiculer,
ce néant, insaisissable, avide de matière ...
Ploc, ploc, ploc,
dès lors,
lentement se repend le venin…
J'en ai marre de racler le pare-brise de ma pensé !
Iah-hel
(Extrait de la bande dessinée FENICE. T-2 en cours de réalisation)