Les chevaux
J'entends, j'entends dans ma nuit
Les chevaux noirs qui caracolent
A travers des végétations inextricables
Ceux là ! Ils n'ont pas connu le harnais
Des chevaux noirs, des chevaux gris
Ou de clairs alezans qui galopent
Ceux là ! ils n'ont pas connu le harnais
Mais ils ne courent que dans mes nuits
Et quand le jour déboule aux matins
Avec son lourd usage du discernement
Et qu'arrivent nos petites conventions
Et eux Ils courent encore dans mes nuits
A la recherche de la multitude impétueuse
Et moi ! Là ! je les attends ces chevaux
Car ceux là, ils sont vraiment libres
Dans le lieu de mes folies affranchies