Les Destinées Vacantes
La vision du monde, ou la saison des hommes indignés.
Ceux des vieilles rues et ceux des vieux quartiers.
Le rouge remplira bientôt le blanc des murs;
Couleurs du monde entiers, des mains du poète obscur.
Les mémoires de Sylla, des lettres accrochées.
La vision du monde, ou la saison des hommes indignés.
Les paroles des décents, d'hommes charmés.
Ceux des vieilles rues et ceux des vieux quartiers.
Faut-il alarmer nos peines, de mille feux et de mille sangs
Au jour des liais, du régiment.
Je ne saurais omettre, sous la coutume des ancêtres.
Sans quereller mon mal-être.
De sagesse et d’omniscient.
À la pointe des sujets aux mauvais tempéraments.
Au cœur, de lis et de charmes tempèrent pressements;
L’épreuve de mes yeux, aux regards de l’oiseau en son chant.
-Qu’il est et qu’il se plaît les tours de malices;
-Qui naît et procrée les nuits de véhéments.
-La face de l’être par l’être, de peines incomprises;
-Sans attentes des médisants.
-La vision du monde, ou la saison des hommes indignés.
-Ceux des vieilles rues et ceux des vieux quartiers.
-La querelle de ceux, et les combats des indignés.
-Parole sans blasphème, juste en dignité;
-La colère de ceux, et le visage des affrontées.
-Silence de sourd, à l’aube du jour;
-Dialogue d’apparats moire, à l’aurore d’un Grand soir
Guillaume Pinchon