Il reste des terres sauvages, des chemins clandestins
Sous les sombres nuages qui sillonnent nos destins,
Des contrées cachées sous le dôme du mystère,
Suspendues dans l’immensité, là où notre regard erre.
Le parfum de la liberté se soulève sous le soupir du vent,
Il traverse nos espoirs, il soutire à nos yeux de sel
Quelques gouttes dérisoires, douces comme le miel
Comme une pluie d’allégresse qui viendrait du temps.
Il y a tant à espérer quand les heures ferment les déchirures
Les joies manquées font silence après leurs longs murmures
La mémoire se drape d’oubli, dans le bain des étoiles
Nos pas cherchent la vie sur les reliefs d’une autre toile.